parti 1

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Alimatou Zarya

Aujourd'hui je me suis réveillé avec des courbatures partout sur le corps et tout ça à cause de qui ?  Ma petite soeur Ndeye Maguette, Magui. Comme je ne l'aime pas cette chipie. Hier après avoir fini de faire le ménage, je me suis dis que j'allais me reposé un peu avant de faire la vaisselle car j'étais fatigué.

Couché sur mon lit en somnolant j'ai senti quelque chose de froid sur mon visage et je sursautais de frayeur , essayant de reprendre mes esprits avec tout le mal du monde et qui je voyais  ?  Magui devant moi avec une tasse en main en souriant narcissique .

Moi: non mais tu es folle ? Dis-je en criant.

Magui : répond à ma mère lawakh sthiipp. Dit-elle avec ses manières de petite chienne.

J'étais tellement sur les nerfs que ma main était parti toute seule et s'était abattu sur sa joue. Elle cria tellement fort que j'avais cru perdre mes tympans, ses cris avaient alerté sa sorcière de mère qui est la mienne.

Maman: non mais que ce passe t-il ici, Magui pourquoi tu pleure ?

Magui : c'est Ali je lui ai dit que tu l'appelait et elle m'a giflé. Dit-elle en pleurant de plus belle.

Moi: menteuse..

Maman: ta gueule toi, qui t'a donné le droit de la frapper hein, bâtarde, c'est ma fille que tu frappe petite mégère . Avait-elle dit en criant.

Moi: je suis aussi ta fille. Criais- je à  mon tour.

Maman: c'est sur moi que tu crie hein. Avait t'elle avant de se ruer sur moi et les coups pleuvaient de partout.

Elle avait ensuite demandé à Magui de lui donné de quoi me refaire le portrait et elle a amené le fouet de papa avec laquelle il me frappait ce vaurien sthiipp. Je me demandais même s'ils etaient mes parents tellement ils me faisaient vivre la misère, pourtant je ressemblais tellement à ma mère mais bon .

Une fois fatigué de me frapper , Elle sort de ma chambre avec sa peste de fille, sans pour autant me dire ce qu'elle me voulais sthhiipp. J'en suis sûre qu'elle voulais seulement me frapper vielle sorcière.

Bon faut que je me lève avant qu'elle ne vienne pour faire son passe temps favori, c'est à dire, me tabasser !

C'est drôle non, à vingt ans, je me fais frapper chaque jour, pour du tout et du n'importe quoi. Je partirai bien de la maison si je pouvais mais ce n'est pas le cas. Je ne connais pas la famille de ma mère et celle de mon père ne nous aimes pas, ma mère et moi. Mais bon c'est pas mon problème qu'ils m'aiment ou pas, c'est pas eux qui vont m'empêcher de vivre hein, même si ma vie se résume en un seul mot : tabasser .

Après le ménage je me suis préparé pour aller chez Salimara Diop, ma meilleure amie depuis maintenant cinq ans. Elle a toujours été la et ne m'a jamais jugé. Elle es-tu au courant de ce que je vis avec mes parents et elle me soutien comme tout vraie amie quoi.

Je descend pour sortir et trouve ma mère et ma petite soeur devant la télé.

Moi: maman je sors.

Maman: Yangui tiagatou dji ( tu pars faire ta pute) . Dit-elle amèrement.

Moi: waw dama beug nga âme seut ( oui je veux que tu aie un petit fils) bon ciao. Dis-je avant de sortir de la maison.

Me dites pas que je suis impolie même si c'est vrai, mais tout est de sa faute. Je la respectais et la craignais mais depuis que j'ai su une de ses secrets, elle a tout perdu venant de moi, le respect, l'estime et même la crainte. J'arrive chez Saly et trouve sa mère dans le salon avec son petit frère Hakim 16ans mon petit mari, je les salue et taquine Hakim avant que sa mère me dit que Saly était dans sa chambre. Je pars et la trouve sur son lit, écouteurs aux oreilles, je saute sur le lit ce qui la fait sursauter. J'éclate de rire face à son visage décomposé.

Saly: putain tu m'a fait peur ta race. Dit-elle en se tenant la poitrine.

Moi: mdr alors ça dit quoi et les hommes ?

Saly: sava, les hommes sont là, ne servent à rien à part te casser les oreilles avec des appels incessants et toi.

Les hommes ne servent à rien frère, à par parler et mentir, ils ne savent rien faire et quand je vois une fille pleurer pour un homme ou se battre pour eux parce qu'elles sont soit disant amoureuse, j'ai tellement envie de leurs niquer leurs têtes sthiipp.

Moi: je suis lesbienne. Dis-je avec tout mon sérieux.

Saly: QUOI les quoi. Dit-elle en ouvrant grand les yeux.

J'eclate de rire, ah non celle la, elle m'a tué cette folle. Je l'ai une fois dit à un gars qui me tournait autour et depuis je ne l'ai plus revu MDR.

Moi: tu sais qu' avec les hommes moy lolou, tu ne veut pas sortir khana ? On pars à la plage ?

Saly: d'accord je vais demander à maman. Dit-elle avant de sortir de la chambre.

Elle revient quelques minutes après et me dit que c'est bon. On part direction la plage des parcelles assainies, dès qu'on arrive les sabotages commencent. Les footballeurs avec leur caleçons qui puent et les filles leurs maillots de bain qui ne te donne pas envie de te baigner. J'ai tellement rit et on a fini par rentrer chacune chez soi. Arrivé chez moi, je trouve mon père dans le salon, assis tout seul, je ne le salut pas et trace ma route mais faut qu'il l'ouvre tss.

Papa: tu était ou petite dévergondée ? Dit-il me regardant avec dédain.

Moi: dehors khana ça ne ce voit pas ? Sthiipp. Dis-je avant de monter dans ma chambre.

May wakh mouy diay kilifeu, Bo khamone lissa diabar didèf si sa guinaw dinga règlè ( si tu savais ce que ta femme fait derrière ton dos, tu restera tranquille).

Je me suis changé , je prend mon dîné avant d'aller au lit espérant que demain sera une journée meilleure.

Alors...

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😇😇😇

La Soeur De Ma Mère Where stories live. Discover now