Chapitre 11

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Je redoutais ce nouveau jeu à passer, j'avais l'impression que, depuis le début de ce cauchemar, les épreuves étaient de plus en plus difficiles. Toutes les images me revenaient en tête. Cet homme vêtu de noir venu nous capturer ma famille et moi dans notre chalet, l'homme nommé Vincent que nous avons nous même tué avec Juliette et cette personne ressemblant étrangement à ma sœur et que nous avons tué aussi. Tous ces souvenirs continuait à me faire froid dans le dos. Mais je pense que nous réalisions pas, Juliette et moi, que nous avons tués deux pauvres innocents pour rester en vie.
Je continuais d'avancer jusqu'à ce que je puisse arriver dans l'autre pièce. Juliette me demandais plusieurs fois ce que je pouvais percevoir dans cette pièce. Mais celle-ci ressemblait beaucoup à de la nature et la lumière à celle du soleil. C'était quand même étrange de se sentir dans une pièce alors que c'était la nature. Mais ce n'était pas la nature. Bref je m'égare.
C'était une pièce décorée d'un arbre vert et d'un bâtiment assez haut. C'était une pièce totalement différente de toutes les autres. Elle était moins lugubre, moins sale et beaucoup plus joyeuse. Juliette et moi étions tellement éblouis par la beauté de cette décoration que nous en restions sans voix. J'étais bouche bée, je ne pensais même plus à toutes ces morts ni toutes ces atrocités que nous avions pu vivre depuis quelques jour maintenant. Mais bien sûr, rien ne peut être beau et joyeux tant que nous étions bloqués dans ce labyrinthe mortuaire. Je voyais une silhouette se tenir sur le toit du bâtiment. Cette personne se tenait tel une personne voulant se suicider. Je ne pouvais pas la laisser faire, pas la laisser mourir. Par contre si c'était le tueur, la je ne l'empêcherait pas de se tuer.
"Qui êtes vous ?" cria Juliette d'une voix qui se fit répéter par un écho.
"Et vous hein ? Je ne veux plus continuer dans cette situation ! Cette homme m'y a obligé ! M'a obligé à tuer toutes ces personnes dans des jeux macabres et sanglants! Je me suis retrouvé ici après m'être endormi alors peut être bien que le suicide est ma destinée. Je ne veux pas vous tuer aussi. Je veux vous laisser en vie et je préfère ne plus penser à tout cela." Sanglotât la silhouette.
Il était dans le même cas que nous ! Il était le joueur de ces tueries exactement comme nous! Il pouvait nous aider. Il savait peut être d'autres choses et pouvait nous orienter sur nos choix.
"Ne sautez pas ! Nous sommes dans le même cas que vous ! S'il vous plaît écoutez nous! Nous sommes aussi des joueurs de ce jeux! On peux vous aider comme vous pouvez nous aider !" Lui lançais- je.
"Mais oui c'est ça, vous pensez que je vous crois? Je le sais très bien que vous êtes encore un piège créées sur mesure par ce tueur donc maintenant laisser moi mourir en paix sales abrutis." Pleura-t-il.
Il sauta du bâtiment. Je me sentais horriblement coupable pensais que j'aurais pu lui en empêcher. Le corps continuer de voler dans les airs et s'approchait de plus en plus du sol. Quelques secondes plus tard, il s'écrasa avec un tel fracas que le corps explosa. J'avais du sang sur mon visage et sur tout mon corps tout comme Juliette que elle avait les larmes aux yeux. Mais pourquoi tout cela nous arrivait à nous ? Pourquoi nous avions été choisis ?
Je ne savais pas quel entait l'intérêt de cette pièce. Pourquoi le tueur nous aurait attiré ici ?
J'en restais encore confus. Avec Juliette, nous cherchions d'autres possibilités d'échappatoire mais aucun résultat.
J'entendis, en frappant quelques murs, que un seul faisait un bruit plus sourd et donc était plus creux. Je décidais donc de la frapper de toutes mes forces mais mon doigt continuait à me faire extrêmement mal même si l'hémorragie c'était stoppée.
Je demandais donc à Juliette de casser ce mur. Petit à petit nous commencions à y arriver, voyant le mur se fissurer de plus en plus.
Une fois un assez grand trou formé dans celui ci, nous nous introduisons dans une nouvelle pièce mais cette fois beaucoup plus ombre que d'habitude, a vrai dire elle était vraiment noire et nous ne pouvions rien distinguer du tout. Aussi bizarre que cela puisse paraître, une fois tous les deux rentrés dans la pièce, le mur que nous avions cassé auparavant se reformait petit à petit. Mais le mur s'était reconstitué. Nous ne voyions rien à part du noir. La fatigue se faisait ressentir et Juliette et moi s'endormirent paisiblement l'un à côté de l'autre.
À ce moment là, je rêvais de cet homme qui c'était suicidé plus tôt dans la journée. Il m'avait apporté la preuve que nous étions pas les seuls à jouer à ces jeux macabres.  Il y avait bien d'autres personnes... Mais qui ?
Je me réveillais dans un autre endroit avec Juliette à mes côtés. Je sentais son parfum à la fraise qu'elle mettais tous les matins et qu'elle adorait tant. Je pouvais distinguer des voix me parler. Des voix très familières. Après avoir identifié ces trois voix, je restais sans voix.
Ces voix étaient celles de mon père, de ma mère, et de ma sœur !

L.P.A.VWhere stories live. Discover now