L.P.A.V

Chapitre 5

Je n'en revenais pas, je n'arrivait pas à m'imaginer que cela serait possible ou même arriverait un jour. Je la fixais et me frotta les yeux avec le revers de mes mains pour voir si tout ça n'était pas un cauchemar.
Bien sûr je reconnu directement cette boite. C'est exactement la même que celle décrite dans l'article sur internet.

Alors c'était peut être ça! C'était une vrai mise en garde. Il ne fallait pas l'ouvrir...

Je pris cet objet précieux entre mes mains et serrais bien fort le couvercle de celle-ci pour éviter qu'elle ne s'ouvre à tout moment. Je couru vers la chambre dans laquelle je dormais avec ma cousine puis je vis Juliette si le lit en train de mettre nos draps.
En me voyant arriver, elle était bouche bée. Elle aussi avait reconnu directement la vieille boite en bois.
"Mais où as tu trouvé ça ! Fait gaffe de ne surtout pas là faire tomber! Le couvercle bouge et n'a pas du tout l'air solide ! "

Elle me fit un geste ordonnant de m'asseoir et de poser la boite sur le matelas. On la prend pour l'examiner plus minutieusement mais aucun autre matériaux à part du bois et du fer n'était présent.

Je me demandais bien qu'est ce qu'était devenu l'homme retrouvé mort. Après tout ce n'est qu'une simple boite... mais je ne vais quand même pas essayer de l'ouvrir ! Vu l'enfer que je vis depuis quelques jours déjà par un simple appel... d'ailleurs je suis sur que l'inconnu voulait me parler de ça. Il me demande en fait de ne pas ouvrir la boite. Je me répète tous ces mots dans ma tête pendant un long moment. C'est donc de la boite dont il voulait parler.
" Il faut la cacher! Imagine si t'es parents tombent dessus! Ils vont sûrement l'ouvrir pour voir ce qu'il y a à l'intérieur ! "

Elle n'avait pas tord. Il fallait que l'on la cache... Mais où? Je ne vois pas. Mes parents connaissent tous les recoins de cette maison.
Juliette et moi réfléchissions pour trouver un endroit dans lequel nous serons sur que personne n'y mettra les pieds.

Ça y est ! J'avais enfin trouvé. Dans la chambre de mes parents, il y avait plein de couvertures dont on ne se servait plus depuis au moins dix ans.
Je me dirigeais donc vers la chambre de mes parents et ouvrit l'armoire. En effet toutes les couvertures étaient très poussiéreuses. Je mis donc tout en haut de la pile de linge ma petite boite en bois. Je refermais le placard et parti rejoindre Juliette.

Mes parents m'appelèrent pour manger. Je pris Juliette par le bras pour l'emmener avec moi. Je m'asseyais à côté de ma cousine comme d'habitude et nous commencions à manger. 
Ce repas était délicieux. Je n'en avait jamais mangé aussi bon que celui-ci. En même temps, c'est de la pizza...
Tout le monde avait enfin terminé. Je demandais donc à mes parents de me lever de table avec Juliette.

Nous étions sur le lit, comme à notre habitude, nous nous racontions des histoires sur notre vies, des moments très gênants et des moments dans lesquels nous avions eu des peurs pour rien. On adorait parler de choses comme ça, surtout quand on discutait des élèves bizarre de notre classe. C'est vraiment le plus drôle.
Tout se passait pour le mieux depuis maintenant deux heures. Mais comme le calme ne dure jamais, un bruit retenti dans la maison. Je regardais l'heure. Il était à peine vingt-deux heures et mes parents ne dorment pas à cet heure là. Puis, quelques secondes plus tard, j'entendis mon père chuchoter " et merde c'est pas vrai ! Qu'est ce que ça fait là ça! "

Cette phrase? Je n'y avais même pas prêté attention.

Mes paupières devenaient de plus en plus lourdes... Je tombais dans un sommeil que je ne pus décrire. Ce n'était pas un sommeil normal ni un bon sommeil.
Je vis un homme s'approcher de moi avec la boite que j'avais cachée dans dans main et le je vis qu'elle était ouverte. Je paniquais mais me calmais vite. Je reconnaissais cet homme et  après maintes réflexions je savais qui c'était. C'était bien celui dans mon dernier cauchemar. J'en déduisais donc que j'étais en plein cauchemar. Je laissais celui-ci se terminé dans le plus grande calme.

Je me réveillais enfin de cet enfer. J'avais bien raison, c'était bien un cauchemar. Heureusement que je ne m'étais pas trompé car sinon j'aurais terminé coupé en rondelle.

Je regardais ma montre mais javais dû la perdre dans mon lit pendant la nuit. Mais je bougeais tellement pour la chercher que je réveillais Juliette. Elle se frottait les yeux pour y voir quelque chose et me demanda ce que je faisais. Puis tout d'un coup, je vis sur le poignet de Juliette ma montre.

" Tiens je ne savais pas que c'était moi qui l'avait ta mon..."

Un énorme bruit assourdissant la coupa et, comme hier, on entendit mon père crier " et merde ! encore une fois ! mais pourquoi elle ne fait que tomber celle là! Je ne l'ai même pas touché ! Mais attends.... MORGAN DESCENDS TOUT DE SUITE!  JE N'EN PEUX PLUS CA FAIT DEUX FOIS !"

Juliette et moi descendirent en trombe arrivé en bas, Juliette s'arrêta et me serra le poignet. Je la regardais d'un air interrogateur. Elle me montrait ce qu'elle voyait de si horrible en me faisant un petit mouvement de menton. Je tournais donc ma tête lentement. Dès que je vis ce désastre, c'était à mon tour de serrer le poignet de Juliette.

La boite était au sol et le couvercle était à l'autre bout de la pièce. On y était. La boîte, et ça devait arriver un jour, était malheureusement OUVERTE.