XXVI. ( CADEN )

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FARE THEE WELL
XXVI. ( CADEN )
WE NEED TO TALK

D'UN MOUVEMENT LENT, j'ouvre la porte d'entrée de chez moi, soupirant lourdement en pensant au fait que je ne suis qu'un lâche

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D'UN MOUVEMENT LENT, j'ouvre la porte d'entrée de chez moi, soupirant lourdement en pensant au fait que je ne suis qu'un lâche.

J'aurais pu aller lui parler. J'aurais pu lui dire que je savais tout, et rien en même temps. Que j'avais trouvé les lettres de mon frère, et que l'une d'entre elles la concerne. J'aurais pu lui dire que je l'aimais et que j'étais désolé.

Mais comme on dit, les jumeaux ne le sont pas pour rien. Aussi lâche l'un que l'autre.

Je ferme la porte en m'appuyant contre le bois vernis, passant une main sur mon visage, épuisé par toutes les conneries que je fais en ce moment.

Je retire rapidement mes chaussures et jette les clés sur le meuble de l'entrée avant de me diriger vers les escaliers dans l'intention de monter jusqu'à ma chambre.

« — Caden ? Tu pourrais venir, s'il te plais ? Il faut qu'on parle. »

Je sursaute en voyant ma mère assise sur le canapé, je n'avais même pas remarqué qu'elle était là.

Je fronce les sourcils mais Hoche finalement la tête en me dirigeant vers le sofa. Elle désigne l'espace libre à côté d'elle et me sourit faiblement avant que je ne m'y installe.

Je suis assez troublé. Excepté lorsque je lui ai demandé des explications concernant la photo d'Aleeza, nous n'avons plus eu de conversations décentes depuis des mois.

Je suis même surpris qu'elle parvienne à me sourire un tant soit peu.

« — Qu'est-ce qu'il y a, maman ?

Je- je voulais te parler de quelque chose d'important, Caden. Elle tremble quelque peu, posant ses mains sur ses cuisses, me faisant hausser un sourcil.

Oui ?

Je veux que tu m'écoutes très attentivement, d'accord ? Et que tu ne me coupe pas une seule fois.

Bien. Je hoche la tête, soucieux de ce dont elle va me faire part. »

Elle prend une grande inspiration et remet une longue mèche brune derrière son oreille avant de plonger son regard dans le miens.

« — Je suis désolée. Mon souffle se coupe à cette seule phrase. Je suis consciente de toutes les choses que tu as traversé, de tous les ennuis que tu as eu. Je sais que rien ne va depuis des mois, même avant la mort de Teddy. »

fare thee well. ( original )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant