Divergente || Le Charbon Ardent

Chapitre 9

Le lendemain, nous nous dirigions vers une autre partie du complexe des audacieux. D'après Yanissa, la dernière partie consistait à mélanger la première et la seconde. Ils appelaient ça les 'paysages de peurs'.

-          Pour cette étape, vous serez parfaitement conscient de ce que vous vivrez dans votre simulation, annonça Yanissa. Sachant bien sur qu'il n'y en aura qu'une seule et unique. Elle marquera la fin de votre initiation. La dernière étape aura lieu demain, aujourd'hui vous allez entrer dans mon paysage de peur à moi, pour vous savoir à quoi vous attendre.

Yanissa commença à énumérer ses peurs et à les dévoiler.  Chaque personne en aurait une mais vu que nous étions avec les natifs et que nous étions donc trop nombreux, certains seraient deux  par paysage de peur. Pour ma part, j'étais seule.

Elle s'injecta un sérum et chacun passa en se mettant des électrodes sur les tempes. Nous ne pouvions pas voir ce que faisaient les autres dans la peur de Yanissa. Nous devions juste attendre notre tour.

Enfin, ce fut à moi et même si je n'avais pas hâte de vivre encore une expérience bizarre et cruelle des audacieux, j'avais hâte d'en finir avec cette initiation à la con.

Je mis les électrodes sur mes tempes.

                                                                                   +++

J'avais la peur du vide. Ce qui n'était pas vraiment un problème vu que moi-même je ne souffrais pas de cette peur.

Je fermai les yeux et quand je les rouvris, je fus saisie d'horreur. J'étais au sommet d'une grue, mais d'une grue bien plus grande que le serait une normale. Elle était irréaliste. Autour de moi ce trouvaient plein de buildings et la grue était plus grande que certains d'entre eux. J'étais debout, les mains accrochées aux barres en fer. Je me trouvais au dessus de la cabine de commande. Mon cœur battait assez fort, pas autant que pour mes propres peurs bien sûr mais même si je n'avais pas le vertige il y avait des limites. Le sol était à des centaines de mètres. Je m'efforçais de me rappeler que ce n'était qu'une simulation, au moins avec les paysages de peurs, on avait le droit d'être pleinement conscient.

Je devais prendre ma décision, soit je gardais mon calme ou soit je réglais réellement le problème. Je me dis alors que si je voulais faire de l'effet, je devrais me faire remarquer alors autant un peu me compliquer la vie si ça pouvait me garder dans les cinq premiers du classement.

Je pris mon courage à deux mains et je descendis la grue sur l'échelle.

Je remarquai alors que mes bras et mes jambes tremblaient. Bien sûr, si je tombai je ne mourrais pas mais je sentirai l'horrible sensation de chute libre et qui sait, peut être que je me sentirai m'écraser ? Qu'elle horreur, le vide que j'avais devant moi m'intimidait bien assez.

Je continuai à descendre la grue mais me souvins alors de quelques chose. Le temps était compté, c'était une des parties prise en compte dans le classement final. Oui j'aurai vaincu ma peur en descendant la grue jusqu'en bas mais je n'aurai pas pris beaucoup de risque et j'aurai pris beaucoup trop de temps. Alors que j'étais descendue au niveau de la cabine de commande, j'ouvris la porte et m'engouffrai dedans. Une fois la porte fermée, la peur de tomber s'en alla tout de suite et mon cœur se calma.

Je me réveillai chez les audacieux.

Je n'eu pas de commentaire en particulier, je pris ça comme bien. Les suivant passèrent et je me mis sur le coté.

-          Tu savais que demain, tous les leaders verraient en direct nos paysages de peurs ? me dit-alors Maël

-          Non, mais ça ne m'étonne pas vraiment en fait...