L.P.A.V

Chapitre 1

"Debout !"

Voici les premiers mots que j'entends à chaque début de journée. Même pendant les vacances ma mère me réveille ce que je ne supporte pas car je n'aime pas les routines, à vrai dire je préfère beaucoup plus vivre le jour comme il est et ne jamais savoir ce qu'il va m'arriver.

Je me levais de mon lit et descendis dans la salle à manger, vis un petit déjeuner préparé avec amour par ma chère et tendre mère. Je m'asseyais sur ma chaise et commençais à déguster mon déjeuner. Au  moment de boire mon jus d'orange, je vis ma sœur arriver dans la cuisine, puis quelques minutes après je vis mon père. Chacun de nous avions un petit plateau composé d'un jus d'orange, d'un bol de céréales ou d'un café et d'une tartine de confiture.

Cela faisait trois jours que nous avions débuté les vacances d'hiver, je les attendais avec impatience car je n'aime pas beaucoup le lycée, en réalité, je n'ai pas beaucoup d'amis, je préfère rester dans mon coin ce qui déplaît beaucoup aux gens, mais je m'en fous littéralement. 

Dans quelques jours, c'est le jour J, j'allais enfin partir au ski pour la première fois de ma vie. J'étais tellement excité à l'idée de voir la couche de neige dans un endroit que je connais très bien mais que j'ai toujours vu l'été ! 

Ca y est, j'avais enfin terminé mon plateau. Je montais rapidement dans ma chambre pour m'habiller en écoutant de la musique. Une fois préparé, je sorti voir ma cousine et quelques amis à elle. C'est facile de se voir parce que nous habitons très proche l'un de l'autre, de plus mes parents sont très proches de ma cousine et ont énormément confiance en elle.

Je restais plus de trois heures avec eux presque chaque samedi. Je ne m'en lassais jamais, cela me changeait les idées. 

Vers dix huit heures, mon téléphone sonna et je vis un numéro inconnu. Ma cousine et ses amis me supplièrent de répondre parce qu'ils trouvaient ça drôle. Ne voulant pas me faire passer pour quelqu'un de peureux, je décrochais et mis en haut parleur pour que tout le monde puisse entendre. De là, une voix inquiétante et très grave commençait à parler : 

"Ne l'ouvres pas, ne l'ouvres pas, fait moi confiance, ne l'ouvre pas, fais moi confiance, sinon.."

Un des amis de ma cousine raccrocha et tout le monde soupira et le regarda méchamment comme si il avait fait quelque chose de mal. Ma cousine éclata de rire et tout le monde l'a suivi. Moi, bien que je n'étais pas rassuré, je riais nerveusement. Au bout de quelques secondes, mon téléphone sonna une deuxième fois.Mon amie me dévisagea, elle avait compris que ce qui se passait était anormal, ne me faisait pas rire et même me faisait peur. Je décidais quand même de décrocher une seconde fois mais là, personne au bout du fil. Après quelques secondes, un cri étouffé se fit entendre. Pris par la peur, je raccrochais. Je commençais à paniquer... Est ce que la personne qui me téléphonait était réelle? Est ce que c'était pour rire ou est ce qu'elle me mettait vraiment en garde ? Ca en était trop, on décidait donc d'aller chez un de nos amis présents avec nous.

Arrivé là bas, on se jetait tous sur le canapé blanc de cette grande maison. Au bout d'une demi heure, il commençait déjà a faire nuit. Personne ne voulait rentrer seul. On appelait tous nos parents pour qu'ils viennent nous chercher. Bien sûr, si nous habitions tous à côté, nous serions rentré ensemble sans l'aide de nos parents, mais là avec se qui c'est passé même si ça paraît bête, nous étions tous sous le choc et nous avions tous froid dans le dos. 

Ma mère mère vînt nous chercher moi et ma cousine, elle avait remarqué que nous deux avions mauvaise mine. Elle nous demanda alors ce qu'il c'était passé pour que l'on soit aussi mal dans notre assiette. Nous avons préféré ne rien dire pour ne pas l'inquiéter.Le téléphone de ma mère sonna, nous deux derrière étaient pétrifiés, on imaginait le pire...

 Et si c'était le même appel que j'avais reçu un peut plus tôt dans la journée?