| Chapitre 5 |

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Mon cœur bat la chamade, mais il se calme peu à peu. Voila bien une chose inhabituelle pour moi que de recevoir un tel traitement de la par d'un homme. Comment Monsieur Haden peut-il prendre plaisir à toucher et fesser une fille qui ne le souhaite tout bonnement pas ? Je sais pertinemment que cette question me restera sans réponse éternellement.

Je tourne sur moi-même, analyse une nouvelle fois la pièce dans laquelle je me trouve et qui constitue ma chambre. Elle est fort bien aménagée. Étant presque entièrement déshabillée, je décide de jeter un coup d'œil a l'énorme dressing. Une tonne d'affaire de marque le rempli. Je le balaye du regard et empreinte un polo bleu Tommy Hilfiger, et un jean noir Levi's. Je m'habille en un claquement de doigt et me dirige jusqu'à la porte.

La main devant le poignée, je reste immobile quelque instant. Monsieur Haden ne m'a pas interdit de sortir, mais il ne m'en a pas non plus autorisée. Que faire ? Apres tout, s'il souhaitait que je reste enfermée ici, il me l'aurait fait entendre. Prenant mon courage à deux mains, je m'élance enfin hors de cette pièce. Depuis que John a quitté la pièce, je n'ai entendu un traitre bruit. Le couloir est froid et silencieux. Toutes les portes sont fermées. Cara ne semble pas s'être aventurée en-dehors de sa chambre.

Je me glisse, le pas léger, vers les escaliers et les descends prudemment. Je tombe alors sur John, obnubilé par les liasses de billets qu'il s'efforce de compter. Il ne prend même pas la peine de lever simplement la tête pour me considérer. Je descends la dernière marche, et reste figée en face de lui.

C'est vraiment dommage, un homme inné d'une telle beauté, vient l'égaler avec sa cruauté. Je continue de l'observer pendant quelque seconde. Puis, subitement il lève la tête et constate:

— Je vois que tu t'es déjà familiarisée avec tes nouveaux vêtements.

Je ne réponds rien, il se lève me reluque de bas en haut et déclare:

— Plutôt un bon choix, tes goûts vestimentaires ne laisse pas à désirer.

— Euhm merci, articulé-je quelque peu éperdue.

Il s'approche de moi et m'informe:

— Cependant tu vas devoir te changer à nouveau, nous sommes de sortis ce soir.

— Et où allons-nous ? Demande-je incertaine.

— Ne t'inquiète pas, tu ne seras pas déçue, assure-t-il le sourire malicieux.

— Dis a Cara de s'habiller classe, et cela vaut pour toi aussi. Je vous veux prête dans 30 minutes, et je déteste les retards. Aiden et Scott ne devrait pas tarder avec l'argent qu'ils sont chargés de me rapporter. Et je compte bien le dépenser dans mes trois passe-temps favoris.

— Pourrai-je savoir que sont-ils ces trois passe-temps ? Demande-je curieuse.

— La drogue, l'alcool et les femmes.

Je reste ahurie et quelque peu dégoûtée face à sa réponse. Voila bien de mauvais passe-temps. Il me dévisage afin de me faire signe pour que je me dépêche dans ma chambre de pour m'habiller comme Monsieur le souhaite, et par le même billet prévenir Cara. J'obtempère à son désir et escalade à toute vitesse les escalier. Je me dirige vers la pièce qu'à pénétré Cara la dernière fois que je l'ai vu. Je toque et après quelques secondes d'attente sans recevoir de réponse, j'entre. Certainement que Monsieur Haden n'a pas pour habitude de toquer aux portes.

Je découvre sur son lit, Cara recroquevillée sur elle même, elle semble sommeiller. J'imagine qu'elle est sur le point de s'endormir, mais je me dois de la réveiller afin de la prévenir. Sans quoi, je n'ose imaginer ce que John me ferait si je n'exécutais pas ses ordres. Je me glisse jusqu'à son lit, serpente autour de ses affaires qu'elle a certainement jetés au sol par flemmardise de les ranger. Je me penche silencieuse vers elle et lui demande de se réveiller en la secouant gentiment.

Elle ne se fait pas prier et se tourne vers moi, les cheveux décoiffée et le visage encore sommeillant. Elle s'efforce d'entrouvrir les yeux et lorsque qu'elle m'aperçoit, un soupire de mécontentement s'échappe de ses lèvres rosées.

— Qu'est-ce que tu veux la nouvelle ? Demande-t-elle froide

— Et bien Monsieur Haden m'a informé que nous sommes de sortis, il souhaite que nous portons des vêtements classes et habiller. Dépêches-toi.

Un nouveau soupire fait surface et Cara se lève à contrecœur. Je décide de m'effacer de sa chambre, postée devant sa porte Cara m'arrête une seconde et me demande:

— Il nous reste combien de temps pour nous préparer ? Demande-t-elle, comme si elle avait pour habitude que John lui impose un délai.

— 25 minutes, précise-je avant de sortir de la pièce.

Je me glisse jusqu'à ma chambre, sans savoir pourquoi je m'efforce à ne faire aucun bruit. J'imagine que savoir que Monsieur Haden m'entend et m'écoute, me terrifie. Je pénètre dans la pièce et sans attendre une seconde je me jète sur le dressing et me munis d'une des nombreuses robes qui encombre cet immense dressing. Je n'ai pas vraiment le temps de toutes les étudier, mais celle-ci me semble parfaite. Elle est noires, moulante, en dentelle dans le dos, de très jolies finissions et un décolleté correcte. Je l'enfile, attrape des escarpins noirs disposés en dessous de toutes les robes. Je tire un tiroir et tombe sur de nombreux bijoux qui sont bien plus coûteux que mon loyer mensuel. Je les observe tous, et me décide sur un collier parsemé de diamant.

N'ayant pas pour habitude de me coiffer et maquiller minutieusement, je décide de ne pas m'aventurer dans ces domaines afin de ne pas prendre trop de temps. Voilà ma tenue parée. Je me regarde une dernière fois dans les miroirs du dressing. Lorsque je m'apprête à sortir, j'entends les deux hommes de Monsieur Haden qui se sont absentés la journée, débarquer dans le salon. Je sors de la chambre afin de descendre rejoindre John pour ne pas être une retardataire.

Mais étais-je vraiment prête pour ce qui allait s'en suivre ?

| Note d'Auteur |

Chapitre court mais j'avais un peu d'inspiration, alors je me suis mis à écrire

Le jouet du BadBoy Where stories live. Discover now