Chapitre 9 : Sorcière ou Sorcière

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Observer le moindre de ces faits et gestes. C'est ennuyeux. Mais ceci devrait être la seule chose à faire. Peut être. Du moins jusqu'à ce qu'elle soit réellement avec moi. Elle vint de partir justement, son silence en était la preuve. La voir faire ces devoirs sans un mot une phrase m'énervaient au plus ou point. Elle essayait de se concentrer dit ma bonne conscience ! Pas de chance cela voudrait dire qu'elle est mono-tache dit ma mauvaise. Je me débarrassai d'un coup d'un seul des deux, petites voix insupportables. Comme si je n'en savais rien. Bien quel l'est, étonnamment ce n'était pas le pire défaut que je lui accordais. Mais voilà, si ma bonne conscience n'avait pas tendance à nous quitter si vite en ne revenant ainsi jamais. Elle vous dirait que son allure, ses manières et son débit sont des raisons inévitables pour tomber amoureux/se d'elle. J'aimais cette habitude qu'elle avait de faire tournoyer entre ces doigts et la paume de sa main son pendentif lorsqu'elle était en pleine réflexion comme ici. J'aimais cette manie d'avant chaque repas, qu'elle a de scinder son pain en deux et n'en mangeait que le dessous, moi je pouvais manger son reste. J'aimais sa façon de ce tenir en hauteur dominant totalement n'importe quelles feuille, ou livre qu'elle lisait. J'aimais cette étrange manie de ne la voir porter ces bagues qu'au pouce ou petit doigt. Et j'aimais malgré tout le faite que ma mère est insisté pour que je la rencontre, au moins elle ne m'avait pas forcé de trop pour que je me mette à l'aimer.

Je m'étais mis à biser son crâne puis sa joue. A cet instant, elle fit retomber son pendentif de sa main pour qu'il pende de-nouveaux à son cou. Arrêtant même net sa main entrain d'écrire. Elle venait alors de revenir, tellement concentré que je pensais qu'elle m'avait oublié ce qui était plus que probable. Ces cheveux blonds se retournèrent un tout petit peu vers moi. Elle ne sourit pas, et ne fit pas l'inverse pour autant. Elle me répondit simplement en déposant un baiser sur mes lèvres pendant quelque seconde se remettant presque dans la même configuration quelque minute plus tard.

« N'as tu vraiment que ça à faire ? » Elle soupira désagréablement à mon questionnement. Même si de mon point vu c'est moi qui devrait réagir ainsi.

« Si tu n'es pas patient. Tu n'as qu'à t'en aller. Je t'oblige pas à rester que je sache, non ? » Maintenant que j'y pensais, elle avait raison. ça aussi ça m'énerve encore. Mais voilà, nous étions samedi, certain était sortit d'autre s'entrainer pour le Quidditch et moi je ne tenais pas à faire quoi que se soit aujourd'hui. Je m'étais dirigé vers la chambre de celle que j'espérais garder encore des années malgré qu'elle agisse encore comme une gamine à l'heure d'aujourd'hui. Alors qui est a blâmer ? Moi ? Non ! Tiens la mauvaise conscience est revenue.

« Non... Je n'ai rien de mieux à faire. » Elle me regarda de nouveau après cela.

« Bon alors, attends et ne dis rien. Il faut que je me concentre sur ma lecture pour finir ça. » Je m'étonnais à chaque fois par son honnêteté légendaire assez brutale, et dit avec une voix douce d'une enfance qui ne semblait pas réellement comprendre. Mais je préférais ça à ce qu'elle me mente. Je finis par rire, d'un sourire, quelque peu dissimuler en repensant à ce qu'elle m'avait dit :

« Ah mais non tu verras, Isaure Malfoy est une fille charmante... » Répétais je ironiquement à haute voix pour me moquer un peu. Je la vis plissés les yeux, puis haussa un sourcils vers ma direction d'un air étonné et même elle était prête à en rire.

« Hum... Quoi ? ...Qui t'as dis ça ? » Après un regard significatif et un raclement de gorge, elle reprit la même attitude ayant comprit sans avoir besoin de lui dire. « Oh... Et bien elle t'as menti sur la marchandise. » Finit elle en reprenant le cour de son écrit. Je m'obligeais encore une fois à cacher mes rires dans ma manche. Cela me semblait improbable qu'on puisse parler de soit comme ça. Pourtant cette autodérision était l'humour qu'elle semblait le mieux maitriser, je ne pouvais m'en empêcher. Mais je le devais ce n'était pas très polis après tout.

Colère Gryffondor, Jalousie SerpentardWhere stories live. Discover now