Je serais toujours là pour toi, tome 2 : Next generation

2

Pdv Aguri

« Aguri, réveilles toi, tu vas être en retard. » me dit une voix familière.

Je me réveilles doucement et parviens à ouvrir les yeux.

« Bonjour maman. »

Ma mère m'offre un beau sourire avant de me dire de me lever. Je m'exécute et arrive à la cuisine où se trouve mon père.

« Bonjour papa.

- Coucou mon trésor, dit-il en m'adressant un sourire.

- Allez, dépêches toi, tu vas être en retard. » me dit ma mère.

Je lui adresse un signe de tête et mange.

« Tu commences un nouveau tournage aujourd'hui, c'est ça ? » demanda mon père.

Ma mère est une actrice très reconnu.

« Oui. Du coup, je risque de rentrer assez tard en ce moment.

- Ne t'en fais pas, n'oublie pas de te reposer surtout.

- Oui, ne t'en fais pas. » sourit ma mère.

Mon père lui a rendu son sourire.

« Bon, je vais vous laissez ou sinon, c'est moi qui serais en retard. » dit-il avant de nous embrasser et de partir.

Il est prof dans un lycée/collège très réputé, l'établissement Kunugigaoka. Apparemment, c'est dans ce collège qu'il a étudié. Ça doit lui faire des souvenirs.

« Aller Aguri, dépêches toi, râla maman.

- Oui, oui. »

Je finis de me préparer et sors.

« à ce soir.

- à ce soir ma chérie. »

Je me rends dans mon école à une dizaine de minutes de la maison.

« Shiota, tu as encore faillit être en retard, râla mon prof.

- Excusez-moi. »

Il soupire et je vais m'asseoir.

« Bah bravo, se moqua mon voisin de derrière.

- Tais-toi, Asano.

- Arrêtes, je t'ai dit de m'appeler Shintaro.

- Pas envie.

- T'es pas sympa.

- Asano, ce n'est pas parce que tu es le premier de la classe que tu peux te permettre de parler.

- Désolés. » dit-il d'une petite voix.

J'esquisse un sourire moqueur qu'il ne voit pas. Les cours commencent, Shintaro s'ennuie car il comprend tout rapidement et il tente de me parler avant de se prendre des remarques du prof. C'est enfin la récré.

« C'est pas trop tôt, râla-t-il.

- T'es pas sensé être sage pour le bien de la réputation de père et de ton grand-père ?

- ça va, on est pas au collège, j'ai le temps. »

Je le regarde blasé.

« J'espère pour toi qu'ils pensent pareil.

- Mais oui. »

Un blond est arrivé vers nous avec un sourire mesquin.

« Bah alors, vous parlez beaucoup pour des grosses têtes.

- Tais-toi Kazuto, râlais-je.

- Hé, pourquoi lui tu l'appelles par son prénom ?

- Parce que j'ai envie.

- C'est pas juste.

- Je le connais depuis plus longtemps.

- Ouais, ajouta l'autre en tirant la langue.

- C'est pas juste, favoritisme.

- En même temps, nos parents sont amis.

- Et alors ? Ton père travaille pour le mien et ils se connaissent depuis le collège, râla le roux.

- Pareil pour nous, répondis-je blasée.

- Aller va, pleures pas, se moqua le blond.

- Tais-toi Sugaya. » râla-t-il encore.

Ils s'attaquent et se courent après, je soupire. La journée s'est terminée, je rentre à pieds avec Kazuto qui finit par me laisser pour rentrer chez lui. Je marche tranquillement quand j'entends crier.

« Au voleur ! » cria un marchant.

Un ado est passé à côté de moi en courant, nos regards se sont croisés. Automatiquement, ma curiosité m'a dit de le suivre, ce que j'ai fait en me dirigeant vers la petite ruelle sans issue qu'il a emprunté. Quand je suis arrivée, il n'y était pas, comment il a fait ? Je regarde partout sans trouver avant de sentir une main sur mon épaule. Je me suis retournée en sursaut.

« Tu ne devrais pas aller dans des endroits isolés et encore moins poursuivre les voleurs.

- Oui, excusez moi monsieur, répondis-je en baissant la tête.

- Ne le refais plus, aller va, rentre chez toi.

- Oui, monsieur l'agent, au revoir, dis-je en m'échappant.

Je repense au garçon, il était bizarre je crois, après j'ai pas bien vue. Mais comment il a fait pour disparaître ? Il doit être magicien. Je suis rentrée, papa était là.

« ça va ? me demanda-t-il inquiet.

- Oui, oui, c'est juste que j'ai vue garçon magicien. »

Je lui ai expliquée l'histoire.

- Il ne t'a rien fait au moins ?

- Non, il a juste couru. Mais je comprends pas comment il a fait pour disparaître.

- Il y a des choses qui ne s'expliquent pas ou alors un petit détail t'a échappé.

- Peut-être.

- Aller va, ne t'en fais pas pour ça, sourit-il, tu devrais plutôt te préparer, on mange chez ta tante ce soir.

- Cool. » souris-je.

Je suis partit me changer et une fois que maman est arrivée, on est allés chez tata Midori.