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« Hey baby. » un message de Zayn me parvient aux oreilles et je me précipite sur celui-ci, n'ayant pas eu de nouvelles de mon daddy depuis un bon deux jours. Je suis assise à table, le portable sous la table à envoyer des messages à ce qu'on pourrait qualifier de mon « copain ? » c'est un peu bizarre à entendre, mais je dirais que c'est ce qui qualifie le mieux notre relation sans évoquer le daddy kink.

- Chérie, tu m'écoutes ? me dicte ma mère alors que je lâche mon téléphone des yeux et tourne mon regard vers elle.

- Quoi ?

- Ton père rentre jeudi.

- Cool.

Mon père, je le vois presque jamais. Il est homme d'affaire et donc toujours en déplacement, de sorte à ce que quand il est à la maison, je ne le vois que pendant un court laps de temps et environ une fois par mois, ce qui est très peu. Ma mère me dit qu'on a un dîner samedi soir, pour changer, avec un des investisseurs de papa, un homme très riche qui viendra accompagné de sa femme et de sa petite fille, d'après ce qu'elle m'a dit.

Je ne m'en intéresse pas plus que ça puisque ça revient toujours à la même chose : un homme bourré de fric qui veut jeter son argent par les fenêtres pour au final en avoir le triple.

- Tu écoutes ce que je te dis ? s'impatiente ma mère en voyant que je ne lui porte plus attention. 

- Oui maman, excuse-moi.

- Alors comme je disais, tu vas devoir te faire belle pour l'occasion.

- Bien sûr, maman. Comme à chaque fois que l'on rencontre l'un des investisseurs de papa, je répond en roulant des yeux, c'est toujours la même chose, je continue.

- Non, cette fois c'est différent. Ton père dit que c'est l'un des plus investisseurs les plus importants jamais venu pour le rencontrer. Nous irons te chercher une robe convenable pour l'événement.

Je reste un moment silencieuse à enregistrer l'information. J'ai rencontré tant d'hommes imposants qui se prenaient tous pour un autre, celui-ci serait donc encore plus important que ces millionnaires ? Je n'imagine même pas l'équivalent de sa fortune ou de son narcissisme.

- Bon, je te laisse, j'ai des choses à faire. Nous irons acheter ta robe vendredi après-midi, me salue ma mère avant de quitter la pièce.

Enfin seule, je rapporte mon attention vers mon téléphone.

« Tu es toujours là, Babygirl ? »

« Oui, désolée. J'avais une discussion avec ma mère. »

« À quel sujet ? »

« Ça ne te regarde pas, Daddy. »

« Oh, moi je crois que si. »

« Non, je ne crois pas. »

« Tout ce qui te concerne me regarde, Babygirl. »

« Ah oui ? »

« Oui. »

« Et tu prend soin de ce qui te regarde ? »

« Toujours. »

« Alors prouve-le. »

« J'ai toute la soirée pour le faire, Babygirl. »

« Mhh, je sens que je vais aimer cette soirée... »

daddy's complicationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant