Chapitre 27 :

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- Tu me dis que t'as faim et tu ne veux même pas de gâteaux.

Je le regarde d'un air blasé, et après c'est lui qui a eu plus de relations que moi.

- Tiens mange !
Il me donne une madeleine, faut toujours qu'il me fasse manger.

Nous étions tous les deux installé dans le canapé. Sauf que moi je voulais autre chose et comme il est crétin, je ne savais pas trop comment lui faire comprendre. J'ai peur qu'il me repousse encore une fois.
On reste dans le silence, il finit de manger et prends la parole.

- Donc... pour nous... t'es sûr ?

Waaaaw mais !
Bon ... Je lui fait un baiser sur le coin de la bouche.

- Tu veux toujours une amitié entre nous ?
- Ou...Oui.

Je recommence mais cette fois près de son oeil.

- Et maintenant ?

Son regard s'éclaire, ouiii, il a compris je crois.
- Absolument.

Je le prends par le col, et l'embrasse langoureusement, cette fois c'est moi qui mène la danse avant de nous séparer.

- Tu as faim ?
- J'ai très faim. Depuis trop longtemps.

Je prends trop la confiance tout à coup. Bien sûr maintenant que j'ai remarqué mon audace, mon visage est bien chaud.
- T'es beaucoup trop mignon.

Et toi tu es beaucoup trop sexy.
Il m'allonge sur le canapé et se place au dessus de moi.

- J'en ai envie depuis longtemps Izuku, depuis genre la fois où je t'ai regardé dormir au 1er Janvier.
- Pourtant t'es pas super réactif.
- Tu vas voir si je suis pas réactif.

Il s'attaque à mon cou, ce qui me fait rire.
- Ça te fait rire ?
- Hum hum non non je suis juste nerveux c'est tout.
- Tu l'as jamais fait ?
-... Non ... Mais après oui.
- T'en es sûr ?
- Mais ouii roooh, je te veux depuis qu'on a dormi ensemble donc oui. Tu veux casser l'ambiance c'est ça ?

Pour toute réponse j'ai un Shoto qui m'embrasse, nos langues se rencontrent et jouent ensemble. Ce qui nous laisse à bout de souffle.
Il descend dans mon cou et me marque, ce qui me fait pousser de légers gémissements.

Je passe une de mes mains le long de son dos.
Je ne cherche pas plus et lui enlève son haut, comme je l'avais pensé, il est bien bâti, ses pectoraux et ses abdos sont finement dessinés, ce qui est totalement injuste vu tout ce qu'il mange.
Mes doigts s'attardent et dessinent son corps, je suis fasciné, jusqu'à ce que je remarque quelques cicatrices, elles sont petites, pas très flagrantes mais elles sont présentes.

- Izu ? Ça va pas ?

C'est vrai, il ne sait pas que je suis au courant de certaines choses à propos de son père.
- C'est rien.

J'échange nos places et je m'emploie à embrasser ce magnifique torse qui a certainement subit plus de douleurs que d'amour, et ça maintenant c'est mon rôle de lui en donner.
Il enlève mon haut, on se découvre, on se touche, on s'embrasse. Cela dure un moment, mais j'en veux plus et je sens bien que lui aussi, nos gestes se font moins doux, nos baisers deviennent plus intenses, plus mordant.

- Ma chambre, je ne sais pas quand ma mère peut rentrer et on sera plus à l'aise.

Comme j'étais revenu sous lui, je mets mes jambes autour de sa taille, et il se lève, moi accroché à lui, je ne veux pas perdre pendant un seul instant le contact avec l'homme que j'aime.

Il me dépose dans notre lit.

- Maintenant laisse moi faire, je veux te faire plaisir.
- Mais toi ?
- Moi aussi j'en aurais ne t'inquiète pas.

Je te Sauverais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant