Pas un chapitre !

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Comme l'indique le titre, cette partie n'est pas un chapitre. Vous trouverez ici une petite histoire ( plutôt une grande ) entre Oberyn et un personnage Tyrell. C'est un petit imagine qui j'espère vous plaira. 

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Les premiers lueurs de l'aube commençait à gagner la capitale. Sous l'épaisse couche de nuage qui noircissait le ciel, une infime parcelle de lumière tentait de s'en dégager. La lumière qui chasse les ténèbres, la nuit obscure qui laisse place au jour ensoleillé.

A travers les rideaux, un filet de lumière pénètre dans la chambre d'Anthéa, une jeune invitée à la cour depuis à présent deux semaines pour les noces du roi Joffrey de la maison Baratheon et de Lady Margaery Tyrell, sa grande-sœur. Toutes les plus grandes familles de Westeros et alliées de Sa Majesté, ont été conviées;ce qui n'inclue pas la maison Tully, la maison Arryn, la maison Stark et tous leurs bannerets. La pauvre Lady Sansa était la seule membre de la maison Stark à la cour, contre son grès savait Anthéa, s'il elle pouvait quitter Port-Réal, Sansa le ferait. Une louve solitaire dans un troupeau de lions aux griffes acérées. Et Anthéa connaissait le dicton des Nordiens; '' Quand la neige tombe et que les vents glacés soufflent, le loup solitaire meurt, mais la meute survit.''

La jeune louve, Anthéa ne l'avait qu'entre aperçue, lorsqu'elle se tenait au côté de Margaery. Coiffée tel une dame de sud, habillée comme une dame du sud, elle ne ressemblait à une nordienne, mais bien à une jolie petite poupée appartenant à la Reine Régente, Cersei Lannister. Docile, obéissante, elle avait compris qu'ici, la seule arme est le mensonge. Seuls les menteurs obtiennent ce qu'ils souhaitent à la cour et survivent. Anthéa, elle, n'avait nul besoin de mensonge. Son statut de futur belle-sœur du Roi, devait lui assurer sécurité.

La discrétion, en revanche était devenu son maître mot. A Hautjardin, tout le monde savait qu'Anthéa maniait les armes, une chose à laquelle son pères'est longtemps opposait mais qui a fini par cédé en voyant sa fille s'entraîner. Anthéa était une habile combattante. Les épées à une main, celles à deux, les épées bâtardes... elle avait appris à manier toutes les armes inimaginables. Ses frères l'avaient bien aidée. Même si le fait qu'une femme sache se battre n'était pas une chose bien dans les Sept Royaumes, sa famille était consciente que la jeune femme aimée cela et elle l'autorise donc à continuer les entraînements.

En revanche, à Port-Réal, interdiction pour Anthéa de s'entraîner. Elle représentait à la cour, la noblesse Tyrell et la sœur de la future reine de Westeros. L'épée devait laisser place aux manières de grande dame et l'entraînement, à des activités plus adaptées à une dame. L'abandon de l'entraînement était une chose à laquelle Anthéa ne pouvait se résoudre. Ainsi, elle élabora un ingénieux stratagème qui lui permit de s'entraîner aussi souvent que possible.

Les rayons du soleil caressent le visage de la jeune femme. Elle ouvrit grand les yeux et  sortit d'un bond de son lit. Les domestiques et ses dames de compagnies étaient endormies dans une des pièces juxtaposées à sa chambre. Il ne fallait sous aucun prétexte les réveiller. Sinon,tout son plan tombait à l'eau. Elle tira de sous son lit un petit coffre dans lequel se trouvait des vêtements adaptés à l'entraînement. Des braies et une chemise un peu large pour elle,qu'elle avait réussi à voler à l'écuyer de Lord Tyrion, un dénommé Podrick Payne, un cousin éloigné de Ser Ilyn Payne. Elle enfila les habits et s'attacha les cheveux en une longue tresse qui lui couvrait une grande partie de son dos. Elle pris les bottes dans ses mains pour ne faire aucun bruit et sortit discrètement de sa chambre.

Deux gardes étaient habituellement devant sa suite, mais Anthéa avait trouvé de quoi les occuper le temps qu'elle sorte. Avec quelques dragons d'or, elle paya des prostitués du bordel de Littlefinger et ces dernières venaient réconforter les gardes. La distraction faite, elle pouvait sortir librement. Dans les couloirs, il n'y avait aucune âme qui vivent et dans les escaliers seulement quelques chats errants.

Le cobra de LancehélionWhere stories live. Discover now