Le jouet du BadBoy

| Chapitre 2 |

| Alexia |

Pourquoi moi ? Pourquoi m'avait-il choisi moi, et non une autre ? Je n'ai rien de particulier. Je suis une jeune fille sans histoire. Mais il a fallut que le destin s'acharne sur mon sort. Peut être ai-je attiré la colère des Dieux ? Je n'en sais trop rien.

15 minutes, voilà 15 minutes que ces hommes marchent et que je suis portée comme du vulgaire bétail. Mon dos me fait un mal de chien. Je sens mes forces s'évanouirent en moi. Mes yeux se plissent, mes cheveux sont balayés par le vent. Je sais que je vais finir par perdre connaissance, traumatisée par cette situation irréelle.

Balancée dans un coffre d'une Mercedes noire, je reprends mes esprits brusquement. Un des trois hommes referme violemment le coffre de la voiture. Le son du claquement des portes me fait sursauter. La voiture démarre. Un vrai crescendo dans l'horreur. Je m'engouffre dans mes frissons, je tremble de toute part. Mes respirations sont fortes et marquées. Je ne bouge pas, trop terrifiée.

Plongée dans le noir du coffre dans lequel je suis lâchement enfermée. J'écoute la discussion de mes ravisseurs:

— Tu négocieras 1 000 dollars avec la police Aiden, je ne veux pas qu'il nous emmerde, déclare fermement leur chef.

— Je ferais de mon mieux monsieur, mais comme je vous l'ai dis. Ces connards de flics sont têtus et plus difficiles à corrompre qu'avant. Une modique somme d'argent comme 1 000 dollars ne suffira pas pour qu'il face silence, explique Aiden.

— Bien, s'ils ne veulent pas de l'argent, tu en viens aux mains. Et si leur mort est nécessaire, tu les exécutes, ajoute-t-il froidement.

— Bien, comme vous voudrez, accepte Aiden.

Mes craintes se confirment, ce sont des gangsters. Je n'arrive pas à le croire, à le considérer. Je me suis fais enlever par des gangsters ! Vais-je être réduite en esclave sexuelle ? Non cela ne ce peut ! Je n'ai même pas encore rencontré d'homme dans ma vie, je suis encore vierge. Je n'ai pas revu mes parents depuis que je suis partie. Je ne veux pas être réduite à cela !

— Qu'allez vous faire d'elle monsieur ? C'est la troisième que vous enlevez en deux mois, Cara ne vous suffit plus ? Demande Aiden.

— Non, ce n'est pas ça. J'ai juste besoins, en ce moment, d'une distraction. Et cette jeune femme me semble parfaite pour me distraire, affirme leur chef.

— D'ailleurs, que sont-elles devenues toutes ces filles ? Questionne le troisième complice.

— Tu connais Cara, elle réussit toujours à les faire s'échapper. Elle ne supporte pas que je baise d'autre fille qu'elle.

— Pour une fille de joie, elle prend plutôt une grande place dans votre vie monsieur, nargue Aiden.

Un rire nerveux s'échappe des lèvres de l'homme qui me désir. Il nargue à son tour:

— Aiden, mon bon vieux Aiden.. Tu le sais que je n'ai aucun attachement pour les femmes. Et puis, ne laisse pas ta frustration prendre le dessus. Je sais à quel point tu aimerais te la faire ma Cara. Mais tu connais les règles si..

— Si on touche à l'une d'entre elle on aura à faire à vous, je le sais monsieur, coupe Aiden, agacé.

— Bien, se réjouit d'une voix hautaine, leur chef.