WILSON (TERMINÉ) TOME 1

49.

Nous roulons depuis plus de trois heures, je ne sens plus aucun membres de mon corps. Les mains attachées derrière le dos j'ai l'impression que ma circulation est de plus en plus mauvaise.

- Retire moi cette Merde j'ai super mal. Dis je en bougeant dans tout les sens.
- Ca fais au moins dix fois que tu me répète la même phrase.
- Car j'ai mal.

Il souffle, puis m'ordonne de me retourner, il sors un petit couteau de sa poche puis retirer cette Merde qui me tuais petit à petit.
Je me masse les poignets puis je me reconcentre sur la route. J'ai envie de mémoriser le chemin, on sais jamais, je peut toujours réussi à m'enfuir puis j'arriverais à dire aux autres ou je suis.

Quelques kilomètres plus tard, Robin s'arrête et me fait sortir de la voiture. Toujours l'arme colle contre mon dos j'avance vers un immeuble assez délabré, mais qu'est ce qu'on fou la ? J'ai eu le droit à la maison toute degeulasse Mais je sens que cet appartement n'est pas mieux.

Il ouvre la porte d'entrée grâce à un code que je n'ai pas réussi à voir puis nous montons quelques marches. C'est bien ce que je craignais, tout est degeulasse, il y a des seringues un peu partout, c'est noir alors que je pense que le sol était blanc, il y a une odeur assez étrange puis il y a des rats ! Oui des Rats vous avez bien lu !!

J'entre dans l'appartement qui pue, Robin m'ordonne de m'assoir sur le canapé. Je l'installe doucement car je ne sais pas ce qu'il y a á l'intérieur ! Vue l'état de l'appartement je m'attend à ce que un rat ou une souris en sorte.

- Si tu bouge, tu est morte compris ?

Il crois vraiment qu'il fait peur ? J'hoche tout de même la tête car je tiens à ma vie. Plus je regarde Robin plus je me demande comment il a fait  pour se retrouver ici. C'est vrai quoi, il ressemble plus à un petit garçon plutôt qu'à un traitre. Mais les apparences sont trompeuses, la preuve est juste devant moi.

Robin sort son téléphone puis continue la conversation en russe, je vous assure que je ne comprend toujours pas. Une fois qu'il fini, il me regarde.

- Je vais avoir besoin de ton aide.
- Pour ?
- Je dois faire sortir Vlad Strikof.
- Je suis censée savoir qui est ce mec ?
- C'est un mafieux, arrêté il y a environ trois semaines.
- Pourquoi je t'aiderai ?
- À cause de ca !

Il me tend une enveloppe, je l'ouvre et y retire le contenue. C'est une photo de la famille d'Hernandez. Vous savez mon oncle qui voulais me tuer avant même de savoir qui j'étais ?

Bah je me retrouve avec une photo de lui en tenant sa fille sans ses bras. Il a l'air tellement heureux sur cette photo que ca me fais sourire. Ils me manquent, même si nous n'avons jamais été très proche, Mais il m'a quand même sauvé la vie. C'est lui qui a dit á Lorenzo qui j'étais, pour qu'il puisse me protéger.

- Je n'y suis pour rien, je ne voulais même pas te mêler à cela. Mais mon patron á entendu parler de toi.

Je me frotte le visage, le choix est vite fait. Je dois sauver la famille de Hernandez et libérer ce Vlad je ne sais quoi.

- Dit moi tout ce que tu as,

Peter Pan á l'air choqué de ce que je viens dire. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que j'accepte. Il se lève puis part chercher des documents qu'il me donne. Toujours en silence, je détaille le dossier, je dois tout savoir, absolument tout. Rien ne peut m'échapper car un tout petit détail peut faire toute la différence.

Ça doit faire je ne sais combien de temps que je suis penchée sur ce dossier qui est très long. J'ai tout de même dit á Peter Pan qu'il était hors de question que je dorme dans cette poubelle. Ça doit faire dix minutes qu'il est au téléphone pour nous trouver un hôtel.