Chapitre 9

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Je restais sans voix. Je ne pouvais même pas imaginer ma sœur enfermée dans une cage en verre tel un animal que l'on voit au zoo. Je n'arrivais plus à bouger. Les larmes me montaient aux yeux et mon cœur palpitait. Mon esprit était rempli de dégoût, de rage. Cet homme cruel part trop loin dans ces délires macabres.

J'avais quand même au fond de moi une petite espérance. Après tout nous avions été shootés au gaz donc Juliette pouvait facilement s'imaginer des films ou même quelqu'un...
J'aperçus à ce moment précis un petit bouton près de la fissure dans laquelle Juliette prétendais avoir vu ma sœur. Je n'osais pas regarder dans ce petit trou formé dans le mur car je ne voulais pas voir ma sœur souffrir.

Je tapais l'épaule de Juliette puis lui montrais le petit bouton qui dépassait légèrement du mur en face de nous.
Elle s'avança lentement puis, avec son doigt tout tremblent hésita à appuyer sur celui ci
Juliette ferma ses yeux tel une personne ayant peur de ce qui allait lui arriver. Après tout. Peut être que c'était un piège ? Et puis on pouvait s'attendre à tout avec cet homme.

Finalement elle se lança et le bouton fit un petit bruit.

Rien ne se passait pendant quelques minutes. C'était d'ailleurs trois interminables minutes. Mais, une fois ce temps écoulé, un bruit assourdissant fit son apparition. Le mur se soulevait de plus en plus ce qui laissait les rayons de lumières passer petit à petit. La poussière nous faisait éternuer.

Le mur ouvert complètement, j'étais ébloui. Cela faisait longtemps que je n'avais vu de lumière aussi forte. Nous commencions à avancer dans la nouvelle pièce. Je ne pouvais toujours rien voir à cause de la poussière et de la lumière mais je commençais quand même à percevoir un son. Un son effroyable qui me fit un frisson glacé dans le dos. Ce bruit ressemblait à des cris étouffés par des murs ou même une boite en verre dans ce cas là...
La poussière retombait lentement sur le sol ce qui me permis de voir le reste de l'immense pièce morbide. Je pouvais constater à mon grand désespoir la grande boite en verre posée sur une estrade. Plus je me rapprochais, plus je pouvais voir une silhouette dans celle-ci. Elle se débattait et je priais pour que ce ne soit pas ma sœur.

Je tombais par terre, pleurais et m'agenouillais priant pour qu'il ne lui arrive rien. Dans cette boite, se trouvait ma sœur attachée aux mains et aux pieds.
Je me relevais et vis Juliette se décomposer. Des cernes de peur se dessinèrent en dessous de ses yeux. On faisait les cent pas essayant à penser à un échappatoire pour ma sœur.
Je lui expliquais que tout allais bien se passer et que rien ne lui arriverait. Bien sûr il pouvait facilement lui arriver quelque chose vu ce qu'il nous a fait endurer. Une petite télé que je n'avais d'ailleurs pas aperçu en entrant dans cette pièce, commençait à émettre des grésillement comme lorsqu'on cherchais une chaîne télévisée sut les TV d'avant.
Je percevais sur l'écran une petite tête. J'allais enfin pouvoir connaître l'identité du tueur mais à mon grand désespoir ce n'était juste qu'une simple et horrifique poupée
" Bonjour Morgan, tu veux jouer à un jeu ? Ta sœur est enfermée dans cette cage en verre comme tu as pu le constater.  Tu veux la faire sortir de là? Si oui alors tu dois glisser ta main dans la petite boite placée à coté de la boite géante et tu verras ce qui se passeras. Alors Antoine ? Vivre ou mourir. A toi de choisir. "
J'avais l'impression d'être rentré dans le film d'horreur "Saw". Mais plus le temps pour cogiter. Il fallait que je sauve ma sœur de cet endroit maudit. Un compte à rebours de 60 secondes se mit en route. Je m'approchais de la petite boite noire en ordonnant à Juliette de ne pas bouger au cas ou tout cela ne serait qu'un simple piège.
Ma sœur me suppliait de l'aider,  criait de toutes ces forces. Je savais qu'elle criait beaucoup mais je pouvais a peine entendre sa voix qui était étouffée par les  épaisses vitres ce la cage.
J'hésitais à glisser ma main dans cette boîte... Et après tout pourquoi pas ? Au moment ou j'étais sur le point de mettre ma main dans cette fameuse encoche, je détournais le regards vers ma sœur mais je me rendis vite compte que quelque chose n'était pas normal; elle s'était fait faire, trois jours avant notre départ en vacances, un petit tatouage derrière l'oreille gauche. Mais celui ci n'y était plus.
C'était un piège. Elle n'avait plus son tatouage et j'étais persuadé que ce n'étais pas elle. Je reculais avec rage et rejoignis Juliette.
" Mais qu'est ce que tu fais ?!" s'énerva Juliette
" Ce n'est pas elle ! Elle n'a plus son tatouage ! c'est un piège Juliette ! un piège !"
" tu es sûr ?!"
" oui est confiance en moi" lui demandais-je.

Les 60 secondes étaient enfin écoulés, j'allais assister à un horrible spectacle. Même si cette personne n'était pas ma sœur, tout cela ma faisait beaucoup de peine. Et comment savoir que je ne suis en train de tuer une innocente !?
De l'eau commençait a couler par le haut de la cage. L'individu essayait de casser les vitres mais se fendit vite le poignet. La personne se débattait et essayer de garder un maximum d'air.
Une fois l'eau montée jusqu'à la limite de la cage, la personne commençait à se noyer. Elle essayait de trouver un petit endroit dans lequel de l'air était présent mais rien ne se passait. Une porte qui se trouvait derrière nous s'ouvrit. J'allais quand même voir la personne ayant vécu cet atroce torture. Je regardais encore une fois derrière l'oreille de ma prétendue sœur mais je ne vis encore rien. J'étais soulagé. Son but n'était que de nous affaiblir sans obtenir ce que non voulait, dans ce cas là, ma sœur.

L.P.A.VWhere stories live. Discover now