Corentin

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Nestor était assis à coté de moi, toujours sur son ordinateur. D'un commun accord, nous nous sommes décidés à envoyer toujours le même message. On changeais de temps en temps, mais au moins, on évitait quelques dégâts.

Un garde entra dans la cellule et nous demanda une fois de plus de suivre. C'était toujours le même refrain.

Mais cette fois-ci, il nous emmena dans la cantine. J'échangea un regard à Nestor. Ça y est, c'était le grand moment. Celui ou on tenterait de s'échapper. On s'installa et on attendit. Les assiettes furent servies. Avec Nestor, on mangeait lentement, et on surveillait tout le monde. A la moindre occasion, Nestor me donnerait l'alerte, c'est à ce moment-là qu'il faudra être vif et rapide. Avoir les yeux partout. J'avais beaucoup réfléchis au plan, j'avais confiance, mais au fond de moi, je me demandais ce qu'il se passerait si on se faisait prendre, c'était presque trop facile. Malgré ce que me disait Nestor, j'étais persuadé que l'on aurait qu'une seule chance, et on ne devrait pas la gâcher.

Les gardes nous surveillaient. Comment Nestor pouvait-il savoir quand agir ?

Il le saura, et il me fera signe au bon moment.

Si tout se passait bien, dans moins d'une heure, on sera dehors.

Nestor découpa sa saucisse. Le signal ? Il mit un morceau dans sa bouche. C'était pour bientôt. Il regarda autour de lui. Avec sa bouche, il propulsa le morceau de saucisse à travers la cantine, pile sur l'un des prisonniers. Ça y est, le signal était lancé.



Réseau suicideWhere stories live. Discover now