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Chapitre 22

Dom était couché sur le canapé en tenant un livre sur les mariages et j'étais sur lui, à califourchon avec mon propre magazine. Nous étions tous les deux confus par rapport à notre livre. Nous avions réalisé, deux jours après sa demande, que nous n'avions aucune idée de comment organiser un mariage. Cela semblait bizarre parce que nous n'étions pas le type de personnes qui avaient l'habitude de ce genre de choses.

- Donc, je pensais à quelque chose de petit, dis-je prudemment et je le regardai par-dessus mon magazine.

- Oui petit, répondit-il, toujours avec ce regard mignon et perplexe. Juste des amis proches et la famille, je pense.

- Et certainement pas dans une église, ajoutai-je.

- Oh, s'il te plaît, nous brulerions probablement tous les deux et nous serions envoyés en enfer si nous entrerions dans une église, plaisanta-t-il.

- Oh oui, j'ai oublié que j'étais amoureux d'un Antéchrist, répliquai-je en lui tirant la langue.

- J'aurais mis cette langue dans ma bouche si j'étais toi, avant que je ne t'apprenne à en faire bon usage, rétorqua-t-il en souriant.

Il se déplaça un peu et je pouvais sentir qu'il était un peu dur. Je jurai que, depuis que nous avions commencé à avoir des relations sexuelles à nouveau, il était tout le temps dur. Pas que je m'en plaignisse parce que j'étais souvent comme ça aussi.

- Tiens-toi bien, lançai-je en regardant le magazine, scrutant les pages.

Nous restâmes silencieux pendant un moment ; moi en train de lire des informations, la plupart du temps inutiles, sur le mariage, et Dom, eh bien Dom me regardait simplement. Je soupirai et fermai le magazine, le jetant sur la table basse avant de regarder Dom.

- À quoi tu penses ? lui demandai-je.

Il entrelaça ses doigts aux miens et souris de façon narquoise.

- Nous devrions t'acheter une robe de mariage, annonça-t-il d'un ton complètement sérieux.

Ma mâchoire tomba.

- Tu ne peux pas être sérieux, protestai-je d'un ton moins impressionné.

- Oh, je suis sérieux. Peut-être même mettre des fleurs dans tes cheveux. Tu serais très mignonne. Je pense que le blanc sera ta couleur, me taquina-t-il.

Je fis semblant d'être en colère par rapport à ce qu'il disait même si je savais qu'il plaisantait. Je soufflai et descendis de lui, lâchant ses mains.

- Arrête de me traiter comme une fille, pouffai-je.

- Tu sais que je plaisante. Reviens ici, dit-il et me tendit sa main, mais il ne se leva pas.

- Nan, répliquai-je en croisant les bras sur mon torse.

- Je veux t'embrasser, ajouta-t-il en s'asseyant.

Je fis quelques pas en arrière et j'eus une idée.

- Tu dois d'abord m'attraper, le défis-je.

Il haussa les sourcils.

- Oh, tu veux jouer à ce jeu ? questionna-t-il en se levant.

Je haussai les épaules et hochai la tête avant qu'il ne fît un pas vers moi et je me retournai, courant à travers le salon et passant par la porte en verre qui menait à la plage. Je pouvais l'entendre me suivre et je savais qu'il ne courrait pas aussi vite qu'il le pouvait parce qu'il était plus rapide que moi habituellement. Je continuai à courir sur la plage, ralentissant un peu parce que je voulais qu'il m'attrapât, et il le fit, enroulant ses bras autour de ma taille et me tirant en arrière avant de nous faire tomber au sol. J'étais sur le dos et lui au-dessus de moi alors je ne pouvais pas me lever. Nous rigolions tous les deux.