Shoto x Reader (Bnha)

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Commande de Yu-chiii :3
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Est-ce vraiment utile d’user de la violence pour avoir de l’autorité ? Pour ton père oui.

Il pensait que s’il te frappait tu comprendrais. Pour lui, tu ne pouvais comprendre autrement. Cela faisait déjà dix ans qu’il était en prison, mais comment aurais-tu pu l’oublier ?

Impossible. Tu le revoyais dans tes cauchemars ou au beau milieu d’un rêve qui rapidement ne l’était plus. Ta mère continuait de lui écrire. Elle était naïve. Elle croyait qu’il changerait alors que toi tu savais déjà que c’était peine perdue.

Tu étais plus heureuse sans lui. On t’avait enlevé d’un poids et tu pouvais vivre plus librement. Les rares bleus ou cicatrices qui étaient restés s’estompaient au fil du temps et tu avançais dans la vie.

Cependant, il restait deux choses que tu refusais catégoriquement.

La première c’était ton alter. Tu ne pouvais te résoudre à en faire usage, et c’était pour cela que tu étais dans la classe B de la filière héroïque. Tu aurais pu mais tu n’avais pas voulu.

Son alter était la force. Contrairement à toi, il n’avait pas le contrôle de son alter et quand il t’avait frappé, plusieurs fois tu aurais pu y rester.

La seconde, c’était d’accepter l’amour. Tu ne pouvais pas aimer et être aimée en retour. Ou plutôt tu préférais refuser cette idée, et penser que cela n’existerait jamais pour toi.

Et pourtant, quand la flèche de Cupidon vise quelqu’un, elle ne le loupe jamais.

Ton cœur battait toujours plus vite en présente de Shoto, un garçon de la seconde A. Il était beau, fort et gentil. Il t’avait aidé durant le tournois.

Et puis, il venait souvent au magasin où tu travaillais après les cours. Il était toujours très poli et t’adressait à chaque reprise des petits sourires qui faisaient naître en toi des sentiments que tu n’aurais jamais soupçonné.

Tu préférais cependant les ignorer, c’était comme s’ils n’existaient pas. Au fil du temps, Shoto avait réussi à apprendre à te connaître. Il connaissait ton passé, tout comme tu connaissais le sien.

Il voyait très bien qu’à chaque fois qu’il te souriait, tu rougissais. Il arrivait à discerner dans ton regard envers lui, l’amour que tu lui portais. Mais il savait aussi que tu ne pourrais l’accepter, et il s’était mis en tête de t’aider à surmonter cette peur. Car après tout, lui aussi t’aimait.

A la fin des cours, il vint te chercher, et il t’accompagna à ton lieu de travail. Il t’avait prévenu qu’il avait quelque chose à te dire et tu étais impatiente.

« Voilà. Je t’aime. Ça peut paraître un peu direct mais c’est la vérité. Et je sais que toi aussi, tu m’aimes. Je te laisserai tout le temps qu’il faut, mais sache que tu ne dois plus avoir peur, il n’est plus là. Tu ne pourras jamais vivre heureuse en te privant. Alors s’il te plaît laisse moi t’aimer »

Tu t’étais arrêtée. Ses mots te réchauffaient le cœur et les larmes coulaient déjà sur tes joues. C’étaient les mots que tu rêvais d’entendre. Les mots qui surent te convaincre, et quand il s’approcha pour t’enlacer, tu le laissas faire.

Ce sentiment de bonheur extrême, jamais tu ne voulais le s’échapper. Tu en voulais encore et encore. Pour toujours.

Quand il t’embrassa, ce fut une explosion. Ton cœur battait comme il n’avait jamais battu et tu te sentais bien comme jamais tu ne t’étais sentie.

Et ça tu ne le trouverais que dans ses bras. Et il ne comptait pas t’en priver.

OS (... x Reader) 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant