Partie 19.

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N A D Î R.

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Mouhsine - Mais va la voir wesh reste pas planté ici !

Kassim - Sa fait 3 plombes que tu nous pete les couilles avec et maintenant qu'elle est là tu me fais le timide eh gamberge !

Moi - Vos gueule c'est bon j'y vais.

Je me lève de la table et souffle un bon coup, putain elle m'a manqué je vous jure. Elle a embellit de fou je suis choquer.

Bon je porte mes couilles et va la voir, elle était avec une petite, sûrement sa cousine ou quoi.

Je bloque face à elle, je tourne ma tête vers mes collègues les batard qui me disait de loin « Vas-y la ! » je rigole et puis je plonge mes yeux dans les siens, et puis merde vas-y je me lance j'y suis j'y suis hein !

Moi - Salem Asrâr, comment tu vas ?

Asrâr - Wa alykum salem, ça va et toi Nadîr ?

C'est bien elle se rappelle de moi c'est déjà sa.

Moi - Tranquile tranquille, tu date.

Asrâr - Ouais 3 ans. (rire nerveux)

3 putain d'années zebi c'est chaud !

Moi - Ouais, euh tu raconte quoi depuis ?

Asrâr - Bah rien toujours là même et toi ?

Si tu savais comment j'ai sombrer sans toi sa mère, j'étais comme un enfant perdu. J'ai vraiment deconner depuis qu'elle faisait plus partit de ma vie.

Moi - Pareille.

Un blanc s'installe. Je regarde la petite et je me demande vraiment c'est qui. Elle ressemble à la fois à Asrâr et à moi, genre un mini mélange de nous.

Asrâr - Oh Nadîr tu m'écoute !?

Moi - Oui oui smeh je pensais à quelque chose.

Asrâr - Bah je vois sa bref je t'ai dit que j'ai vu ta soeur l'autre jour à la plage avec une petite fille de son âge et une femme qui avait la trentaine je dirais voir même plus.

Moi - Ah ouais c'est bien mais attend dis moi Asrâr ?

Asrâr - Oui ?

Moi - C'est qui cette fille ? (pointe du doigt la petite)

Asrâr - Bah c'est ma fille Nadîr.

Sa fille ? Comment sa sa fille ? Wesh j'ai rater un épisode là où sa se passe comment, je regarde la petite droit dans les yeux sans la lâcher.

Mais attendez si c'est sa fille sa veux dire logiquement c'est elle sa mère on est d'accord ? Mais c'est qui son père ?

Tout s'embrouille dans ma tête j'essaie de trouver mais j'arrive pas.

La petite ressemble à moi...moi...moi...

Merde putain me dite pas que...zebi non pas sa !

Asrâr - Eh oh Nadîr ? (agite sa main devant mon visage)

Moi - Ouais ouais.

Je cours au toilettes pour hommes et me rafraîchi le visage. Je tape dans le mur.

Putain Nadîr qu'es t'a foutu pendant ses 3 ans ! Je me regarde dans le miroir je me dégoûter j'avais la haine contre moi même.

Je me repasse de l'eau sur le visage quand je pense à quelque chose, mais oui ! La lettre putain la lettre ! Pourquoi je l'ai pas ouvert moi aussi je suis con zebi !

Je sors en vitesse des toilettes je prend ma veste poser sur ma chaise et sors du restaurant en courant en allant chez moi. Putain si je trouve ce que je pense je vais m'en vouloir à mort !

Arriver chez moi j'ouvre vite le tiroir où j'ai cacher sa lettre qui date de y'a 3 ans. Je prend la lettre et me pose sur le lit, je souffle un bon coup et ouvre la lettre.

« Nadîr malheureusement ou heureusement pour toi tu va être papa ! J'attends une petite fille, mon ventre gonfle gonfle et gonfle encore j'ai l'impression d'être une baleine échoué.

S'il te plaît viens on oublie le passé et on redeviens comme avant pour la petite, je veux pas qu'elle grandisse sans son père.

Si tu lit cette lettre je t'en supplie appelle moi au 06 21 21 78 90 j'attend ton appel avec impatience.

Signée Asrâr. »

Pourquoi je suis con comme sa hein pourquoi !? Je déchire la lettre et passe mes mains sur mon visage.

Si j'aurais ouvert cette putain de lettre y'a 3 ans peut être que là on serais tout les trois réunis, comme une vrai famille, dans notre maison à nous, loin de tous.

Je sors à ma fenêtre et enchaîne les clopes jusqu'à j'ai un mal de tête comme pas possible, je vais direct me coucher.

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Je voit Asrâr entrain de pleurer avec ma petite fille dans ses bras.

Asrâr - Aide nous Nadîr s'il te plaît ne nous laisse pas ici je t'en supplie !

Ma fille - Papa ! Papa ! Papa !

Elles étaient par terre entrain de pleurais j'allais venir les relevait quand elle disparaissent !

Moi - ASRÂR T'ES OÙ !?

J'entends une voix derrière moi.

Asrâr - Je suis là !

Puis une autre à côté de moi.

Asrâr - Non je suis là !

Je l'entendais de partout, d'un coup elle apparaît devant moi, derrière, à mes côtés, partout et elle disais à chaque fois la même chose « Me laisse pas ! Nadîr ! ».

Ses cris était de plus en plus fort tellement j'en avais mal à la tête, je pose mes mains sur mes oreilles et tombe au sol.

D'un coup je me réveille en sursaut, plein de sueurs. Putain c'était qu'un sombre cauchemar. Encore une fois, sa fait 1 ans que je fait des rêves ou des cauchemars sur elle, elle me hante vraiment.

Je me lève et passe de l'eau sur mon visage, faut que j'aille lui parler je peux pas rester comme sa à rien faire et là regarder partir loin de moi avec ma fille, je vais lui proposer de tout recommencer, qu'elle me laisse une seconde chance.

J'espère du plus profond de mon coeur qu'elle accepte et qu'elle m'envoie pas balader.

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Je rabat la capuche de ma veste sur ma tête et marche tête baissée sans savoir je vais où, je traverse le passage piéton sans regarder quand une voiture me frôle, le conducteur klaxonne je tourne ma tête vers lui en fronçant les sourcils.

Il sors de la voiture et commence à s'exciter tout seul en faisant des grands gestes avec ses mains, je le regarde de haut en bas lâche un rire nerveux et continue ma route l'autre continuer d'aboyer derrière je calcule pas et avance.

Comment je vais faire pour me rattraper un jour ? Désolé ma fille pour les dommages que j'ai causé...

Je m'imagine jouer avec elle dans les draps, la serrer fort dans mes bras, l'entendre dire « Papa ! ».

Je m'arrête et tape dans un mur, je vous jure j'ai le démon en moi la.

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@_jasmar 💋

Nadîr - ELLE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant