CHAPITRE 19(PT2): LA SOUFFRANCE EST CONTAGIEUSE

Mulai dari awal
                                    

Plongé dans mes pensées, je ne vois pas la nouvelle gifle monumentale qui vient heurter l'hématome fraîchement laissé par la première. La douleur réveille ma conscience et me ramène à ma dure réalité: la vieille qui me fait face.
- Mais putain ! C'est quoi votre problème! J'ai fait quoi là ?!

Je suis rouge de colère. Et visiblement mon agacement amuse bien mon infâme interlocutrice qui pouffe:

- Rien, et c'est bien ça le problème. Tu ne sais rien, tu ne comprends rien et pire... tu ne fais RIEN. Qui m'a filé une andouille pareille?

- Allez bien vous faire foutre. Je ne vous ai rien demandé moi. grognais-je.

- Je vais bien te foutre mon pieds dans le cul oui! Et peut-être que tu apprendras plus vite! Et puis ne t'a-t-on jamais dit de mieux parler aux personnes plus âgées que toi ?! Gueule la vieille alors que je lui ris au nez.

- Mamy, il faut peut-être que vous fassiez une pose. dit Jimin d'une voix douce, voulant visiblement apaiser les choses, Ca va bientôt faire trois heures que vous y êtes, normal qu'il ait un peu de mal.

Je remercie silencieusement Jimin pour son intervention. Le coup de pied,cette vieille pie aurait bien été capable de me le mettre et je ne préfère même pas imaginer ma réaction si tel avait été le cas. Je crois qu'on est passé à rien du désastre. Et elle à rien d'un petit voyage en civière... C'est par ailleurs impressionnant de remarquer l'impact qu'a Jimin sur sa grand-mère. Elle paraît maintenant très calme...

- Bah si ce n'était qu'un peu... Mon regard fusille l'ancêtre au quel elle répond par un sourire vicieux, Mais tu as raison mon Minnie, même les imbéciles ont droit à une pose. Tu as entendu? Elle tape dans ses mains bruyamment Aller, une pose l'andouille !

Jimin lève les yeux au ciel avant de se replonger dans sa lecture. Je me redresse de ma chaise, toujours la vieille dans mon viseur imaginaire et pars m'affaler dans mon lit. Cette leçon m'a crevé et je ne crois pas que la difficulté de la langue soit la seule raison de mon mal de crâne. Cette vieille est un véritable cauchemar.

Je me prélasse sur mon matelas, allongé sur le ventre, le visage enfoui dans le moelleux de l'oreiller. Jimin et sa grand-mère discutent à côté.Je n'ai absolument pas envie de les entendre, ni de les voir. Mais sortir me paraît être la pire des solutions alors je me résous à les subir. Si seulement je pouvais être seul dans cette foutue chambre. Le principe de la colocation est certainement le pire qu'il soit. Surtout quand l'espace vital partagé se résout à même pas vingt mètres carrés. J'aimerai tellement être seul.
A mesure que les secondes s'écoulent, ma migraine s'estompe et les voix alentours s'effacent. Je me sens bien, apaisé et Morphée m'invite en son embrasse pour m'y bercer. Il n'y plus que moi,lui et le profond sommeil qui tel la charogne, plane au dessus de ma tête. Je m'allonge plus confortablement. C'est alors que tout s'éteint.

- NON!

Je me réveille, en sursaut et regarde autour de moi. La chambre est vide de présence, il fait noir et seul la lampe sur le bureau de Jimin éclair de sa lumière jaunâtre.

- Il y a quelqu'un ?
Mais seul le silence fait écho à ma question.

J'ai terriblement mal au crâne. Encore et toujours ce foutu cauchemar.
Dehors, il fait sombre ce qui me laisse deviner l'heure tardive. Je prends mon portable, posé sur la table de chevet près de moi, pour vérifier l'heure. C'est alors qu'un petit post-it se décroche, il était sur mon téléphone. Je décide de d'abord regarder l'heure avant de m'atteler à toute lecture. 19h30, c'est mieux que ce que je croyais.
Je reprends le post-it en main et reconnais directement l'écriture; c'est Jimin:

POUR TOI J'OUBLIERAI  (Jikook)Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang