«George ? Qu'est ce que tu fais ?
- Je viens te faire un câlin. J'en ai besoin.
- J'ai envie de dormir.»

Un grognement de frustration s'échappa de la gorge de George et il resserra son etrainte autour de sa taille.

«Lâche moi, tu me fais mal.
- Arrête de te plaindre un peu, on dirait une femme !»

Ringo repoussa le bras de George et se tourna vers lui.

«T'as qu'à t'en aller ! J'aimerais pouvoir dormir paisiblement au moins une seul maudite nuit sans qu'il n'y ai quelqu'un pour me faire chier !»

George se redressa et sa colère éclata sans même qu'il ne s'en rende compte.

«C'est quoi ton putain de problème ? Qu'est ce que je dois faire ?
- D'abord, commence par sortir de ma chambre !»

Les iris d'Harrison devinrent sombre, Richard pouvait sentir son regard sur sa nuque et ce, dans un silence monstrueusement effrayant.

«Tout ce que tu m'as dis alors, c'était faux ?, demanda faiblement George.»

Aucune réponse.
George se leva du lit, atteignit la poignet et ouvrit si violemment la porte que Richard fut secouer d'un sursaut presque inhumain.

                    L'ambiance du groupe était maintenant tendu, John n'avait pas réapparut depuis la veille et ses cammarades commençaient à se poser des questions. Où a bien pu aller Lennon ? Quand Brian fut prévenu, tout le personnel se mit à fouiller l'hôtel de fond en comble. Paul, George et Ringo allaient taper à toute les porte de chaque clients. Aucune trace de Lennon. Il restait une dernière chambre, Paul toqua une première fois, mais personne ne vint lui ouvrir, alors il insista jusqu'à ce qu'il découvre que la porte était mal fermée. Il hésita et entra dans la suite, il ordonna à George et Ringo de regarder si personne ne les voyait, alors ils se postèrent tout deux, de chaque côté du couloir.
Paul tentait de ne pas trop faire de bruit, il enjamba quelque cadavre de bouteille d'alcool qui trainaient par terre et se dirigea vers la porte entre ouverte d'où provenait quelque gloussements, il chercha une excuse au cas où il se faisait prendre. Il s'approcha doucement de la chambre et toqua. Les gloussement s'arrêtèrent et une voix féminine retentit.

«Ça doit sûrement être le petit déjeuner !, gloussa t-elle en se levant.»

La porte s'ouvrit et la jeune femme dévisagea Paul de haut en bas. Ce dernier jetta un oeil au dessus de l'épaule de cette jeune fille et equarquilla grand les yeux, quand il vit John, juste un caleçon en guise de vêtement, en train de fumer une cigarette.

«Paul ? Qu'est ce que tu fais là ?!»

John s'empressa de se lever et de mettre un pantalon, il était content de voir Paul, mais il lui en voulait toujours de ce qu'il avait pu lui dire la veille.
Paul le toisait de haut en bas avec un mépris qui n'était propre qu'à McCartney.

«Alors c'est ça que tu fais quand tu esquive les conversations ? Je te pensais plus digne que ça.»

Paul tourna les talons vers la porte et sortit de la suite sans adresser un seul regard à George et Ringo.
Il s'arrêta d'un seul coup au bout du couloir. Pourquoi était-il jaloux ? Après tout c'est ce qu'ils font tous lorsqu'ils ont un manque à combler. Mais voilà John dans le lit de cette fille lui était insupportable. Il reprit sa route jusque dans leur suite et s'y enferma.

                       George n'avait pas quitté des yeux Richard, qui jouait machinalement avec ses bagues qui recouvraient ses doigts. Les Beatles étaient enfin au complet et le film pût être finit dans les temps.
Sur le quai de la gare, George regarda autours de lui.
Ils pouvaient enfin répartir vers leur ville qu'était Liverpool.

«George !»

George, suivit des trois autres Beatles tournèrent la tête et virent la petite blonde s'avancer vers George.

«Pattie ?»

Oui, cette jeune fille, il n'allait pas l'oublier de si tôt. Elle était tout ce que George recherchait chez une femme. Belle, intelligente, drôle et puis elle n'était pas comme toute les autres, à le voir seulement comme George Harrison, le grand guitariste des Beatles.
Prit d'adrénaline, George la prit par la taille et colla ses lèvres sur celles de la jeune femme. Cette dernière ne bougeait plus. Mais quand elle bougea ses lèvres contre celle de George, un rictus se dessina sur les lèvres du guitariste et ses yeux dévièrent sur ceux du batteur. Il savait qu'il avait touché un point sensible.

 Il savait qu'il avait touché un point sensible

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(George Harrison & Partie Boyd)

Without You   ×Starrison×Où les histoires vivent. Découvrez maintenant