Oh Champs Elysées

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Ça y est, j'y suis. Paris. Ville des amoureux et des artistes. En deux heures on y est vite arrivé. Bien qu'a la hauteur du périphérique, l'attente fut relativement longue. Mais c'est Paris et c'est mon rêve depuis toute petite. Je venais régulièrement avec mes parents et ma soeur, mais jamais je n'aurai cru que j'allais y habiter. Je tape l'adresse de mon nouvel appartement, dans le boulevard de Bercy. Juste en face de l'Accor Hôtel Arena.

Une fois devant l'immeuble, je coupe le contact, met le frein à main et sors du véhicule. Je fait le tour de la voiture et ouvre le coffre, je sors mes bagages et le referme. Je m'avance vers l'entrée de l'immeuble, où la propriétaire m'attend.

- Bonjour. Vous devez être Joann Pellecci. Je suis Madame Haussemane la propriétaire de l'immeuble. Elle me serre la main. Je vais vous montrer où vous allez séjourner. Êtes-vous déjà venue à Paris ?

- Oui, seulement quelque fois en famille lui dis-je tout en souriant impatiente de découvrir mon appartement.
Madame Haussemane est le genre de personne distinguée. Elle porte un tailleur pantalon gris anthracite et des escarpins noirs vernis Christian Louboutin. Elle a les cheveux relevés en chignon haut qui tire ses traits. Elle doit avoir quoi la quanrantaine. Brune les yeux vert parfaitement maquiller. À côté d'elle je fais vraiment tache. Moi, avec mes cheveux blonds, relevés en un chignon fait à la va-vite, avec quelques mèches qui se font là mal, j'ai quand même pris soin d'enfiler mon pantalon noir coupe cigare et mon chemisier blanc parfaitement repassé, ainsi que mon blazer bleu marine et mes derbies de la même couleur. Mes yeux bleus, en revanche, ne sont maquillés que légèrement, juste un chouilla de mascara brun.

- Venez suivez moi.
Je la suis et nous empruntons le chemin direction l'ascenseur elle presse le bouton « 4 » de la cabine qui s'élève aussitôt dans les airs. Arrivés à l'étage, précédemment indiquée. Je découvre, un sol recouvert d'une moquette bordeaux, les murs sont en taloche blanche et les portes en bois. Cet endroit est déjà très charmant vue de l'extérieur.
Nous arrivons enfin devant la porte de l'appartement dans lequel je vais habiter durant tout le long de mes études. Elle insère la clé dans la serrure et ouvre la porte en bois. Quand je pénètre dans mon futur petit chez moi, je n'en crois pas mes yeux. C'est tellement parisien! L'appartement est déjà meublé et il y a une petite télé de vingt pouces, je dirais. Ainsi qu'un canapé en tissu crème. Le sol et recouvert de la même moquette qu'à l'extérieur. Les murs sont aussi de la même couleur, blancs talochés. Un tableau sur lequel est peint une rose noire, se situe au niveau de l'îlot central de la cuisine tout équipée, avec même un lave-vaisselle. Elle m'indique où se trouve ma chambre et je la suis. C'est une petite pièce charmante avec un lit double en son centre recouvert de draps en flanelle rose, avec deux oreillers blancs à mémoire de forme, ainsi qu'une table de chevet en bois poncée et une petite lampe beige avec un pied rectangulaire. Sur le côté se trouve une porte coulissante qui cache les étagères, là où je pourrais ranger mes affaires. Elle me montre ensuite un petite salle de bain, qui dégage un certain charme parisien, avec un meuble en bois sur lequel se trouve une vasque en verre. Puis sur le côté se trouve une douche, dont les parois sont flouttées. Une fois l'état des lieux effectué nous regagnons le salon, je m'empare de mon sac et lui glisse le chèque de cotion entre les mains. Elle ajoute avant de partir.
- Vous avez des questions ?
- Non, pour le moment tout me semble à peu près clair, je vous remercie en tout cas de vous être déplacée si tôt. Lui adressais-je en souriant.
- Très bien. Mademoiselle Pellecci. Je vous souhaite un bon déménagement, si vous avez besoin de quoi que ce soit vous m'appelez. D'accord ?

-Aucun problème madame Haussemane, je vous souhaite un bon retour. Je lui sert la main et elle quitte les lieux.
Je m'en retourne dans le salon et j'explose de joie, je m'empare de mon téléphone portable et compose le numéro de ma mère.

- Salut mon coeur. Alors pas trop fatiguée ? Comment est Paris en cette période de l'année ?

- Salut maman. Non ça va. Et bien, il fait un peu de soleil donc c'est agréable. Et toi chez nous quel temps fait-il ?

