- Je t'en supplie ouvre les yeux. Dis je en le secouant et en pleurant.

Mais rien, il ne se passe rien. Ses yeux restent fermés.
Je le serre fort contre moi et continue de pleurer. Peut de temps après je sens une main sur mon épaule mais je ne fais pas attention. La seule chose qui importe c'est celui que je serre dans mes bras. Celui pour qui je vais me venger mais aussi pleurer sans m'arrêter durant des jours.

- Pourquoi ? Tu n'avais rien demandé. Dis je toujours en pleurant et en balançant mon corps et celui que je tiens près de moi.

Je suis brisé, elle a réussi. Elle m'a détruite de l'intérieur puis que je ne pouvais l'imaginer.

- Stéphanie ?

Je relève la tête, des larmes coulent sur son visage alors qu'ils ne se connaissaient que très peu.

- Elle n'avais pas le droit de faire ça, elle n'avais pas le droit de décider pour lui. Elle ne pouvais pas lui retirer la vie, il était si jeune, si beau et si intelligent. Il avait tout pour avoir une belle vie,on c'était même mis d'accord pour nous marier, avoir des enfants, tu t'imagine ? Moi enceinte ? Moi non plus, mais avec lui, la vie était si facile, si belle. Alors dit moi Carter pourquoi elle me l'a retirer ? Dis je en pleurant
- Parce qu'elle est malade, aller lève toi.

Je fais ce qu'il dit et remarque alors que la police est sur place, ils interrogent Aaron et Dias tandis que Carter me prend dans ses bras ou je pleure. J'ai l'impression d'avoir des tonnes et des tonnes de larmes qui sortent mais aucune ne m'apaise, aucune ne me retire cette douleur à la poitrine. Cette douleur qui me suffoque un peu plus chaque seconde, qui me serre le coeur comme si on me l'écrasait.

2 Jours plus tard.

Après la mort de Felipe, je me suis réfugiée dans son appartement. Je n'arrive pas à me défaire de ses vêtements, de son odeur, de sa maison, son endroit à lui.

Lorsque nous sommes rentrée à la maison ce soir la, ma famille á alors compris qu'il s'était passe quelque chose, quelque chose qui allais changer les règles du jeux. Lorsqu'ils ont compris que Felipe était mort, le silence à régner encore une fois. Je n'ai rien dit, j'ai pris ma moto et je suis parti. Depuis je n'ai vue personne, je n'ai repondu á personne.

Toute ma famille à essayer de prendre de mes nouvelles, CarteR et Dias on localisé mon téléphone mais ne sont pas venue. Juan quant à lui à sonner pendant des heures et des heures mais je n'avais pas la force de me lever et d'aller répondre.

La seule chose que je fais de mes journées depuis que j'ai mis les pieds ici c'est dormir, pleurer, m'habiller avec les chemises ou t-Shirt de Felipe. Impossible pour moi de sortir de ce lit, de cette chambre, de cet appartement. J'ai l'impression que si je quitte cet endroit j'abandonne Felipe. Alors je ne peut pas, malgré l'acharnement de mes proches je refuse de sortir.

Mon téléphone se met à sonner encore une fois, je ne prend même pas la peine de regarder qui c'est, cette personne laissera un message que je n'écourterais pas comme la plus part d'entre eux.
Mon téléphone arrête de sonner mais voici que c'est la sonnette de l'appartement. Je souffle d'agacement mais je ne bouge pas, la personne finira bien par sortir.

- Stéphanie c'est moi ouvre ! Crie Aaron

Mes larmes montent.

- Je t'en supplie ouvre cette porte, tu a besoin de moi comme moi j'ai besoin de toi.

Il a raison, j'ai tellement besoin de lui.

Je prend mon téléphone et lui envoie un message en lui disant qu'il y a une clef sous le pot.

WILSON (TERMINÉ) TOME 1 Where stories live. Discover now