WILSON (TERMINÉ) TOME 1

52.

Je ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez moi ou même chez ma famille. Si j'aurai aimé avoir une autre famille que celle que j'ai ? Non. J'aime ma famille, j'aime savoir à quel point ces gens-là m'aiment, j'aime savoir qu'à chaque connerie j'aurai le droit à une morale ou même une punition. Faut se l'avouer j'aime ses grands malades, j'aime leurs caractères, leurs façons d'être mais surtout je les aime tout simplement. Je n'arriverais pas à vivre sans eux. Je crois qu'au fond de nous, on ressent tout ça. Même si on est très en colère contre eux, maison arrive toujours à les pardonnés. Comme j'ai fait pour mon père, il m'a quand même abandonnée alors que j'étais sur un lit d'hôpital en luttant pour vivre alors qu'il se fessais juger, il a bien oublié de me prévenir que j'avais un frère autre que Aaron. Mais voilà, je lui pardonne car non seulement c'est mon père mais aussi car je l'aime.

J'entre dans la chambre de mes frères car il est impossible pour moi de dormir seule. Je n'ai même pas frappé comme toujours puis je me couche entre mes frères qui me regardent comme si je venais d'une autre planète. Ce qui peut être vrai.

- Si je me souviens bien tu as une chambre à toi toute seule. Dit Aaron
- Je sais, mais je préfère être avec vous.
- Ok, accouche. Di Lorenzo en déposant son livre.
- Tu lis toi maintenant ? Demandais-je pour changer de sujet.
- Accouche ou je te jette dehors. Dit-il méchamment.
- Très bien, mais sache que tu ne me fais pas peur du tout.

Ils se mettent à rire, je comprends pas pourquoi d'ailleurs, je n'ai rien dit de drôle.

- Vous pensez que je dois pardonner à Felipe ? Demandai-je doucement par peur qu'ils me crient dessus.
- Je ne sais pas, tu l'aime ? Demande Aaron
- Tu connais la réponse à cette question. Dis-je en soufflant
- Oui mais l'aime-tu au point de lui pardonner ? Demande Lorenzo
- C'est quoi ses questions à la con ? Je veux juste que vous me dites oui ou non.

Aaron levé la tête tout comme Lorenzo. Le cas est devenu grave, lorsque mon jumeau me regarde très sérieusement je sais d'avance qu'il va me faire la morale comme pas possible.

- Tu veux notre aide oui ou non ? Demande Lorenzo
- Oui
- Alors tu vas répondre aux questions.
- Très bien, dis-je en soufflant. Je l'aime comme une folle mais je ne sais pas si je suis capable de lui pardonner. Il a fait le mort. Vous imaginez. Le mort !!! Ce n'est pas comme ci il avait embrassé une autre meuf ou qu'on c'était engueuler comme des bêtes. Non, la pour le coup il a mis la barre très haute. Il a joué le mort. Je l'ai vue mourir devant moi, j'ai vue maman lui tirer dessus et je vais vous dire, c'était la pire scène que je n'ai jamais vue de toute ma vie. J'ai cru mourir, non je suis morte en même temps que lui, du moins une grande partie de moi est morte. Je ne sais absolument pas quoi faire, il dit m'aimer et je le crois attention je ne dis pas le contraire mais il m'a abandonné. Encore une fois et j'en ai marre. J'ai l'impression qu'il se joue de moi, qu'on joue au chat et à la souris et c'est énervant. Je me sens délaisser, comme si j'étais un jouer entre ses mains. Je lui ai pardonné une fois, lorsqu'il est parti et que pendant un an je n'ai eu aucune nouvelle de lui mais là sincèrement j'en sais rien.

Je reprends mon souffle, mon dieu que ça fait du bien. Mes frères me regardent très sérieusement.

- Ok .... Di Lorenzo
- Ok ? C'est tout ce que tu trouves à dire ?
- Ce n'est pas ce qu'il voulait dire ! Ecoute princesse, je sais que c'est dure pour toi, que dans ton cerveau c'est la pagaille mais sache que nous sommes là pour toi. Quoi que tu décides tu le sais hein ?
- Oui je le sais, mais là j'ai besoin de votre opinion sur la situation car je crois que si je ne trouve pas très vite une porte de sortie je vais devenir dingue.
- Ok, calme toi frangine. Regarde-nous.

Mes frères sont assis face à moi. Ils me prennent la main et j'ai l'impression que même si toute les merdes du monde me tombaient dessus en ce moment même ils me protégeront.