Chapitre 49 :

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Octobre :

Enfin les vacances de la Toussaint, deux semaines de tranquillité avant le stress des examens de fin de semestre, bien qu'en fait je m'en fiche royalement.

Je profite que mon Shoto dorme encore pour me lever discrètement, je mange une tranche de brioche, me fait une toilette rapide et commence le petit rituel que j'ai entamé il y a une quinzaine de jours. À force de voir mon amoureux pratiquer, je connais ce type d'exercice.

J'étais en train de sortir le tapis quand une voix féminine que je n'avais pas entendu depuis longtemps m'interpelle,
- Tu fais quoi Midoriya ?

Je lui réponds à voix basse,
- Je veux me muscler donc je fais des exercices. Au fait tu étais passée où ?

Elle pouffe légèrement de rire,
- Ne te donne pas cette peine, cela te sera aucunement utile, tu peux me croire.
- Eh c'est pas sympa.
- Je suis juste réaliste, je ne dis pas ça pour te vexer. Et je traînais par ci, par là, la fin arrive bientôt et tu n'as plus réellement besoin de moi.
- Tu vas vraiment me quitter alors ? Je te reverrais ?
- Tu me reverras, c'est tout ce que tu as besoin de savoir. Ton voeu a été exaucé n'est-ce pas ?

Je souhaite découvrir le bonheur de ce monde. Quelque chose qui me donne envie de me lever chaque matin, qui m'enlève mes peurs, qui me rend heureux. Qui me donne envie de vivre tout simplement.

Oui mon voeu a été exaucé au delà de mes espérances, il dort paisiblement dans notre lit. Celui pour qui je serais capable de tout. Il me fait passer par toute sorte d'émotions, l'amour, la joie, la peur, la tristesse, la colère, la jalousie, la jouissance... Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un, je ne me suis jamais autant senti aimé, c'était plus que l'amour maternel, plus que l'amitié. Mon soleil, celui qui me rend plus vivant que jamais, ma raison de vivre, il m'a sauvé. Je suis heureux.

- Oui mon voeu a été exaucé. Mais ... s'il venait à partir, à me quitter un jour ? S'il finissait par ne plus m'aimer... 
- Tu ne te rappelles pas de ce que je t'ai dis ?
- À propos ?
- De vous deux, vous êtes âmes soeurs.
- Comment peux tu en être si certaine ? Et puis être âmes soeurs signifie vraiment que nous passerons toute notre vie ensemble ? Il va se marier...
- Pourtant il me semble que tu as trouvé une solution n'est-ce pas ? Il serait temps que tu lui en parle à nouveau. Nous sommes déjà fin octobre et début décembre va arriver plus vite que tu ne le penses.
- Je sais mais .... la fuite me semble extrême comme solution... Et puis ma mère, j'ai du mal à imaginer la laisser seule.

Notre relation était à nouveau stable, normale. Je lui avais raconté une partie de la vie de Shoto, pas tout mais juste le nécessaire. Je lui avais dit qu'il n'avait jamais connu l'amour d'une mère et que j'aimerais qu'il sache ce que sait, cela l'a beaucoup touché et a permis qu'elle l'accepte enfin. Mais je ne lui ai pas raconté sa tentative de suicide, ou tout ce qui est en rapport avec son horrible père. Elle a pleuré quand je lui ai dit que je quittais la maison, elle nous trouve trop jeune pour vivre ensemble, que j'étais son garçon mais si j'avais été à l'université dans une autre ville, je serais parti aussi et je me serais débrouillé seul.
Enfin... Quand je regarde l'état de l'appartement... Il faut que nous faisions le ménage.

- Tu sais que si vous ne faites rien, tu le perdras... Il ne pourra jamais faire face à la domination de son père. Que feras-tu s'il part travailler dans un autre pays, avec son épouse.
- Je le suivrais.
- Donc tu quitteras obligatoirement Inko. Et tu seras l'amant d'un homme marié. Et tu serais d'accord de ce statut pour le restant de tes jours ? Tu as déjà eu du mal à faire face au fait qu'il ne voudrait certainement pas se marier avec toi.
- Tu as probablement raison mais-
- Bon je te laisse j'ai des trucs à faire. Et ne te casse pas la tête à te muscler, c'est un conseil que je te donne.

Froppy me laisse en plan sans que j'ai eu le temps de terminer ma phrase.
Je fais tout de même mes exercices mais c'est dur... Et c'est chiant.

Je prépare ensuite le petit-déjeuner et dépose le tout sur la table de la cuisine. Et je me décide à aller réveiller mon casse pieds, je me faufile sous le drap, ma main s'égare sous son maillot et je fais des baisers papillons le long de sa mâchoire, sur le coin de sa bouche. Avant que je ne vois ses magnifiques yeux s'ouvrir.
- T'es pas si tactile d'habitude le matin.
- Il est presque midi. Et le petit déj' est prêt.

Et puis nous étions tellement pris par les cours et la fatigue s'accumulant, cela faisait plus de deux semaines que nous n'avions rien fait. Et ce n'était pas l'envie qui me manquait.
- Ah tu pouvais pas mieux me réveiller qu'en parlant à mon estomac ou à ma b-
- Oui bah je parle à ton estomac pour le moment.
- Ça va être ta fête aujourd'hui, enfin les vacances et je compte clairement profiter de ton corps mon p'tit coeur.
- Aujourd'hui ce sera le ménage.
- Noooon. J'aime pas faire le ménage. Pourquoi je n'ai pas acheté une maison auto nettoyante ?
- Parce que ça n'existe pas ?
- Si, ça s'appelle une aide ménagère.
- Nous ne sommes pas chez ton père ici.
- Et heureusement sinon je serais beaucoup trop malheureux.
- Je ne veux pas que tu sois malheureux.
- Alors pas de ménage ?

Je voyais son regard plein d'espoir, j'étais moi-même une personne assez bordélique et peu enclin au ménage mais la poussière s'accumuler et puis si tu veux un chez toi, il faut savoir en prendre soin. Même dans la chambre il y avait des vêtements qui traînaient partout.

- Désolé pour toi mon coeur mais c'est trop le bordel partout.

Mais un ménage particulier, moi aussi j'ai un besoin qui me démange et autant jouer un peu.

- Peut-être que tu vas aimer nettoyer après aujourd'hui.
- Alors là ça m'étonnerait, y a rien d'amusant à faire du ménage. Tu m'as gâché ma journée. Va t'en t'es trop cruel avec moi.
- Tu veux réellement que je sois cruel avec toi ?

Je commence à passer ma main dans son caleçon. Mais il m'arrête,
- Noooon je te connais, tu vas commencer à me faire des trucs et tu vas me laisser en plan...
- Je commence à être beaucoup trop prévisible.
- Je te rappelle que c'est de cette façon que t'as réussi à me faire accepter ta venue à la réception du vieux.
- Ah oui ? Je ne m'en souviens plus. Allez lève toi flemmard.

Je quitte le lit, une fois dos à mon amoureux, un sourire s'étire sur mes lèvres. J'aime beaucoup trop le chauffer.

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Vous avez compris ce qui vous attend au prochain chapitre 😄
Ça fait un petit moment que je n'ai pas fait de lemon haha bon ça ne me manque pas mais je sais que vous aimez bien 😋

J'espère que vous passez de bonnes fêtes et que le Père Noël vous a gâté 😁

Ma petite collection s'est agrandi avec le coffret blu-ray aujourd'hui 😍😍

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À bientôt pour le prochain chapitre 😘😘😘

Je te Sauverais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant