Tome I &II
Il y a 3000 ans, l'espèce dominante de ce bas monde était celle des humains. Ils dirigeaient absolument tout jusqu'à LEUR arrivée. Suite à une guerre qui décima presque l'entière population humaine, notre planète connaît une nouvelle ère;...
“ Personality is an unbroken series of successful gestures.”
Pdv Astraea Stratesia: Astraea: Je peux au moins savoir quel est votre nom ou dois-je m'en tenir à l'homme à capuche qui kidnappe des personnes innocentes?
C'est les premiers mots que je lui ai adressé depuis le début de cet interminable voyage. Il conduisait depuis ce qui me semblait être des jours.
HÀC: Tu le sais autant que moi que tu n'es pas aussi innocente que tu le dis.
Je savais qu'il avait raison mais je ne pouvais l'admettre. Parce que lui donner raison voudrait dire que j'ai tord. Et je n'aime pas avoir tord.
Astraea: Ça ne répond pas à ma question.
Cette simple phrase n'était ni un mensonge ni une défaite pour moi. J'ai appris, avec les années, à esquiver ces genres de questions.
HÀC: -rire amer- Marcus ira.
~~~~2h plus tard~~~~
Marcus conduisait depuis plus de 3h. Après la deuxième heure, Aria émergea de son sommeil. Elle passa l’heure suivante à pratiquer la seule activité possible de faire dans notre situation; se perdre dans ses pensées en regardant le paysage qui nous entourait défiler rapidement devant nos yeux.
Nous étions maintenant devant un immense portail gigantesque fait, je pense, de fer. Derrière ce portail intimident, il y a avait une demeure qui ferait sentir n'importe qui infiniment minuscule.
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Devant le portail, on fut accueillit par deux gardes armés. Leur visage était si neutre qu'il me donnait froid dans le dos. Marcus descendit de la voiture et parla aux gardes. Il posa ensuite son visage devant un petit appareil. De ce dernier émergea une lumière bleue électrique.
Reconnaissance rétinienne. Ce palais est très sécurisé. Je me demande encore pourquoi puisque ses occupants sont des êtres surnaturels bien plus puissants que ce que l'on peut imaginer.
Les gardes s'approchèrent de la porte où mon siège se trouvait. Je me figea lorsque la porte fut ouverte. Ce n'est pas la porte qui me donna cette réaction. C'était le visage de la personne qui a ouverte la porte.
Le garde du bus se trouvait devant moi. Je vit dans ses yeux un moment, bien que bref, de choc également.
Garde (sourire narquois): Comme on se retrouve. Je le savais que vous étiez spéciale.
Marcus: Au lieu de baver sur elle, fais ton travail et dégage!
Politesse ne fait clairement pas parti de son vocabulaire. Le garde nous fit descendre, Aria et moi, et il nous fouilla. Comment veut-il que nous ayons des armes?
Il finit sa fouille, que je juges toujours inutile, et nous rentrons de nouveau dans la voiture suivit de Marcus.
À mon étonnement, nous n'arrivons pas encore au Palais. Certes on le voyait après le portail, mais il était perché plus haut, sur une colline. Avant de s'y rendre la voiture passa par un chemin où les fleurs étaient plus belles les unes les autres.
