Amour Defendu - le secret TOME 1

Chapitre 14

Quand je sens que la voiture s'arrête je me relève pour voir où nous sommes. On est devant la maison au bord de la plage de Santa Monica de la famille Scott.

Arthur sort de la voiture et je le suis. En passant il me prend la main et m'emmène jusqu'à la porte d'entrée, il ouvre. je découvre un rez de chaussé ouvert sur tout avec un plafond immense et des escaliers en L en pleins milieux avec sur tout le long du mur du fond des fenêtres qui donne sur la plage.

Je m'en étais pas rendu compte mais Arthur ne me tient plus la main. Il est partie vers la cuisine alors que moi je suis en train de tout contemplé. Alors je m'avance vers lui et m'assois sur un tabouret en mettant mes coudes sur le plan de travail et ma tête entre mes mains. En lui disant timidement en pensant même qu'il ne m'entendrait pas :

-Merci

-Pourquoi tu me remercies ? Me demande-t-il en se tournant et pose ses mains fermement sur le plan de travail et me regardant dans les yeux

-De ne pas m'avoir obligé à retourner chez moi, de m'avoir emmené ici, je dis en baissant les yeux

-Jamais je ne te forcerai à faire quoique se soit et je te connais très bien pour savoir que la dernière chose que tu voulais c'était de rentrer chez toi

Je me lève. Contourne l'îlot et enlace Arthur en mettant ma tête contre son torse.

-Comment tu as su ? Je demande

Il m'explique que quand son père est rentré. Sa mère lui a dit que c'est allé bien vite. Alors M. Scott lui a dit que c'était parce que je me disputais avec mon père. Donc directement il est partie pour savoir si j'allais bien.

-Mais comment tu savais que c'était pour cette histoire ?

-Je ne le savais pas, je voulais juste être sûr que tu allais bien. Et quand je suis arrivé devant chez toi j'ai vu t'es parents parler dans la cuisine alors je me suis garé devant. ton père ne m'a pas vue il est sortie de la cuisine mais t'a mère et venu me voir pour me dire que tu es partie et qu'elle était inquiète parce que tu n'as jamais fait sa avant.

Il me caresse les cheveux tendrement puis me porte pour me mettre sur l'îlot en écartant mais cuisse pour se mettre entre.

-Je me suis tellement inquiété que j'ai faits tout le quartier et heureusement je t'ai trouvé seine et sauf sinon je sais pas ce que j'aurai faits Emi, tu comptes trop pour moi. Il me prend plus fort dans ses bras comme pour me le faire comprendre. Et c'est quand tu m'as demandé "Pardon" que j'ai compris pourquoi tu t'es disputé avec ton père et que j'ai su qu'il était hors de question que tu retournes la bas

-Oui, quand ton père m'a ramené il partit avec mon père dans son bureau et moi en passant devant j'ai entendu ton père dire qu'il t'as faits partir pour 2 mois et que s'était mis en place avec mon père

-Donc c'est bon maintenant. Tu me crois. Tu m'en veux plus.

Je le repousse pour qu'on ne soit plus collé.

-Arthur ok je sais que tu as dû partir pour deux mois mais ça ne me dit toujours pas pourquoi tu ne me m'as rien dit, pourquoi je n'ai pas eu de nouvelle

-Quand je suis rentré après t'avoir ramené mon père m'a expliqué que je devais partir parce qu'il ne voulait plus me voir avec toi. Crois-moi, je me suis énervé et j'ai refusé catégoriquement. Et c'est là qu'il m'a dit que ce matin il est rentré plus tôt et qu'il nous a vues.

Il serre les poings et tapes sur l'îlot des deux côtés de mes cuisses et baisse la tête.

-Il m'a dit que je devais partir tout de suite, que je n'ai rien le droit de te dire, te donner aucune nouvelle et que si je ne le faisais pas il irait directement chez ton père et qu'il lui dirait tout.

Je me sens mal. Les larmes commence à couler. Moi entêté comme je suis, je lui fais la gueule pour quelque chose qu'il a fait pour me protéger. Je pose mes mains dans ses cheveux et commence à le lui caresser. Il relève la tête jusqu'à trouver mon regard.

-S'il te plaît ne m'en veux pas d'être aussi entêté et de ne pas t'avoir écouté

-Comment je pourrais t'en vouloir tu m'as tellement manqué

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