- Ah.. elle soupire. Si tu veux tout savoir, il pleut des cordes chez nous. Mais bon, ce n'est pas comme si on n'avait pas l'habitude. Elle rit et je ris aussi.

- D'accord. Je suis désolé. Dis-je tout en riant.

- Mais non ne le soit pas. Alors ça y est tu es installée ?

- Oui et non. Madame Haussemane vient de quitter l'appartement, je n'ai pas encore eu le temps de déballer mes affaires et je dois aller faire quelques courses.

- D'accord. Dans ce cas je vais te laisser ma chérie. Papa, ta soeur et moi. On t'embrasse fort ma chérie on t'aime.

-Je vous aimes aussi. Bye mam' embrasse tout le monde pour moi.

Elle raccroche et je me saisi de ma valise, qui est drôlement lourde je m'en vais dans ma chambre et la pose sur le lit. Je défait mon nécessaire de toilette que je vais mettre dans la salle de bain. Il n'y qu'une douche, une vasque et un toilette. Mais cela me convient très bien. Je pose ma trousse de toilette sur le lavabo et quitte la salle de bain. Je repars dans le salon et passe mon sac sur mon épaule. Je m'empare des clés que madame Haussemane a laissé sur la table et quitte mon appartement, je ferme à double tours la porte derrière moi et gagne la cabine d'ascenseur. Je presse le bouton « 0 » et attend d'arriver en bas. Je sors mes clés de voiture et entre dans la Mini. Je démarre et quitte l'allée. Je me dirige vers le bout de la rue, je prend trois fois à droite et continue tout droit. Je m'arrête au feu. Il passe au vert. J'emprunte une petite ruelle très sympathique au charme parisien et quitte la rue. J'arrive enfin sur le parking du supermarché. Je me gare et arrête le contact. Je descend de ma superbe Mini et claque la porte en partant. Je fouille dans mon sac à main Vuitton et en sort un jeton. Je me pare d'un cadi et remonte le parking. Je pénètre dans le magasin et commence à me faire une liste mentale histoire de ne pas oublié quoi que ce soit. Je prend tout ce don j'ai besoin. Nécessaire de toilette, produit d'entretien, lave-glasse pour ma voiture, lessive. J'emprunte l'aller alimentaire et m'empare d'un paquet de pattes, ainsi que des nouilles, une sauce bolognaise que je met dans le cadi. Des nouilles pour moi la semaine, de enchiladas pour ce soir, du riz du poisson, des œufs, des briques de soupe aussi. Je m'oriente cette fois ci vers le rayon surgelé et je prend un pot de glace Hagendaas, à la vanille. Mon parfum préféré. Puis je gagne le rayon des boissons. Je ne bois essentiellement que de l'eau en semaine, donc je prend un pack, mais je me prend quand même une bouteille de Coca-Cola zéro que je boirais en mangeant le soir. Voilà j'ai fini, je gagne la première file de caisse, qu'elle chance qu'il n'y ait pas de monde. Évidemment. Nous sommes un jeudi à 10h du matin. Je prendrais l'habitude de venir en semaine. Je dépose toutes mes courses sur le tapis roulant. Je dis bonjour et l'hôtesse scan un à un mes articles, j'en ai au total pour 54,67 € ce qui ne fait vraiment pas cher pour la semaine. Plutôt fier d'avoir respecté mon budget hebdomadaire. Je gagne le parking. Mon cadi dévale la pente. Et heurte de plein fouet un 4x4 de la marque Range Rover, horrifiée par la scène je décide de ne pas regarder, je cache mes yeux après avoir laissé échapper un petit cri de peur. Quand je décide d'ouvrir les yeux, un homme d'à peu près la trentaine, sors du véhicule, hôte c'est lunettes de soleil. Je l'entend alors s'écrier. Fuck!
Morte de honte, je décide quand même d'entrer en scène, mais dès que je le regarde il m'à l'air tout à fait familier. Bordel. Pincez moi je rêve. Ce n'est pas lui !
- Je suis désolé.
Lui dis-je en anglais. Sur un ton suppliant je lui implore son pardon.
- Ça arrive. Dit il un peu plus relax.
- Non, non. C'est de ma faute je ne regardais pas ce que je faisais. Lui dis-je toujours désolée de ce qui est arrivé.
-Ça ne fait rien, Mademoiselle. Je dois vous demandez quelle est votre nom.
- Je m'appelle.. Joann Pellecci.
- Très jolie. Me répond-il. Enchanté je suis Jared. Jared Leto.

J.A.R.E.Dजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें