On parie bad boy ? - Bad Boy Tome 1

Chapitre 53

Nouvelle couverture ! Merci beaucoup à Alixou123 pour cette superbe création ! En tout cas moi j'adore ! (New edit : je viens de remarquer qu'elle depasse un peu du cadre, je la remettrai bien plus tard 😉)

PDV Lucy

Assise dans ce taxi entre mes deux meilleurs amis, mon cerveau carbure à deux cents à l'heure. Marie a été touchée. Ces mots tournent en boucle dans mon esprit depuis que mon ami les a prononcé. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que ça tourne mal ? Je n'ai pas déjà assez perdue ? Vais-je devoir perdre une amie, une personne chère de plus ?

Je ne sais pas si j'en serais capable, si je pourrais me relever de cette nouvelle épreuve. A chaque perte, une partie de moi s'envole, et on arrive à un stade où je me demande si ce n'est pas la partie de trop. Si celle-ci n'est pas celle qui m'achèvera une fois pour toute. A quoi bon continuer de vivre si ce n'est que pour souffrir un peu plus. Je suis déjà brisée, pourquoi s'efforcer à demeurer forte et en vie pour les autres ?

J'ai l'impression, enfin, c'est comme si la douleur, la peine, ne voulait pas sortir de moi, pour me faire souffrir plus fort, plus longtemps. Mais jusqu'à quand pourrais-je le supporter ? Pas longtemps. Peut-être même que je ne le peux déjà plus. Mais quelle est la solution ? Si on pouvait juste arrêter de ressentir, tout serait plus simple.

Ou peut-être est-ce ma faute. Après tout, toute les personnes que j'aime finisse par partir. Que ce soit définitif ou pas, irrémédiable, une distance physique ou morale, ils partent tous. Papa, Jordan. Maman, Alison. Et maintenant Marie. Je devrais juste partir. Je suis le problème.

PDV Zoé

Lorsqu'on se dirige vers la maison, mon coeur se serre. Marie... faîtes qu'elle aille bien...

Je ne la connais que depuis peu, mais on a traversé tellement ensemble. Elle était toujours là pour moi. Elle est mon amie, et ce malgré que nos vies soient à l'opposé. Il ne peut rien lui arriver. Pas à elle. Elle est la fille forte, celle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Celle qui fait des plans bidons avec Lucy, en pensant réellement qu'elles ne sont pas cramées à des kilomètres. Cette fille décalée aux cheveux de feu, au tempérament brûlant, qui effraye autant qu'elle attire, ne peut pas simplement partir comme ça.

Je me ronge les ongles en trouvant le chemin beaucoup plus long que d'habitude.

On arrive enfin devant cette maison qui a durant un temps été en quelques sortes la mienne aussi. Les mauvais moments autant que les bons que j'y est passé ne quittent pas mon esprit, et l'espace d'une minute, je m'imagine ce qu'aurait été ma vie si j'avais continué à y vivre. Mais je ne pouvais rester indéfiniment. J'ai une famille, et ma place est avec eux, même si cette expérience avec le gang était vraiment formidable. Bon mis à part de mettre faite kidnappée et tabassée.

On se dirige tout les trois rapidement vers la porte, et Lucy toque rapidement. A priori elle n'a pas encore la clé, et compte tenu de l'état de Marie, que j'imagine assez mauvais, ils ont barrés, afin d'être sur que personne ne puisse rentrer. Jack m'avait expliqué ça une fois. Lorsqu'ils sont tous opérationnel, ils ne barrent pas, car ils pourront rapidement réagir si quelqu'un rentre. Mais si l'un deux est blessé, tout est vé rouillé, en préventif, afin de retarder de potentiel ennemi.

C'est Scott qui nous ouvre, et il se décale rapidement pour nous laisser entrer. Je remarque que son regard, plus que noir, s'attarde sur quelque chose derrière moi. Je sais pertinemment qu'il est adressé à Jérémy, qui nous a accompagné jusqu'ici.

Mais je n'en fais pas de cas, tout comme Lucy, et me dirige rapidement vers l'étage, supposant que les deux nous suivrons.

Lorsque j'entre dans la chambre, l'atmosphère est tendue. Tout le monde est inquiet, leur visage grave n'exprime rien à part ce sentiment. Leur yeux sont fixés sur son corps étendu dans l'immense lit au milieu de la pièce. Je vois Lucy se diriger rapidement vers Matt et se blottir dans ses bras. Si seulement Marie pouvait voir ça, elle serait toute excitée. A la place de ça, elle est là, le front en sueur, à souffrir.