Chapitre 32 :

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- Izuku mon chéri, il faut que nous ayons une petite discussion.

Oh non je le sens mal .... Ce matin, j'avais un peu oublié qu'elle ne travaillait pas et on ne peut pas dire que la matinée ait bien commencé.

- Maman, Shoto va arriver, on ne peut pas remettre cela à plus tard.
- Justement, il en est le sujet.
- ... Ah bon ?

J'en étais sûr.
- Vous vous faites du mal ?
- Pardon ?
- Tu crois que je n'ai pas vu vos marques ce matin malgré le fait que c'était très... embarrassant.
- Non tu te fais des idées.

Nous sommes juste de gros sadiques qui aimons nous  faire du mal.

- Tu l'as frappé ?
- Quoi ?

Des images de la nuit dernière refont surface. Je ne m'aurais jamais cru capable de faire ça mais c'était si ban- excitant.

- ...ku ? Je te parle !!
- Hein ? Quoi ? Oui pardon.
- La voisine t'as vu donner une gifle à Shoto hier et vous a entendu vous disputer.
- Elle s'est faite des idées.

C'était juste une caresse un peu violente et une conversation animée. Ne me dites pas que j'ai pensé à la manière d'un mari violent... Je ne suis pas du tout comme ça en vrai. J'ai honte.

- Je ne veux plus qu'il vienne à la maison pour le moment.
- Tu ne peux pas me faire ça Maman !!!
- Écoute Izuku, déjà imaginer que mon fils ai une vie sexuelle active est non seulement compliqué mais en plus vous n'êtes pas discret et je vous ai vu sous la douche ce matin.
- Mais j'avais oublié que tu étais en congés aujourd'hui... On sera plus discret, non on ne fera plus rien mais s'il te plait ne l'empêche pas de venir à la maison.
- Ma décision est prise, vous n'aurez qu'à faire vos... petites affaires chez lui... Et je n'aime pas la relation que vous entretenez.

Merveilleux, surtout qu'on ne peut pas aller chez lui, à cause de son père...

- Mais je m'en fiche que tu approuves ou pas notre relation, c'est la nôtre et tu n'as rien à redire.
- Fais attention à tes paroles Izuku, je suis ta mère.
- Et alors ça ne te donne pas tous les droits. Shoto est l'homme que j'aime, que tu sois contente ou pas, ça m'est égal. Si tu ne veux plus que je le vois alors je partirai.
- Ne dis pas n'importe quoi, tu vas trop loin.
- C'est toi qui va trop loin.
- Et arrête de me répondre, tu ne le faisait pas avant.
- Parce qu'avant je m'en fichais, parce que grâce à lui je me permet de m'affirmer, parce que tu veux me priver de lui mais tu si crois que je vais être un gentil garçon et dire oui pour te faire plaisir, tu te trompe lourdement. Jamais tu m'entends tu ne m'empêchera de voir Shoto.
- Ne me pousse pas à bout Izuku, je ne veux pas que tu entretienne ce genre de relation tordu avec qui que ce soit.
- Mais c'est ma vie !!!! Ah bah tiens le voilà tu pourras lui dire de vive voix !!

On venait de sonner à la porte, je m'empresse d'aller l'ouvrir,

- J'ai l'impression d'arriver au mauvais moment...
- Ma mère a quelque chose à te dire.
- Attends Izu...

Il s'approche de ma mère,

- Je voulais encore m'excuser pour ce matin, c'était totalement inapproprié et embarrassant, je vous prie encore une fois d'accepter mes excuses Madame Midoriya.
- J'accepte tes excuses mais tu ne viendras plus à la maison pour le moment.
- Je comprends et j'accepte votre décision Madame.
- Mais !
- Estimez-vous heureux que je ne vous interdise pas de vous voir tout court.
- Vous avez raison.
- Mais ! Il ne faut pas qu'on se laisse faire Shoto.
- Je ne peux pas aller contre la décision de ta mère, c'est sa maison, c'est elle qui décide.

Mais non !!! C'est le seul endroit où on peut être ensemble !!!

- Vous me permettez d'emmener Izuku pour le reste de la journée ?

Je te Sauverais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant