Un... Chaperon?

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Je vous poste enfin la suite!!!

J'espère que ça vous plaira :3

Un peu de sssb :3

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Severus allait finir par tuer lui-même Dumbledore. Ce vieux fou n'avait pas trouvé mieux que de l'assigner LUI, SNAPE, à l'écolage de Black. Il devait avoir des envies suicidaires, le Serpentard ne voyait pas d'autre solution. Il regardait avec irritation le brun farfouiller dans le fouillis déjà présent sur son bureau. Il se sentait profondément inutile, et voulait plus que tout rentrer dans ses cachots pour préparer son propre cours, plutôt que de garnir le coin de la pièce tel un Scroutt empaillé. Black n'avait tout simplement aucun besoin d'aide. Le château ? Il le connaissait même mieux que lui, vu la carte qu'il avait créée avec ses amis. Le règlement ? Pour en avoir enfreint à peu près toute les règles, il le connaissait probablement parfaitement, ainsi que les sentences que leur infraction entraînait. Il avait été élève ici, par Merlin !

Le Professeur de Potions ruminait donc dans son coin, une expression d'irritation intense figée sur le visage, et le regard fixé sur un point invisible devant lui. Les mains croisées dans son dos, il ne bougeait pas d'un iota. L'autre homme, qui avait enfin retrouvé ce qu'il cherchait sur son bureau, le brandit avec un grand sourire.

- Hey Servilus ! Le Serpentard plissa un instant les yeux à ce vieux surnom haï. Devine ce que j'ai retrouvé !

Pas de réponse. Le brun s'approcha de lui, et agita le papier devant ses yeux. Une vieille lettre datant de leur scolarité.

Imperturbable, Severus ne réagit pas. Sirius, un peu froissé, plia soigneusement le morceau de parchemin et le glissa dans la poche de la robe de sorcier de son vis-à-vis. Il tapota la poche, située sur la poitrine du Potionniste, en soupirant.

- Ah, Severus. Servilus. Toujours impassible. Toujours froid... Ton flegme a toujours été la meilleure des motivations. Comment veux-tu que je résiste... Il tenta de se rapprocher un peu plus.

Snape, ne comprenant pas où voulait en venir l'ancien prisonnier, leva une main et le repoussa d'un doigt au milieu de la poitrine. Les yeux gris de l'autre homme, rivés aux siens, lui avaient toujours fait perdre le contrôle. Le mur dans son dos, qui l'empêchait de reculer, le faisait se sentir oppressé. La situation commençait à le dépasser sérieusement... Et il décida qu'il était temps de tirer sa révérence. Il poussa donc encore un peu plus loin Black, et fit un pas en avant, le surplombant un peu. Ses quelques centimètres de plus, pour une fois, ne le rassurèrent pas mais le mirent mal à l'aise. Il rassembla son courage, et maîtrisa sa voix d'une poigne de fer.

- Je ne réagis pas quand cela ne m'importe pas, Black. Vous feriez mieux de vous préparer pour votre cours, personnellement je m'en vais le faire de suite. Il se détourna du brun, et avança de son pas rapide et efficace, digne, vers la porte. Il l'ouvrit, mais une main sur le battant la referma brutalement. Il fut de nouveau plaqué contre une porte, mais cette fois-ci il réussit à éviter la poignée. Il ne broncha pas, même lorsque le brun se lova contre son dos, agrippant ses deux mains et les maintenant d'un sort contre le bois dur, après les avoir rassemblées au-dessus de sa tête.

***

Sirius le tenait. Il n'avait pas beaucoup de temps, mais il voulait faire réagir cette affreuse chauve-souris... Il ne supportait pas, d'ailleurs il ne l'avait jamais fait, d'être autant ignoré. Son torse pressé contre le dos ferme du Serpentard, il le menotta magiquement d'un sort de son invention, et lui passa une cuisse entre les jambes. Il voulait tellement obtenir une réaction, quelle qu'elle soit... La violence, morale puis physique n'avait jamais rien donné, pendant leur scolarité. Il voulait tenter une nouvelle approche... Le harcèlement. Il avait tout d'abord demandé à Albus de lui permettre d'avoir Severus Snape comme superviseur et accompagnateur pendant le début de sa carrière à Poudlard...Demande à laquelle le directeur avait cédé, bien sûr. Il savait bien les projets que le brun avait à l'encontre du potionniste, et ils concordaient avec les siens... Leur collaboration ne datait pas d'hier !

PAUSE -- If...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant