XIV. ( CADEN )

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FARE THEE WELL
XIV. ( CADEN )
I THINK HE LIKES YOU

POSANT MES MAINS À plat sur mon volant, je tourne la tête vers Eezy, voyant qu'elle ne bouge pas

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POSANT MES MAINS À plat sur mon volant, je tourne la tête vers Eezy, voyant qu'elle ne bouge pas.

« - Eezy, je ris en poussant doucement son bras, la faisant sursauter. On est arrivé. Tu n'es pas en retard, je crois.

- Oh oui, elle rit légèrement en rougissant. Excuse-moi, j'étais dans mes pensées.

- Pas de soucis. Je hausse les épaules tandis qu'elle ouvre la portière et sort avant de la refermer. »

Un sourire bête plane sur mes lèvres tandis qu'elle entre dans le bâtiment coloré où se trouve dans aucun doute son cousin.

Ce gamin était plutôt étrange, la première et unique fois où je l'ai vu. Pas dans le mauvais sens, je suppose. Il avait juste l'air de partager deux sentiments bien différents, et ça m'avait perturbé.

Il avait l'air très heureux, mais en même temps avait un air sinistre sur le visage que me fillait la chair de poule. Je n'avais pas osé en parler à Eezy avant, j'avais peur qu'elle me rejette. Mais lorsqu'elle m'a expliqué, j'ai compris.

J'ai compris pourquoi il semblait si seul, si malheureux. Et c'était horrible à voir et à comprendre.

Un si petit être ne devrait pas à connaître de telles atrocités. Mais il avait l'air de savoir comment mettre ses émotions de côté pour s'amuser et être heureux.

Il faudrait que je lui demande quelques conseils à l'occasion. Bien qu'être heureux ne soit pas la chose dont je me préoccupe le plus en ce moment.

En parlant du loup, je le voix sortir de l'école, suivit par Aleeza qui soupire fortement avant d'attraper sa main.

Le petit garçon marche lourdement, imitant les pas d'un soldat tout en enfonçant son bonnet Star Wars sur sa tête.

Mon amie ouvre la porte arrière de la Bronco, me faisant tourner la tête vers la banquette, alors que le garçonnet rentre dans la voiture avec difficulté avant de s'asseoir.

Il s'applique à mettre sa ceinture de sécurité et à poser son sac à dos à côté de lui avant que sa cousine n'embrasse sa joue et ne ferme la portière.

C'est seulement là qu'il croise mon regard et me lance un sourire.

Je lui souris également alors qu'elle ouvre la portière passagère.

« - J'dois aller voir son institutrice. Elle soupire. Elle doit me parler d'une chose importante, soit disant. Et le microbe ne pouvait pas venir. Elle passe une main dans ses cheveux et ajuste ses lunettes sur son nez. Je fais au plus vite. »

fare thee well. ( original )Onde as histórias ganham vida. Descobre agora