3

304 23 28
                                    

On est arrivés chez tata.

« Tata, m'écriais-je quand elle ouvrit la porte.

- Salut ma nièce chérie, dit-elle enjouée en me prenant dans ses bras.

- Bah alors petit monstre, on dit pas bonjour à son oncle, me charria tonton Karma.

- Pardon, dis-je en lui faisant un câlin.

- T'exagère, tu la martyrises, râla tata Mido.

- D'où je la martyrise ? Je lui dis juste bonjour.

- Tu la forces oui, vue ta tête, elle doit avoir peur.

- C'est plutôt toi qui fait peur à lui donner autant d'amour, je te rappelle que c'est pas ta fille.

- Hein ? Je lui donne pas trop d'amour, je suis juste contente de voir ma nièce, ça n'a rien à voir.

- Tes enfants vont être jaloux.

- C'est aussi les tiens je te rappelle. »

Mes parents les regardent blasés alors que je ne comprends pas tout. Finalement, on est allés au salon où se trouvent mes deux cousins. Haruki qui a 5ans et Saru de 2ans.

« Coucou, dis-je.

- Salut, répondit Haruki.

- ahu. » tenta de dire Saru.

Je souris, il est trop mignon.

« Alors ma nièce préférée, ça se passe bien à l'école ?

- Chérie, tu sais, tu n'as qu'une nièce, se moqua tonton Karma.

- Tais-toi, râla-t-elle avant de se reconcentrer sur moi, alors ?

- ça va, je suis dans les 3 premiers mais Shintaro est le premier.

- Shintaro ? C'est pas le fils d'Asano ? se demanda Karma.

- Si.

- Bein dis donc, les Asanos restent les premiers, soupira tata.

- ça veut dire quoi ça ? Je l'ai battu je te rappelle, râla Karma.

- T'es juste une exception, soupira-t-elle.

- Et ton fils, c'est juste une exception lui aussi ?

- Vue que c'est aussi le tiens oui, répondit-elle blasée.

- Ouais, t'as raison, on est exceptionnels, et c'est pas grâce à sa mère qu'il l'est, dit-il d'un sourire moqueur.

- ça veut dire quoi ça ? » s'écria-t-elle.

Je me suis tournée vers Haruki.

« C'est toujours comme ça ? lui chuchotais-je.

- Oui, ils s'embêtent juste. »

J'ai soupirée de soulagement alors qu'ils crient encore.

« Euh, Mido... et si on passait à table... dit papa.

- Oui, bonne idée. »

Ils ont sourit. Bon, je suppose que c'est vraiment pour rigoler. On passe enfin à table.

« Au faîte, tu es dans la classe du fils de Rio et Sosuke non ? »

- Oui, Kazuto.

- Il est aussi taquin que sa mère ?

- Je sais pas, en tout cas, il est blagueur.

- ça m'étonne pas, sourit tata.

- Tel parent tel enfant, dit Karma.

- Ouais bah heureusement que mes enfants ne sont pas aussi violent que toi.

- Là par contre, c'est tes enfants... et je suis plus violent depuis longtemps.

- Tu rigole j'espère. Sérieux, vous savez ce qu'ils faisait l'autre fois ? Il entraîner Haruki à se battre.

- Mais c'est pour qu'il sache se défendre.

- Se défendre ou se battre avec le premier gland qui le provoquera ?

- Les deux. » répondit-il en tirant la langue.

On les regarde blasés.

« T'en fais pas, c'est moins pire d'habitude... »

Le pauvre, il est blasé et le petit ne comprend rien.

« Mido... dit papa avec exaspération.

- Quoi ?

- On dirait deux enfants...

- Pas moi, elle, râla Karma.

- Tais toi sale fonctionnaire.

- Ton frère aussi en est un je te rappelle.

- Mais lui fait quelque chose d'utile.

- Pas moi peut-être ?

- Maman, vous pouvez arrêtez s'il vous plaît ? Vous faîte peur à Aguri.

- Hein ? »

Pourquoi moi ?

« Oh, pardon ma chérie, ne t'en fais pas, on ne fait que rigoler, car qui aime bien châtie bien, n'est-ce pas mon trésor ?

- C'est à moi ou à ton fils que tu parles ?

- Au deux...

- Dans ce cas, dis mes trésors au lieu de mon. »

Elle lui a jeté un petit regard noir.

« Oui, oui, sinon, je l'embête mais c'est parce que je l'aime, n'est-ce pas mon amour ? » se rattrapa-t-il.

Son regard noir est devenu un regard amoureux fou de joie. Le genre de truc que je comprends pas. Le reste du repas s'est bien passé, ils se sont calmés et on a tous passés un bon moment. On est rentrés.

« Revenez quand vous voulez surtout.

- Oui, à bientôt Mido.

- Passes quand tu veux Aguri.

- Oui, bisous. »

Papa soupir d'exaspération et Maman a rigolé.

« Ta sœur n'a pas changé, dit-elle.

- Karma non plus... Je suppose que nous non plus ont a pas beaucoup changés.

- Faut dire qu'on a finit de changer il y a bien longtemps. »

Ils ont eu un sourire nostalgique.

« De quoi vous parlez ? demandais-je sans comprendre.

- De rien vas, ma chérie.

- Je comprends rien, râlais-je.

- Il y a des choses que tu n'es pas obligée de comprendre.

- Mouais. »

Je repense au garçon de tout à l'heure, je ne suis pas obligé de tout comprendre... mais j'aimerai bien comprendre moi pourtant. On est rentrés et je me suis couchée.

Je serais toujours là pour toi, tome 2 : Next generationWhere stories live. Discover now