Chapitre 4

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J'étais encore une fois confronté à cet homme inconnu qui ne cesse de m'appeler. Je me posais énormément de questions. Devais-je répondre ou pas. Mes parents n'étaient pas au courant de ce qu'il se passait alors si je mets en haut parleur devant eux ils allaient directement comprendre. Je les avertis donc que je devais aller aux toilettes. Ma cousine, l'air surprise fût semblant d'avoir une envie pressante elle aussi. Ca tombe bien. Les toilettes étaient mixtes, ce que je n'avais d'ailleurs jamais vu de toute ma vie. Juliette et moi courions vers les fameuses toilettes avant que le téléphone ne cesse de sonner. 
Je m'assis sur un petit banc à proximité du bâtiment et décrochais enfin. Une vois de femme se fit entendre. 

"Bonjour, avez vous une assurance vie ? Si non, veuillez jeter un petit coup d'œil a nos offres !"

Nous nous regardons l'air stupide. Nous eu avons si peur, pour au final nous rendre compte que c'était une pub pour une assurance.

Juliette tendis son bras fin pour récupérer le téléphone et raccrocher. Mais, au moment de prendre le téléphone, la voix de la femme s'arrêtait et laissait place à un cri strident. La femme suppliait quelqu'un d'arrêter. Puis on entendis comme si la femme se prenait le bureau dans le tête, comme si quelqu'un la frappait avec quelque chose de solide. Tout s'arrêta et des grésillements se firent entendre et un homme commençait à parler : 

" Faites attention, je vous aurez prévenu." Et là plus rien, plus aucun bruit et plus aucun grésillement. Trois bips apparaissait ce qui signifiait que l'interlocuteur avait raccrochait. 

Je n'avais plus aucun moyen, je tremblais et j'avais mal au ventre. Juliette se levais et me faisait signe de la suivre. Je me levais pour la suivre. Je n'étais vraiment pas bien et j'avais du mal a rester debout. 

Nous rentrons tous dans le restaurant. Une vielle dame nous reçois et nous installe sur une petite table mal lavée. Un vieil homme sorti de la cuisine du restaurant. En passant devant notre table, il nous déposa une carte chacun. En choisissant mon plat, je vis sur les écritures un mot coloriés, comme quand on se trompe dans une dictée et que l'on barre le celui-ci. En dessous je vis quelques lettres écrites à la main différemment à toute la carte qui était imprimée. Ces mots ne voulaient totalement rien dire, en tout cas pour moi car ce n'était pas dans ma langue. Ces mots étaient écrits en symbole. Je sorti mon téléphone et ouvrit mon application pour traduire des mots en prenant des photographies de mon texte. Je mettais mon téléphone au dessus du texte et là je vis que c'était en fait marqué " ne pas ouvrir ". Je fermais ma carte et ne regardais même pas ce que je voulais. Le vieil homme arrivait pour nous prendre les commandes. Je répondis que je ne voulais rien et ma mère me fit une grimace. 


Une fois toute ma famille rassasiée, nous reprîmes la route, il nous restait plus qu'une heure de route. 

Je m'étais assoupi. Je n'avais pas vu le temps passer et on était enfin arrivé. Mon père me réveillais et me demandais d'aider les autres à monter les bagages dans notre chalet. Ma cousine venait à peine de rentrer dedans qu'elle était déjà époustouflée par la grandeur de celui-ci. Elle allait à l'étage pour voir notre chambre et moi je parti dans le sens opposé pour aller poser les affaires de salle de bains dans la chambre de mes parents. La chambre était plongée dans le noir complet et plus mes yeux s'habituaient au noir de cette pièce, plus je pouvait distinguer une silhouette. Une silhouette fine avec des cheveux assez longs sur la tête. 

Un frisson parcouru mon dos. Je ne pouvais plus bouger, j'avais tout simplement l'impression d'être dans mon cauchemar de la nuit précédente. J'avais la même sensation d'être envoûté par cette personne. Pourtant il fallait que je recule car elle s'approchait dangereusement de moi. Ma mère arriva et alluma la lumière. L'ombre disparue. 

"Mais qu'est ce que tu fais planté ici ! Allez ! Va aider les autres!" 

Elle partit et je commençais à ranger les gels de douche dans la salle de bain. En passant devant le lit de mes parents, je vis quelque chose sous la couverture qui faisait un relief. Pris par l'angoisse de voir ce que c'est, je soulevais la couverture et vis une boite avec des lettres gravées sur celle-ci : 

L.P.A.V

L.P.A.VWhere stories live. Discover now