The dream becomes real (En correction)

chapitre 1 : The worst course of my life

(Le pire cours de ma vie)

C'était la fin de l'année. Plus qu'une semaine et c'était les vacances ! J'avais eu de bonnes notes à tous les trimestres donc j'étais acceptée à l'université. D'ailleurs, ma mère me laissait aller dans une boîte de nuit le jour de mon anniversaire car j'avais bientôt 18 ans. On était lundi. J'avais une matinée vraiment ennuyeuse, trois heures de philosophie et une après-midi fantastique : deux heures d'anglais et deux heures de français. Je comptais continuer le théâtre et le français comme option.

Mais, oublions ça. Je me levais à 6 h 30. J'avais tout mon temps pour me préparer. Mon père était déjà parti. Il tenait un grand magasin, Harrods et ma mère travaillais dans la police. Mais elle avait pris trois jours de congé pour se reposer. Je prenais mon portable. Je mettais mes chaussures et mon manteau. Je profitais des cinq minutes qu'ils me restais pour me maquiller légèrement. Arrivée en bas de la pente qui reliait ma maison à la route, je prenais le bus. Celui dans lequel je retrouvais mes deux meilleurs amis : Mélodie que j'appelle Mel et Kevin que je surnomme Kev. Nous arrivions en cours à l'heure... contrairement à certains. Je parle de mon ex-petit copain, Matthew et de la fille qui traine avec lui, Stacy, qui étaient arrivés dix minutes après la sonnerie. Je soupirai. J'étais au premier rang alors le prof, Monsieur Culby m'avais entendu et me fixait. Je me redressais et il se retourna vers eux.

Matthew : Hum... Bonjour, excusez nous pour notre retard. On a raté le bus.

Le "nous" m'avait scotchée à ma chaise. Ils habitaient loin l'un de l'autre. Ils avaient donc dormi ensemble. Et ça ne faisait qu'une semaine que nous nous étions séparés.

Mr.Culby : Vous finissez bien l'année ! Et deux jours avant le conseil de classe ! Allez vous asseoir.

Le professeur leur montra les deux places qui étaient juste devant Mel et moi, pendant que je m'imaginais les deux chez Matthew en train de se bécoter.

D'accord, on est plus ensemble mais, il n'a pas le droit de passer à autre chose aussi vite.

Mélodie : Kelly, ça va ?

Moi : Oui, oui.

Stacy était la peste du lycée, une petite garce. Je la supportais depuis la seconde. Elle était passée en terminale avec pile la moyenne. Le plus souvent, elle copiait sur les intellos pour les devoirs et les contrôles et suppliait même les profs de lui rajouter des points.

Je ne sais pas comment il fait pour traîner avec elle.

Mr. Culby s'assit en croisant les jambes. Il remuait ses doigts tout en nous regardant. C'était assez stressant.

Prof : Mais pourquoi monsieur Collins et mademoiselle Jones ont ils raté leur bus ? C'est vrai ! Il faut se poser des questions ! Pourquoi leur transport  a mit plus de temps que prévu ? Pourquoi ce jour là ? Pourquoi cette fois-ci ?

Ça promettait d'être long.

Qui a inventé la philo, bordel ?! Voici la bonne question !

Prof : Et pourquoi Mademoiselle Robinson a t-elle soupiré en les voyant entrer ? Pourquoi était elle si déçu lorsqu'elle a entendu le "nous" sortir de la bouche de Matthew ?

Je regardais autour de moi. J'étais encerclée par des regards perçants.

Là, ce n'était plus de la philo, mais bien de la curiosité pure.

PDV Mélodie :

Je voyais bien que Kelly avait besoin d'aide. Alors, je pris la parole.

Moi : Monsieur ?! Peter ne se sent pas très bien.

Ce n'était pas seulement un mensonge car il était vraiment pâle. Il avait sa main sur sa bouche. Quand je compris pourquoi, j'eus juste le temps de me pousser. Il venait de vomir par terre. Etant déléguée, je l'emmenai à l'infirmerie.

PDV Kelly :

Stacy : Arg... Mais c'est écoeurant ! Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi... répugnant !

Moi : Oh j'en vois une juste devant moi !

Les deux de devant se retournèrent.

Oups... J'ai pensé tout haut...

Prof : Collins et Jones retournez vous ! Ça ne vous suffit pas d'arriver en retard ?!

Stacy : Mais monsieur...

Prof : Une heure de colle !

Matthew : C'est de ma faute.

Ah non mais je rêve ! Il l'a defend ! Il se met contre moi alors qu'il la connait à peine.

Mr. Culby : Ah oui ? Vous aussi, une heure ! dit le fou.

Ah oui parce que c'était vraiment un fou, un malade. Il faisait partie des profs qui ne fallait jamais et je dis bien jamais énerver. Ce qu'il venait de faire aux deux que je detestais le plus dans cette pièce, n'était rien comparé à ce qu'il avait réservé à un autre éleve de l'année d'avant. Il avait réussi à l'expulser du lycée. Vous savez... ce genre de prof qui frime, des oréoles sous les bras, qui te dit que tout est facile et qui te juge dès le premier jour. Vous voyez ? Non ? Et bien, je vous souhaite de ne jamais savoir.

Matt : T'es contente ? me demanda-t-il.

Culby : Dehors !

Ils prirent leurs affaires et ce dirigèrent vers la porte.

Enfin tranquille !