- Hum... L'Underground est le souterrain sous la montagne du Mont Ebott. La montagne au dessus de nous. Et tous les habitants du souterrain sont de gentils monstres !

J'avais hésiter un instant à poser la question puis finalement j'avais demander timidement.

- D-Des monstres ?!

- Oui ! Mais ne t'inquiète pas ! Ici, les monstres sont gentils ! Je vais te montrer comment ça marche !

Des sortes de petites graines en forme de pétales commencèrent à virevolter autour de lui. Une lueur blanche émergea de ma poitrine et une chose en forme de cœur et brillant de la même lueur se mit à léviter en face de moi. C'était...sortie de moi ?!

- Tu vois ça ?!, fit-il tout joyeux.

- O-Oui. Qu'est-ce que c'est ?

- Ce petit cœur en face de toi est ton âme ! C'est amusant qu'il soit blanc... Habituellement, seules les âmes des monstres sont blanches, celles des humains sont colorées. Mais ça n'a pas d'importance, j'imagine ! Autour de moi, ce sont des paillettes de l'amitié ! Les monstres s'en offrent pour avoir plus de LOVE.

- L-LOVE ?

- Oui ! Sa veut dire « amour » et tu en veux de l'amour, pas vrai ?!

Il me regardait en souriant joyeusement comme un enfant à qui tu offres un bonbon. Mais, est-ce que je voulais de l'amour ? Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Je me demandais alors si j'avais déjà ressentie ce sentiment. Flowey m'interrompit une nouvelle fois et me sorti de mes songes.

- Tu es plutôt lunatique toi, comme humaine..., hein ?

Son « visage » a l'air beaucoup plus crisper et irriter, d'un seul coup.

- P-Pardon. Je réfléchissais à ce que ça peut être.

- À ce que peut être quoi ?

- L'amour. Qu'est-ce que ça apporte ? J'ai...oublier. C'est important ?

Flowey eut alors un air sombre, son regard se perdit ailleurs comme s'il était perdu à son tour dans ses pensées. Il avait l'air...triste, mélancolique. Il ne bougeait plus et avait presque l'air de « faner », ses pétales s'étaient abaissées et ses paillettes de l'amitié avaient disparu. Je passais ma main devant lui mais il ne répondait pas, il ne semblait pas la voir. J'entrepris de parler, mais ma voix craqua un peu.

- H-Hum... Flowey ? T-Tu vas bien ? Flowey ?

Il cligna alors des yeux une seconde et me regarda d'un coup droit dans les yeux. J'ai soupirer de soulagement. Il avait l'air un peu perdu.

- Hum. Excuse moi, j'étais...ailleurs...

- T-Tu m'as fait peur. Tu es sure que ça va ?

- Oh. Oui, oui, ça va. Donc... Tu ne te souviens pas...de ce qu'est l'amour ?

- Bas... Je crois savoir que c'est un sentiment mais je ne sais pas si je l'ai déjà ressenti. Je ne sais plus ce qu'on ressent.

- Hum. Et bien, tu as des parents ? Tu les aimes, non ? Alors tu dois savoir !

- E-Euh... Je...

Je devais sans doute avoir une famille, pourtant...il m'était impossible de m'en souvenir. Quand je pensais « Papa » ou « Maman », je ne ressentais rien de plus que le vide, la gêne et la tristesse de ne pas me souvenir. Mais rien.

- Je suppose...

- Te-Tes parents non-plus ?!! C'est plus une perte de mémoire que tu as, c'est un véritable typhon entre tes deux oreilles !

J'avais préférer me taire. Il avait soupirer, son sourire joyeux de tout à l'heure avait disparu. Il semblait perdu maintenant...

- Bon, oublions ça. L'amour c'est important. Ici, chez les monstres, encore plus.

Il fit de nouveau tournoyer les paillettes autour de lui. Mais il avait l'air hésitant.

- Bon... Ne bouge plus. Je.. Je vais t'envoyer mes paillettes de l'amitié alors tâches de ne pas les manquer, d'accord.

- D'accord !

J'avais répondu avec le plus d'enthousiasme que j'avais. Il avait l'air déprimer, je voulais lui remonter le moral. Je lui avais souri et attendais pour ses pétales. Il attendit quelques instants et grogna.

- E-Est-ce que ça va ? Tu as un problème Flowey ?

Comme s'il se réveillait en sursaut il lança ses pétales sur moi d'un coup. Quand elle me touchèrent une douleur atroce parcouru tout mon être. C'était tel que je fus propulsée au sol et que je ne pouvais plus bouger. J'avais regarder Flowey avec un effort énorme de ma part pour ouvrir les yeux. Il semblait irriter et ne me regardait pas dans les yeux. Cependant, il s'adressa à moi.

- Idiote. Dans ce monde, c'est tuer ou être tuer.

Mes forces m'abandonnèrent et je sombrais. Je ne vis plus rien, je n'entendis plus rien. Je pensais que j'étais morte puis après ce qui me paru des heures, j'entrevis enfin quelque chose d'autre que le silence et les ténèbres. J'entendis une voix.

- Mon enfant, est-ce que tu m'entends ? S'il te plaît, ouvre les yeux. 

Undertale fanfiction - Lost in townWhere stories live. Discover now