Madre mia (Camilla & Nabil)

Chapitre 2

♫Cent larmes de Yema Yema♫

Nabil vient de souffler ses bougies devant toute sa famille, il a à présent 20 ans. En rentrant chez lui avec Lucas, après avoir passé la journée dans le hall de son bâtiment a vendre de la drogue, il vit un dîner surprise organisé par Sarah chez eux. Seul les membres de sa famille étaient présent car Nabil n'aime pas les fêtes extravagantes, il y avait ses frères, petits cousins et cousines et quelques amies tel que Karim, Bruce, Zazoo, Dirty et Dieydi et sa tante. Sarah leur avait préparé un gigantesque menue, ils n'étaient pas plus d'une dizaine mais elle prépare toujours plus pour les imprévus ou tout simplement pour donner le reste aux voisins, aux amies, à la famille. Il y avait de tous, coucous, karantika, briques, makrouts, tajine au poulet, hmiss et bien d'autres spécialités algérienne. Elle avait pris sa journée de congé et s'était levée tôt pour faire plaisir a son fils. En plus du repas, elle lui avait offert une paire de basket Nike blanche et rouge que Nabil avait adoré, son père et ses amis lui avaient donné de l'argent, Tarik une paire de lunettes Louis Vuitton et une de ses tante un coran à la couverture or. La fête à duré jusqu'à l'aube, les invités dansaient et chantaient sur des sons maghrébins mais Nabil n'était pas d'humeur, il était très calme et très pensif par rapport a son avenir. En effet, Nabil venait d'entrer dans une université de commerce, il excellait dans le domaine de la gestion, production et tout ce qui touchait à la com mais l'argent devenait de plus en plus rare. Il avait vue son frère Tarik obligé d'arrêter l'école de gestion pour vendre par manque d'argent mais maintenant que la drogue lui rapportait, Tarik investissait dans les études de son frère. Les temps sont dure en ce moment, les clients se font rares, a force de ne pas avoir ce qu'ils recherchent, ils allaient se servir ailleurs, il fallait donc être plusieurs sur le terrain afin de vendre beaucoup plus et surtout différentes variétés. Nabil jonglait donc antre les journées a l'école et les journées dans son hall, dès qu'il descendait du bus qui le déposait chez lui, il alla directement précéder son remplaçant. En fonction des jours c'était soit Tarik, soit Lucas, parfois Zazoo, parfois Storcat et d'autres amis vivant aux Tarterêts. Le procès de Tarik sur on arrestation en pleine vente allait se produire dans trois jours, il fallait donc que Nabil se décide a vendre car si Tarik part finalement en prison, il devra arrêter ses études puisque son père ne travail pas et le salaire d'institutrice de Sarah ne sera pas suffisant pour nourrir leur famille entière. Après une descente imprévus de la police aux Tarterêts, ils y avaient embarqués une dizaines de vendeurs, ils s'étaient répartis en plusieurs groupes et sont descendus dans différents halls, dont celui de Tarik.

[*Flash-back: arrestation de Tarik | PDV de Tarik, 22 ans| Tarterêts,  4h30 du matin*]

Ça fait maintenant 6 heures d'affiler qu'avec Karim on écrient nos textes en attendant les ien-clis, on continue d'écrire en espérant percer un jour. Sa fait eu peu moins d'un ans que j'ai sortis ma mixtape et contre toute attente, elle a eu plus de succès que je croyais, Skyrock et d'autre petites radios passent mes sons de temps en temps, c'est surtout pour l'argent que je le fais, pas parce que c'est une passion ou quoi que ce soit. Je sais juste que j'ai un petit vécu et un grand talent, en combinant les deux je peux faire de grande choses, j'attends juste qu'Allah mette sa lumière sur mon travail afin qu'il soit reconnu. J'ai pour habitude de toujours avoir une feuille sur moi, au cas où l'inspiration vient car elle peut partir aussi vite qu'elle est venue. C'est souvent très tard le soir, seul, en tête a tête avec mes soucis et mes péchés que je trouve l'inspiration. Un homme, puis deux, puis trois, une femme, la vingtaine environ, très bien golée, un père de famille, un médecin venu cherché sa dosse, il portait encore sa blouse blanche. J'ai servis des centaines de personnes, peut être même des millier depuis que je vends. Et à chaque fois que je pense en avoir fini, voilà qu'un autre se pointe, à chaque fois que je ferme l'œil,que je somnole, voici un nouveau ien-cli qu'il faut servir. J'étais sur le point de partir quand Karim me retena, il pensait que les clients allaient arriver, qu'il fallait juste attendre un peu. Mais cette fois ce n'était pas du tout un ien-cli qui arriva. On étaient en pleine discutions avec Karim quand tout a coup les sirènes de la police se mirent a résonner dans toute la cité. Je m'empressa de cacher le reste de drogue de mon slip et mes feuilles dans mes poches. Nous nous somme séparés et mis a courir, à peine 10 mètres de mon hall, ces bacqeux s'étaient cachés derrière un muret, dès qu'il m'ont vue, ils se sont empressés de se jeter sur moi, me projeter au sol et m'enfiler les menottes.