Le labyrinthe d'Ariane {NewtxOC}

Chapitre 3: Le cri

Newt arriva rapidement dans la section 7 après une vingtaine de minutes de course haletante à travers les allées similaires du labyrinthe, en semant des bouts de lierre pour pouvoir revenir sur ses pas en fin de journée.

La zone 7 était l'un des bouts les plus dangereux, bien qu'il n'y en ai pas vraiment sans danger, mais c'était là qu'était mort James, l'un des coureurs, il y a quelques semaines.

Il devait avoir quatorze ans et était devenu coureur après quelques semaines au bloc, ayant lourdement insisté auprès de tout le monde.
Avant, les blocards n'avaient pas pris conscience des risques et avaient accepté pensant que la soif d'aventure du jeune garçon leur serait bénéfique. Hélas, il avait tendance à oublier de semer du lierre, il s'était ainsi perdu et n'avait pas pu rentrer avant la fermeture des portes. Le lendemain, même Alby était partit à sa recherche avec un grand nombre de volontaire.

Ils n'avaient trouvé aucune trace du jeune garçon hormis d'énormes éclaboussures de sang qui s'étaient répandus sur les murs d'un couloir. Les blocards avaient donc déduits qu'il état mort bien qu'il était difficile de dire ce qu'il s'était passé exactement.

Newt pensait que les bruits sinistres qu'on entendait depuis le Bloc la nuit, y étaient pour quelques chose.

Dans la journée, le labyrinthe paraissait inoffensif, le seul danger étant de se perdre mais le soir s'était autre chose. Des cris ou plutôt des rugissements métalliques résonnaient tous les soirs accompagné de grésillements métalliques comme si on traînait quelque chose à terre. Les blocards s'y étaient habitués mais n'avait jamais vraiment trouvés la source. C'était sans doute un mal pour un bien, car valait mieux ne pas tomber sur ce qui se cachait au-delà des murs.

On avait donc jamais retrouvé la seule personne ayant passée la nuit là-bas. Alby a donc décider d'instaurer une troisième règle:
« Ne jamais franchir les murs du bloc ». Les deux premières étant de toujours travailler et de ne jamais frapper un autre blocard. Ces règles ont toujours été respectées, même par Gally qui avaient révulsé ses pulsions de violence. Bien qu'il est un tempérament soupe au lait et un orgueil sûr-développé, il respectait Alby.

Les blocards avaient compris que ce qui faisait leur force était leur cohésion et le respect de chacun. Ils étaient tous ensemble dans cette galère, et ça ne servait à rien de se diviser.

Newt dépassa rapidement les lames, des couloirs d'énormes rectangles en métal tranchants qui pouvaient bouger en une fraction de secondes. Il détestait cet endroit, il avait l'impression qu'elles pouvaient le couper en deux d'un instant à l'autre.

Après plusieurs heures à mémoriser le chemin, et être en partie revenu sur ses pas grâce aux bout de lierre. Il s'octroya une pause sur un petit rocher, s'asseyant dos à un des immenses murs. Depuis quelques dizaines de minutes le soleil qui était radieux s'était dissipé laissant place à une brume épaisse, qui l'empêchait de voir à plus de quelques mètres de lui.
Il se dit qu'il fallait qu'il prévoit une bonne demi-heure de marge pour avoir le temps de retrouver son chemin. Le blond reposa sa bouteille d'eau après en avoir vu de nombreuses gorgées et fouilla dans son sac pour trouver le sandwich que Poêle-à-frire lui a préparer: un mélange de salade, de carottes et de bouts de poulets emballaient à la va vite dans du pain datant de la semaine dernière.

Soudain, il se stoppa net et se redresssa essayant d'identifier le bruit qu'il venait d'entendre: une voix en plutôt un murmure.
Il abandonna son repas et se leva d'un bond.

-Minho? Aiden! Cria-t-il en marchant essayant d'identifier la source du son mais la voix semblait s'éloigner. Minho! Ben! C'est vous?

La voix s'éloignait de plus en plus, devenant quasiment inaudible. Newt saisit à bout de bras son sac, qu'il balança sur son épaule et commença à courir à pleines jambes, ne distinguant pas du tout où il allait à cause du brouillard qui rendait toutes les allées grisâtres et semblables.

-Minho! Mihno! Ben? Aiden!

Il s'arrêta d'un coup quand la voix fut suffisamment claire pour qu'il puisse en entendre l'intonation, son sang se glaça.

C'était ni Mihno, ni Ben, ni aucun autres blocards.

C'était une voix de fille.