DE SANG ET D'ARGENT T2 Symbiosis [Terminée]

23. Basile

Trop fort.

Un craquement retentit autour de nous. Je ne regardai pas nos pouvoirs. Je ne regardai qu'Alice qui se délitait sous moi, mon sexe rampant le long du sien. Je la pénétrai profondément et mon bassin buta contre le sien. Je posai mon front contre le sien, savourant la sensation d'être enfoui en elle jusqu'à la garde. Alors que j'allais me reculer, ses jambes s'enroulèrent autour de mes hanches et me retinrent. Je mordis sa lèvre.

Notre regard fut intime au possible.

_ Je suis tellement bien en toi, murmurai-je contre sa bouche.

J'avais vu ses larmes. J'avais senti le soulagement dans son corps quand je l'avais enfin touché.

Quand enfin nos corps s'étaient retrouvés. Quand le manque de ses deux derniers mois avait été balayé par nos caresses, par notre envie, notre désir. Tout était là. À sa place. J'avais su que je reviendrais. Mais elle non. Elle avait cru que je l'avais abandonnée. Je le savais.

_ Jamais je ne te quitterais, grognai-je contre ses lèvres.

Je reculai mon bassin forçant sur ses jambes. Elle relâcha la pression alors que je retournai en elle, profondément. Mon coup de reins la fit rejeter la tête en arrière et tout se resserra entre nous.

Son sexe autour du mien était étroit et me retenait comme un gant protecteur. Je m'appuyai sur mes coudes, pressant mon torse contre sa poitrine. Un autre coup de boutoir qui la fit crier de nouveau, ses seins frottant contre ma peau. Ses mains dans mes cheveux resserraient leur prise.

_ Tu es à moi, murmurai-je contre sa bouche alors que son souffle s'en échappait encore et encore.

Elle me tendit ses lèvres et je l'embrassai, balayant son corps de mes coups de reins.

Toujours plus durs.

Toujours plus forts.

Je touchai le point sensible d'Alice en quelques secondes. Elle sursautait presque à chaque coups, comme si tout son corps était esclave du mien. Comme si je touchai exactement le meilleur point de son corps.

Je perdis le rythme quand je sentis son sexe se resserrer autour du mien. Nous soufflions le nom de l'autre. Mon bassin heurtait brutalement le sien. Nous montions tous les deux dans la spirale de l'orgasme.

Je sentis le désir exploser entre nous. Nous envoyant tous les deux hors de nos corps.

Nos cris résonnèrent dans sa chambre. Un dernier coup de reins et je me répandis en elle, restant profondément enfouit en elle.

Ses mains glissèrent de mes épaules. Son corps se soulevait de son souffle haletant. Ses bras étalés sur le matelas. Mes bras tremblèrent et je me laissais tomber sur elle, ma tête sous son menton.

Elle réussit à lever un bras en grognant et caressa ma joue.

_ Tu m'as... manqué aussi, souffla-t-elle.

Je glissai hors d'elle. Elle frissonna.

J'embrassai ses lèvres, sa joue. Je roulai sur le côté, une fine couche de transpiration sur le ventre. Mon sexe était encore dur. Ce n'était pas en une fois que j'allais me rassasier d'elle. Elle roula sur moi et passa son corps sur le mien. Mon médaillon bougea entre nous deux, doucement. J'agrippai ses hanches alors qu'elle cherchait mon regard.

_ Encore, murmura-t-elle sur ma bouche.

Je souris, fier de sentir qu'elle pourrait ne jamais se lasser de moi.

_ Tu ne croyais pas que j'allais te laisser t'échapper comme ça ? grognai-je.

Elle souleva ses fesses et sa main glissa entre nous. Je gémis quand elle prit mon sexe dans sa main et le guida à l'intérieur du sien. Elle était pleinement ouverte à présent et pourtant j'avais toujours l'impression qu'elle m'entourait de la meilleure des façons.