09. Une nouvelle amitié ?

Depuis le début
                                    

- Ressaisis-toi Afton ! C'est pas en gueulant que tu vas trouver une solution... La montre doit être déréglée à cause de l'attaque des fous d'hier...

« Oui ça doit être ça ! »

- Et je vais faire quoi en attendant moi ?! Parler avec moi-même ?!

« Je deviens de plus en plus con moi ou quoi ?! » « Bref... Si l'heure est exacte, elle devrait bientôt revenir... » « Fait chier ! »

Il ferme les yeux et continue de faire des injures dans sa tête en serrant les dents.

Quand soudain, la porte de l'entrée de l'entrepôt grinça... Un bruit à faire saigner les oreilles...

Quand il ouvrit les yeux, il aperçut Martha rentrer tout en fermant la porte avec la barre.

- Ah tu es de retour...

- Oui et toi tu viens à peine de te réveiller, n'est-ce pas ?

William ouvrit la bouche.

- Comment... Comment tu sais ça ?

Martha sourit.

- Oh, instinct féminin...

« Instinct féminin ? La bonne blague... » « Elle doit être télépathe ou un truc du genre... » « Non ça n'existe pas ça... »

Il fut tiré de ses pensés à cause de la voix suave de Martha.

- Hé ? Tu dors les yeux ouverts ?

- QUOI ?! NON ! Et puis comment ça ses fait que tu sois là ?!

- Eh bien mes cours finissaient à 11h00 et il faut un peut près 30 minutes pour arriver ici.

William haussa un sourcil.

- Ouais admettons...

- Il n'y a pas d'« admettons » vieux... C'est la vérité...

- VIEUX ?!

- Ne crie pas !

Il eut honte avoir crier.

- Ça va, c'était une blague Afton...

William grogna.

- Idiote.

Martha sourit et jeta un rapide coup d'œil sur la table à côté de William.

- Tu n'as pas touché à ton petit-déjeuner à ce que je vois...

- Quelle perspicacité Sherlock... J'ai pas eu le temps... J'ai l'impression d'avoir dormi pendant des jours...

- Hum... C'est tout comme.

William la regarda bizarrement.

- Hé ! J'te rappel que c'est de ta faute si je suis ici !

- Sans doute... Mais tu oublies que je t'ai sauvé d'une mort certaine...

- J'aurais préféré crever tout compte fait ! Au lieu que tu me portes secours !

Martha fut choquée. William se rendit compte qu'il n'aurait pas dut dire ça.

- Je... je suis désolé...

Martha baissa la tête.

- Non... C'est rien... Si je t'ai sauvé, c'est pas parce que tu m'as sauvé aussi... C'est parce que... parce que tu es si différent des autres garçons du coin...

- Oui... tu... tu me l'as déjà dit...

- Alors tu comprends ?

- En quelque sorte...

L'histoire de William Afton, l'homme en violet (abandonnée mais pas oubliée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant