| chapitre 3 |

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| Alexia |

— Tu t'y habitueras, darling.

Il range son téléphone dans la poche de son jean et se faufile jusqu'à moi. Son regard irrésistible me déstabilise. Il m'attrape fermement les hanches, puis de sa main droite il remonte jusqu'à mon visage. Il m'agrippe violemment le cou. Sa main libre me tapote la joue, d'un geste condescendant.

— Tu es une bonne fille obéissante, et j'aime vraiment cela me susurre-t-il à l'oreille. Demain, je t'emmènerai chercher tes affaires et signer tous ces foutus papiers, ajoute-t-il stoppant ses claques dégradantes. 

Il s'écarte de moi, se mord les lèvres. M'observe d'un œil avide, puis une fois ennuyé de tout ce manège, il tourne le talon.

— Je ne vous conviendrai pas. Je ne suis pas une fille faites pour vous, assure-je.

— Elles affirment toutes cela darling, mais une fois que je t'aurai fais mienne. Tu ne voudras plus jamais quitter cet endroit.

— Vous vous trompez ! Je ne suis pas de ceux qui disent que le sexe est une bonne chose ! Je n'en veux pas, et ce n'est pas à vous de décider pour moi ! Conteste-je, désemparée.

— Tu es naïve darling. Ne comprends-tu donc pas ? Tu es à moi maintenant, tu m'appartiens, assure-t-il d'un ton bien trop certain.

Il mime une araignée de ses deux doigts, qui remonte le long de mon corps, et ajoute:

— Tout cela est à moi, darling.

Je m'écarte subitement de lui. Le dévisage dégoûtée par sa perversion.

— Pour rien au monde je voudrais être à vous ! Peu importe vos ébats sexuels, je serai distraite, je ne vous suffirai pas. Vous serez lassé.

Il hausse un sourcil, surpris pour lui avoir tenue tête, puis il ironise:

— C'est ce que nous verrons.

Nous nous fixons, je compte bien ne pas baisser le regard, peu importe à quel point cette tâche est difficile. Je dois essayer par tous les moyens de m'enfuir d'ici. Je me dois de fuir. Après quelques secondes de silence interminable. Son téléphone sonne. Libérée !

Il décroche:

— Oui ? .. Quoi ?! .. Bon, retenez-le, j'arrive. Non, ne le tuez pas. Je le veux vivant.

Mon sang se glace face à ces paroles. Il prononça ces mots sans aucun scrupule, comme une simple habitude. Je n'ose imaginer ce qu'il a pu faire comme atrocité. Il raccroche. Tire une mine agacé. Puis range son téléphone.

— Putain, je vais vraiment finir par le tuer, marmonne-t-il. Puis il relève son regard et m'informe. Je serai absent jusqu'à ce soir. Tâche de bien te tenir.

Quoi ? Absent, ce qui veut dire que personne ne me surveillerait ? Parfait. Je vais pouvoir m'enfuir d'ici ! Je lui adresse un sourire forcé. Puis il me tape la fesse, je le fusille alors du regard. Il s'en amuse et ricane puis s'apprête à sortir. Devant la porte d'entrée il s'immobilise, et m'avertit:

— Sache, Alexia, que si jamais l'envie de t'enfuir te monter à la tête. Tu engendrerai des problèmes bien trop grand pour toi. Je serai furieux ! Et peu importe où tu t'enfuirai. Je finirais, toujours, par te retrouver. Puis il se tourne vers moi, et ajoute terrifiant. Et sache que même dans tes pires cauchemars. Tu aimerais me voir hors de moi-même.

Le jouet du BadBoy Where stories live. Discover now