OS (... x Reader) 2

Madara x Reader (Naruto Shippuden)

Commande de smaugard7 ^^
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Trahie. Tu te sentais trahie. Tu étais trahie.

Tu avais toujours eu confiance en cet homme sans jamais te douter de ses réelles intentions. Comment aurais-tu pu ? Tu l’aimais.

Oui tu l’aimais. Depuis le premier jour. Et pour toujours.

Tu l’aimais comme jamais tu n’avais aimé. D’ailleurs, c’était si fort que tu doutais que quelqu’un ait reçu autant d’amour auparavant.

Et pourtant il t’avait trahie. Et cela sans scrupule. Ah ça non !

Ton cœur était brisé. Tu étais fatiguée de pleurer.

Quelle idiote, pensas-tu.

Il s’était servi de toi et tu lui avais tout servi sur un plateau d’argent.

Tu étais la petite sœur d’Hashirama, le hokage premier du nom. Tu sortais avec son meilleur ami, Madara, qui lui avait toujours eu de mauvaises intentions envers le village.

Pour toi, il voulait juste la paix et était quelqu’un de bien. Mais il t’avait trahie et tu devais te rendre à l’évidence.

Tu te sentais coupable. Si seulement tu n’avais pas été si idiote, il n’aurait pas attaqué le village. Tu voulais faire quelque chose, tu voulais aider, réparer ton erreur, te faire pardonner.

Mais il était trop tard. Bien trop tard…

Allongée au milieu d’une rue sur le sol, tu pouvais voir les flammes gagner du terrain. Tu savais déjà qu’Hashirama faisait son possible et tu espérais que cela suffirait.

Tu étais sur le dos, les mains sur le ventre bloquant le trou béant de ta blessure. En voulant secourir des personnes âgées, tu t’étais gravement blessée.

Le sang s’échappait et se répandait lentement autour de toi. Tu allais mourir. Tu versas encore quelques larmes et tu décidas de fermer les yeux.

« (T/P) ? »

Tu reconnus la voix. Tu aurais voulu ne pas le voir et ne pas souffrir une dernière fois, mais tu ne pus t’empêcher. Tu ouvris les yeux au son de sa voix. La voix de Madara.

Tu le vis s’accroupir rapidement à tes côtés. Il semblait alarmé, triste, coupable.

« Je suis désolé… »

Son amour pour toi avait été sincère. Il regrettait. Tu avais été une des seules personnes à ne jamais avoir eu de doutes et à avoir toujours cru en lui.

Tu lui pris les mains et fermas de nouveau les yeux.

Rien ne l’arrêterait. Il t’aimait mais son désir de pouvoir était bien trop grand.

Il n’eut le courage de dire quoique ce soit. Il garda alors le silence.

En ayant vu ta blessure, il avait su directement que tu allais mourir. Et la moindre des choses qu’il put faire en cet instant fut de te laisser t’en aller paisiblement, sans cris, sans pleurs.

Il s’en voulait mais il était trop tard.

Tu serras une dernière fois ses mains et rendis ton dernier souffle.

« Je suis désolé », répéta-t-il.

Tu ne méritais pas ça. Mais il était trop tard.