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🔥Samedi 20 Octobre

— Bonjour mon frère ! s'exclame Wendy en sautant sur mon lit.

— Oh putain... dégage.

— Il est déjà sept heures trente !
Tu vas être en retard !

— Jm'en fous... bouge.

— Allez lève toi ! Tu ne veux pas voir Lucy ?

— J'y vais pas pour voir Lucy.

— Mytho ! Je t'ai entendu marmonner que t'irais parce
qu'elle sera là !

— Je parlais pas de Lucy.

— Tu sais pas mentir Natsu ! Je suis sûre que tu l'aimes plus que bien moi, ta sœur adorée ! J'espère que vous aurez des enfants !

Je la pousse brusquement de mon lit avant de m'asseoir péniblement.

— Arrête de raconter n'importe quoi. De toute façon elle a sûrement oublié... comme d'hab.

— Impossible, je l'ai appelée hier
et ce matin pour être sûre qu'elle n'oublierait pas !

— Quoi ? Mais pourquoi ?

— Parce que je viens avec vous !

— Hors de question.

— Natsu ! Lève-toi tout de suite ! hurle ma mère.

— C'est bon ! J'me lève ! Sors de ma chambre Wen.

— Ok mais on part dans dix minutes !

— — — —
🌟7h40

— Tu le laisseras t'embrasser cette fois chérie ! Qu'est-ce que j'ai hâte qu'il te demande en mariage ! s'exclame gaiement ma mère.

— Arrête avec ça ! T'es trop chiante maman...

— Excuse moi de dire la vérité ! Ah là là le seigneur nous a entendu !

— Beurk... commente Sting.

Jeudi, ma mère nous épiait à la fenêtre avant que Sting ne sorte de la maison. Elle n'arrête pas de me rabâcher que Natsu voulait m'embrasser bla-bla-bla... Elle a même privée Sting de dessert
parce que c'est soi-disant sa faute.

— Bon au revoir famille nulle,
lâché-je en me levant.

— Tu as oublié une chaussette ma puce, m'informe mon père.

— Quelle idiote... chuchote ma mère.

— Merci papounet... Toi au moins tu es un bon papa.

— Namasté, me répond mon père.

Je grimace, retroussant ma lèvre supérieure. C'est une longue histoire
que je n'ai pas envie de raconter
maintenant.

— Occupe-toi de ton avenir avec notre cher Natsu plutôt que de ta famille. Qu'est-ce que tu feras quand je serais morte ? soupire
ma mère.

— J'irais courir dans la rue les
seins à l'air en criant : « I'm a free woman. »

— Tu tomberas sûrement au bout de deux mètres... Oh mon pauvre bébé mais qu'est-ce que tu vas devenir ?! s'exclame-t-elle en me secouant comme un prunier.

Atypique mais InestimableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant