Chapitre 60 (+nda)

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Chapitre LX

Cassiopée



Chacun à le droit au bonheur.

Et le bonheur se retrouve partout. Erwan disait qu'on trouve le bonheur là où on ne le cherche plus. En général, il ajoutait qu'il n'attendait plus rien de personne quand nous nous étions trouvés. Moi, j'avais du mal à le croire. Et pourtant, c'était lui, mon bonheur.

Parce qu'en soit, ce mot est une notion très abstraite. J'ai l'habitude de dire qu'il a une définition propre à chacun.

Pour un individu, être heureux, cela signifie chanter. Boire un café sur sa terrasse. Faire la grasse matinée. Manger. Passer du temps avec un frère ou une sœur. Embrasser à en perdre haleine.

Pour beaucoup de gens, le bonheur est un ensemble de choses, un événement, ou une réalisation, un mode de vie. Le bonheur se traduit rarement sous la forme d'une personne.



Erwan ne se rendait pas compte de ce qu'il apportait aux gens.

Pourtant, tout le monde s'accordait à dire qu'il était beau et mystérieux, ce grand Erwan Stark du fond de la classe qui regardait la pluie tomber. Celui qui avait un sourire à faire tomber les anges et des yeux froids comme la glace.

Les filles le regardaient de loin, l'appréciaient, gloussaient.

Personne, à part Gabriel et Cameron, n'avait cherché à aller plus loin.

Et je pense pouvoir affirmer que je le connaissais aussi bien que ses deux meilleurs amis. Que je ne voyais pas le Erwan aux yeux verts qui marche sans se retourner, mais que je connaissais celui qui se blottissait dans le noir sans but. Seul et fatigué. Je connaissais un aspect de lui qu'il ne montrait à personne, mais que tout le monde aimerait. C'était comme ça. Je ne pouvais rien y faire. J'essayais de le soutenir, de l'aider, mais, au fond, c'était lui qui m'aidait. Sans même le vouloir. Sans même le chercher. Il était là, tout simplement. Parfois, on n'a pas besoin de plus.



Erwan Stark m'a sauvé la vie.

Pas parce qu'il m'écoutait blablater pendant des heures, ou qu'il venait parfois chez moi à l'improviste pour vérifier si j'allais bien.

Parce qu'avec lui, j'avais compris ce que c'était de sortir à quatre heures du matin juste pour regarder les étoiles. J'avais compris ce que c'était de rire à m'en fêler les côtes. J'avais compris ce que c'était de pleurer de joie, et de serrer quelqu'un très fort contre soi, jusqu'à ne plus jamais pouvoir le relâcher. Et c'était une sensation de bonheur tellement forte, tellement intense, qu'il m'était impossible de la décrire sans tomber dans des clichés ridicules dépeints des milliers de fois dans les livres et les cinémas.



Erwan Stark m'a appris à ne pas lâcher prise. Et à y croire.



Erwan Stark a été une attache que je croyais ne jamais pouvoir créer.



Aujourd'hui, je peux dire qu'Erwan Stark a été ma raison de vivre.



Bonjour tout le monde ! 

Pardon pour l'update tardive. J'ai commencé il y a trois jours mon échange : je suis au Brésil, et j'y resterai jusqu'en juin. Je profite donc de la fin de matinée ici pour vous donner quelques nouvelles. J'essaierai de publier la fin de Cassiopée le plus vite possible pour annoncer officiellement le début de Gabriel. De plus, je compte mettre en place un projet sur Wattpad pour laisser une trace de cette année au bout du monde. Tout sera disponible très vite si vous voulez suivre avec moi quelques aventures. N'hésitez pas à me rejoindre là-bas ! 

Merci à ceux qui continuent de lire, et à très bientôt ! 


Elle s'appelait CassiopéeWhere stories live. Discover now