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                   «Salut Georgie, salua la jeune femme blonde, debout devant la porte.»

Harrison ferma la porte derrière lui et embrassa tendrement sa petite amie postée devant lui. Il retira son veston et partit dans la cuisine prendre une bouteille en verre de Coca-Cola. Il l'ouvrit et bu quelques gorgées.

«Alors ? Comment il a trouvé sa rentrée ?
- Oh, tu sais, c'est un gamin. Il s'en fiche un peu.
- Tu en a mis du temps. Qu'est ce que tu as fais après ? Tu es allé voir Ringo, Paul ou John.»

George s'installa dans le canapé du salon et posa sa bouteille sur la petite table en verre avant de faire signe à Pattie de venir à ses côtés.

«C'était mon ancienne école, et comme j'ai discuter avec le directeur, il m'a proposé de venir parler aux élèves.
- Oh, monsieur Harrison en instituteur, ricana Pattie. C'est plutôt attirant.»

Les deux partenaires partagèrent le même rire, le bras de George passa autour des épaules de la jeune femme et ses lèvres s'agripperent à sa joue rosée. Un gloussement s'échappa de la gorge de la jeune mannequin et elle se défit de l'emprise se son petit ami pour s'eclipser dans leur petite salle de bain. Harrison alluma la télé et regarda une émission qu'il qualifié de stupide. Il posa ses deux pieds sur la table et croisa les mains sur son ventre, le regard toujours posé sur l'écran noir et blanc.

«George ?, intervint Pattie.
- Oui ?
- J'y vais.
- Où ça ?
- Tu sais à mon rendez-vous. Avec l'agence.»

Ça lui était sortit de la tête. Son rendez-vous avec l'agence de mannequinat.

«Dis moi, ma chérie ? Pourquoi n'arrêterais-tu pas le travail pour te consacrer à notre vie de couple ? Et peut-être, bientôt, de famille ?»

Les iris bleues de la jeune femme se mêlèrent à celles brunes du jeune homme. Le silence s'était installé entre eux. On pouvait entendre leur respiration parfaitement synchronisée.

«George... Tu sais, je ne voudrais pas qu'il y est simplement toi qui travail. Quand tu sera loin en tournée et que je serais seule ici, que vais-je faire de mes journées si je ne travail plus ?
- Je gagnerai suffisamment pour que tu puisse faire ce que tu veux. J'ai vraiment envie de construire quelque chose de solide avec toi.»

Pattie enroula un doigt dans ses fines mèches blonde et se résigna à poser son sac et appeler son agence pour annuler le rendez-vous.

La jeune mannequin revint s'installer auprès de son petit ami, qui avait déjà allumé une cigarette et gardait les yeux rivé sur la télévision. Pattie saisit le journal entre ses doigts fins et lu chaque article qui pouvait l'intéresser.
George se contentait de sourire à chaque blague qu'il considérait "d'amusantes" en enroulant ses doigts dans les cheveux doré de sa partenaire.

2 septembre 1964, Liverpool.

                «Arrête ! Crétin !, cria Paul en se protégeant avec ses bras.»

John, à côté de lui, continua de l'asséner de coup de journal, ricanant devant les grognements de McCartney.

«Alors comme ça on fait des clins d'oeils aux premières filles mignonne en oubliant Jane ?, ricana John, attaquant les cotes de son ami.
- T'es pas le mieux placé pour dire ça !, répliqua McCartney, saisissant les poingnets de Lennon.»

Les quatre garçons étaient installés dans l'avion, prêt à partir au États-Unis. Depuis que leur single, I Want To Hold Your Hand, est passé numéro un le 1er février, ils décidèrent donc d'y aller une fois. Puis une deuxième, afin de conquierir le plus possible le public américain.

Without You   ×Starrison×Où les histoires vivent. Découvrez maintenant