-Et bien il y a quelques années, Calleb a recherché un stage dans un cabinet. Le nom de l'entreprise est celui de mon patron mais je gère les stagiaires et les débutants. Son dossier nous a été parvenu et son profil correspondait parfaitement à notre cabinet. 

Il marque une pause et check son téléphone qui viens de vibrer en s'excusant.

-Calleb a découvert le nom de son supérieur et dès qu'il m'a vu, il a abandonné le stage. Je n'ai pas osé le recontacter.

-Vous habitez à Seattle ?

-Non, à Portland. 

J'hoche la tête et l'invite à continuer. Il continu en surveillant que personne d'autre que moi ne l'écoute.

-Un jour, j'ai défendu un riche client contre une affaire implaquant des dealers de drogue. Après plusieurs histoires, il y a eu des représailles. Je devait travaillé pour le patron en tant que conseiller pour leurs éviter des histoires avec la justice. Ça fait donc quelques années que je travaille illégalement pour le gang de ZERT.

-Et vous avez revu Calleb quand il est allé payer ses dettes, devinais je seule.

-Exactement, confirme t il. J'ai accès aux informations sur les clients de ZERT.  Le dossier de Calleb m'avait été caché pour pas que je  "foire tout" comme le dit ZERT. Mais j'ai insisté pour voir le client, j'avais reconnu la voix de mon fils. Après quelques recherche dans les dossiers que j'archive moi-même, j'ai retrouvé son adresse.

Je déduis toute seule qu'il a dû voir que Calleb avait Eden, et c'est comme ça qu'il a débarqué hier.

-Vous n'êtes pas la mère d'Eden, dit il.

-Écoutez, ce n'est pas à moi de vous racontez comment et dans quelle circonstance Calleb a eu sa fille. Je ne suis pas sa mère biologique, c'est vrai.

-Mais vous comptez énormément pour mon fils. Je ne le connait pas bien mais si Mackenzie vous a accepté dans sa famille, c'est que vous devez êtes très importante. Pour elle et pour Calleb.

Gênée par cette révélation que je savais certes, déjà, je veux écourter cette entre-vue au plus vite.

-Qu'est ce que vous attendez de moi excatement aujourd'hui ?

-Je veux retrouver ma famille.

Il passe sa main dans ses cheveux poivre/sel.

-Je ne peux rien faire pour qu'ils changent d'avis. Vous les avez énormément blesser dans le passé.

-Je le sais, et je veux me rattraper.

Je me lève, bien décidé à lui montrer que je comptes terminer cette conversation.

-Vous ne connaissez pas Calleb, à priori. Il ne changera pas la vision qu'il a de vous de si peu. Aujourd'hui il est heureux avec sa mère, sa soeur et sa fille. Notre couple fonctionne aussi à merveille, je ne vois pas pourquoi il aurai envie de rattraper le temps qu'il a perdu avec lui. Je peux peut-être essayer de lui parler de vous, mais je ne peux rien faire pour Mackenzie. Nous sommes proche, mais jamais je ne permettrai de lui parler de son ancien mariage. Pour Kate, je vais essayer quelques choses. 

Il me glisse un timide sourire, signe de remerciement.

-Je sais ce que vous avez fait subir à votre famille. Sachez que Kate est toujours lesbiennes et que Calleb a plus de la moitié de son corps recouvert de tatouages. Si je vous précise ça, c'est pour vous faire comprends que si vous n'avez pas accepté vos enfants à l'époques, ils ont fait leurs vie aujourd'hui et je doute vraiment que votre avis les importe. Vous pensez peut être que mes paroles sont déplacé, mais je connais la douleur d'un père absent. Ne pensez pas qu'en essayant de parler de vous à Calleb je prenne votre parti. Ce combat se mène entre vous et votre famille que vous avez abandonné, je ne suis en rien mélé à vos décisions passé et celles que vous prendrez dans le futur.

Il déglutit difficilement au fur et à mesure des information que je lui donne. En y réfléchissant, j'ai peut être été un peu fort, mais ce n'est pas en arrivant avec une bouche en cul de poule qu'il va réussir à leur faire tout oublier. Je veux protéger mon homme et sa famille, coûte que coûte.

-Je comprends, fini t il par avouer. Merci de m'avoir écouté, passez une bonne journée Bay.

-Au revoir, dis je par politesse.

Je me dirige vers ma voiture en réfléchissant à la conversation. Je ne sais pas comment je vais m'y prendre pour dire à Calleb que j'ai revu son père.

Alors que je me prépare à repartir, mon téléphone m'indique la réception d'un message :

Calleb : Les médicaments ne me font plus d'effet donc je ne suis plus shooté et devine quoi ?!

Je souris envoyant son message.

Bay : Dis-moi "chérichoux"

Calleb : Je déteste la gelée de pomme... mais je t'aime toujours.

Prends Moi Dans Tes Bras (RMDLY : Tome 2)Where stories live. Discover now