Ma Décision (En pause)

Chapitre 9

Je sors mes coques du four afin de les remplir de crème ainsi que le rôti de bœuf pour qu'il refroidisse. Je finis mes macarons puis les mets au frigo. Je prépare la salade puis installe le couvert sur la terrasse. Je suis en train de chantonner au son de la radio quand on sonne à la porte.

- Mon petit prince ! M'exclamé-je en prenant mon neveu des bras de ma sœur.

- On compte pour du beurre ?

- Mais non entrez.

J'embrasse Héléna et ma belle-sœur avant de les conduire sur la terrasse.

- Ta-ta.

- Mais oui c'est tata mon cœur ! Dire qu'il va bientôt avoir un an. Le temps passe tellement vite.

- À qui le dis-tu ? Soupire Christine. J'ai l'impression qu'il est né hier.

- Heureusement pour moi que ce n'est qu'une impression. Ironise ma grande sœur.

- Je crois que notre dernier invité est arrivé. Dis-je en me levant pour ouvrir à Arthur.

- Tu as bien meilleure mine que hier.

- Merci. Souris-je en embrassant mon ami sur la joue. Tu es venu avec une bouteille, je t'adore.

- Comme beaucoup de femmes.

Je pousse un faux soupir d'exaspération en le conduisant à l'extérieur.

- Bonjour Héléna.

- Hey Arthur, ça faisait longtemps.

Ma sœur se lève pour le saluer, rapidement suivie par Christine.
Je les abandonne afin de préparer l'apéro.

- Tu veux de l'aide ?

Je sursaute au son de la voix d'Arthur juste derrière moi.

- Avec plaisir. Prends les petites boîtes qui sont posées là, j'arrive avec les bouteilles.

Je dépose une bouteille de whisky pour ma sœur avec du pastis pour Christine et enfin, une bouteille de cidre pour Arthur et moi.

- J'ai oublié l'eau pour mon prince. Tu viens avec moi ? Montre à Tata comment tu marches.

Je prends Alexandre des bras de sa mère puis le pose au sol. Il s'accroche à mon doigt et nous partons en direction de la cuisine. J'attrape une orange et la presse légèrement afin d'obtenir un peu de jus que je mets dans le biberon d'Alexandre. Je rajoute de l'eau avant de lui tendre.

- De rien mon petit prince.

On repart tous les deux à l'extérieur où je m'installe avec le petit sur mes genoux.

- Pas de cigarettes chez moi Héléna.

- Roh allez soit cool.

- Non, éteins ça avant que ça empeste partout.

- Rabat-joie.

- Responsable tu veux dire.

- Bon, on trinque ? Intervient Christine en levant son verre. À notre fils et à ce beau temps aussi.

- C'est sûr qu'on a pas ce soleil tous les jours. Soutiens-je en buvant une gorgée. Un été rallongé.

- Ne crie pas victoire trop vite on est qu'en début avril.

- C'est ton Dunkerque pluvieux qui te rend pessismisiste comme ça Arthur.

- La capitale, c'est différent.

- Oui, la pollution, la circulation, les touristes...

- Mange un Tuc, ça te rendra agréable. Ris-je.