BONUS Loups-garous #5 : Pas de nom (Partie 1)

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/!\ Cette histoire sera en trois parties de cinq pages environ...

Je l'ai mise en bonus car j'y travaille toujours dessus, et peut-être sera t-elle un jour publiée séparément... en vraie histoire.  /!\

Au fait, que diriez-vous de donner un nom à cette histoire ? Je vous accorde, le début n'est pas très passionnant, l'action arrive après. Mais bon. 

Alors, voici le concept. Cela se passe dans un univers post-apocalyptique, après la Grande Glaciation, un évènement majeur puisqu'elle a suivi le réchauffement climatique et a tout bouleversé. Les humains survivants de la Glaciation ont appris à survivre en mutant en loups-garous (principalement).

Depuis la nuit des temps, deux meutes surpuissantes et ennemies se combattent : Les Blackwolf et les Northstar. De plus, une malédiction poursuit les deux familles : les Blackwolf se transforment automatiquement en Bête Noire, un monstre sanguinaire et cannibale, et tous les Northstar se font massacrer par leurs pires ennemis. 

Avec le temps et surtout avec l'aide de sorciers très puissants, la Bête Noire a fini par s'endormir. Mais l'amour peut tout changer...

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Observer. Ce mot m'était si familier, à présent. Je l'observais.

Lui. Mon ennemi. Celui qu'on m'avait appris à haïr, au sein de ma meute adoptive.

Un frisson secoua mon échine, mes babines se retroussèrent, dévoilant de dangereux crocs acérés. Un grondement sourd, inaudible pour qui ne se tenait pas tout près de moi, fit vibrer jusqu'à ma cage thoracique. Oreilles couchées, je l'observais.

Son pelage de jais luisait d'un éclat brillant, délavé au poitrail et aux pattes d'un gris foncé terne et doux, presque laineux. Sa stature massive et charpentée trahissait un futur statut d'Alpha alors que ses flancs étaient minces.

Il tourna ses yeux vers moi sans même me voir. Ses prunelles d'un vert plus sombre que les herbes de la toundra, foncé d'éclats bleutés fixaient avec envie un oiseau perché sur les branches dénudées par la Grande Glaciation.

Mes pattes, enfoncées dans la neige, s'engourdissaient de minute en minute, mais je n'émis aucune plainte ni ne bougeai, aussi pétrifiée qu'une statue.

Lui et sa famille, sa meute, étaient les meurtriers de la mienne. A cause de lui et de ses parents, je n'avais jamais connu celui qui aurait été aujourd'hui mon frère, ni mes propres parents, ni le reste de ma famille.  Tous massacrés à ma naissance.

Je m'en allai le plus silencieusement possible. Seul le bruit léger de mes pas dans le duvet blanc et froid révélait mon passage.

Une fois sortie de la zone de danger potentiel, je me mis à courir à vive allure et ne m'arrêtai qu'une fois arrivée dans notre territoire, que je partageais avec la meute Snowriders depuis ma tragique venue au monde. Je connaissais ces terres par cœur ; ses limites n'avaient pas de secret pour moi. Même la neige n'y changerait rien. 

Les Snowriders sont ma seule famille, maintenant. 

(Ellipse du soir)

C'était le retour des Grandes Intempéries !

(Les Grandes Intempéries sont un genre de mousson, qui dure quelques mois et amène des tempêtes de neige, de la grêle et une vague de froid très intense. Elles sont extrêmement dangereuses.)

Je m'étais transformée, mon pelage était la seule chose à même de me protéger du froid. Il devait bien faire dans les -30, -40°C. Je me trouvais dans un entrepôt de l'Ancien Monde. 

Fragments d'univers [EN PAUSE]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora