Pourquoi Je T'aime ? (Dylan O'Brien)

Chapitre 1

Mon père : - Athéna !

Mon père crie depuis une heure au rez-de-chaussée. Il n'arrête pas de me donner des ordres depuis qu'on est arrivés. Sors les cartons Athéna. Trouve mon téléphone Athéna. Emmène les chaises dans le salon Athéna. Descends à la cave Athéna. Déplace ça Athéna. Porte ça Athéna. Vérifie ça Athéna. Je n'en peux plus. Je n'ai pas eu le temps de faire une pose. Je soupire et descends le rejoindre avant même d'avoir pu aller dans ma chambre.

Moi : - Oui papa ?
Mon père : - Il reste des cartons dans le camion.

Je soupire.

Moi : - J'y vais.
Mon père : - Merci ma puce.

Je lui souris, pose un baiser sur sa joue et sors. Je vais vers le grand camion de déménagement et je prends un carton à l'intérieur. Mais il était mal fermé et tout son contenu tombe par terre. Je soupire.

Moi : - Génial.

Heureusement il n'y a que des vêtements dedans rien de fragile. Je me penche pour les ramasser et les remettre dans le carton. J'ai presque fini quand une voiture s'arrête devant moi. C'est une voiture vraiment belle. Une voiture de sport. La fenêtre du conducteur s'ouvre le visage d'un garçon apparaît. Je me surprends à l'examiner attentivement. Je commence par ses cheveux bruns en pagaille hyper sexy pour descendre jusqu'à ses yeux d'un noir profond qui m'observent, puis je regarde chaque grain de beauté sur ses joues et ses lèvres qui forment une fossette lorsqu'il sourit.

Le garçon : - Joli décolleté.

Je reprends mes esprits et je me rends compte que ses yeux sont descendus plus bas et regardent maintenant mes seins. Je les cache aussitôt et je sens que mes joues sont en feu. Il se met à rire.

Le garçon : - Mais tu devrais ranger ça je pense.

Quoi ? Je regarde vers où son regard est dirigé et je remarque que je tiens un de mes soutien-gorge qui était tombé par terre. Je rougis encore plus mais lui sourit, démarre et s'éloigne.

Moi : - Non mais quel obsédé !

Mais je ne pense pas qu'il m'ait entendu. Il est trop loin. Je soupire et range mon soutien-gorge dans le carton que je soulève cette fois en tenant le bas pour qu'il ne s'ouvre pas. Ce gars a beau être hyper canon il était vraiment....insupportable. Quand j'entre à l'intérieur mon père me regarde bizarrement.

Mon père : - Tout va bien ?

Je dois encore être rouge de honte.

Moi : - Oui. Oui je vais finir de sortir les cartons.

Je pose le carton que je tiens par terre et je sors. Mais quand je vais prendre un autre carton j'entends une voix derrière moi.

........ : - Serait-ce ma magnifique déesse grecque qui se tient devant moi ?

Je reconnais aussitôt cette voix et je me retourne un énorme sourire aux lèvres.

Moi : - Laura Jones espèce de top model sans cervelle !

Elle rit.

Laura : - Au moins j'ai la beauté Stevens.

Je ris aussi et on court l'une vers l'autre pour se prendre dans nos bras. Je la serre contre moi heureuse de la revoir après sept ans de séparation. On était les meilleures amies du monde quand j'habitais ici avant, mais quand mes parents ont décidé d'aller vivre en Angleterre je ne l'ai plus revu. On s'appelait tout le temps bien sûr mais c'est tellement mieux de la voir en chair et en os.