Chapitre dix: Il Me Rend Heureuse

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La sonnette retentit, et je me mets instantanément à paniquer - encore plus que quand Autumn et Ayden ont appris pour le bébé.

Michael me serre fort contre lui pour me réconforter et embrasse ma joue. "Tout ira bien. Maintenant, va ouvrir la porte. Tout ira bien." Il retire son bras, me laissant me lever.

Plus je m'approche de la porte, plus j'ai peur. Avant d'ouvrir la porte, je me tourne vers Michael. "Peut être que tu devrais attendre dans la cuisine que je leur dise pour le bébé. Puis tu pourras venir, et je te présenterai."

Il acquiesce et se lève du canapé. Il se dirige rapidement vers moi et pose sa main sur mon épaule, avant de se pencher pour m'embrasser brièvement. "Tout ce que tu voudras, Chaton. Souviens-toi que tout ira bien." Sur ce, il quitte la pièce et entre dans la cuisine.

Je ferme les yeux et mon mal de ventre s'amplifie. Sachant que je ne peux plus faire marche arrière, j'ouvre la porte et colle un sourire sur mes lèvres lorsque je vois le visage de mes parents.

"Indiyah chérie!", me dit ma mère en me prenant immédiatement dans ses bras. Je lui rends son étreinte et déglutit nerveusement avant de m'éloigner pour dire bonjour à mon père.

"Salut papa." Je souris et embrasse sa joue. "Comment s'est passé votre vol de l'Angleterre à ici?"

"C'était long, pour faire court." Il glousse et me prend dans ses bras. "Mais ce n'était pas si mal. Notre hôtel est à quelques kilomètres d'ici, au cas où tu te demandes."

"Je suis désolée de ne pas pouvoir vous héberger.", m'excusais-je, à moitié sincère. Je ne suis pas désolée car on ne sait jamais quand j'aurais envie de Michael.

"Ne t'en fais pas, Poppit. Bref, vu que tu nous as invités, on se demande ce qui se passe. Qu'est-ce que tu as de si important à nous dire, hm?" Lui et ma mère se dirigent vers le salon, alors je les suis et soupire de soulagement lorsque je réalise que Michael n'est pas dans la pièce.

"Qu'est-ce que j'ai de si important à vous dire.", répétais-je, monotone et à bout de souffle à cause du stresse. Le volume de ma voix augmente. "Eh bien, ce que j'ai de si important à vous dire - il y a deux choses importantes. Mais avant que vous ne disiez quoi que ce soit, laissez-moi finir de parler. Je vous dirai quand j'en aurai fini."

"Qu'est-ce qu'il y a, chérie?", me demande ma mère.

Ils s'assoient sur un des canapés et je m'installe sur le fauteuil en face d'eux. Je baisse les yeux et les ferme pour trouver les bons mots. "Vous n'avez pas idée à quel point je stresse.", admis-je, vaincue.

"Vas-y, chérie. Dis-nous.", dit gentiment mon père.

Avant de commencer, je regarde l'horloge. "Eh bien, il est 19h33 et nous sommes le vendredi 16 mars 1997. C'est la date de ma mort.", plaisantais-je, effrayée.

"Indiyah, ne fais pas comme si c'était pire que... Je ne sais pas. Pire que tout au monde!" Ma mère rit pour apaiser l'atmosphère. Elle tend la main et frotte ma cuisse. "Aller; dis-nous ce qui se passe."

"Ok." Je prends une profonde inspiration et prends la parole. "Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c'est que... J-j'ai appris hier que j'étais... Enceinte."

"Tu es enceinte!", s'exclame gaiement mon père en se levant d'un coup. "Je vais être grand-père!"

"Félicitations, Ind. Je suis si heureuse pour toi." Ma mère me sourit chaleureusement, et je me sens instantanément un peu mieux. Mais ça ne dure qu'un instant car elle reprend soudain son air sérieux. "Mais, quelle est la mauvaise nouvelle?"

Le Copain De Ma Meilleure Amie || Michael JacksonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant