chapitre 22-J'en ai marre!

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Je reste là, dans le canapé, indécise, pendant des heures,attendant désespérément son retour. Je fixe le mur blanc, sans aucunes émotions, comme une machine, ayant encore ses paroles dures qui résonnent encore en moi. J'entend un fracas dans l'entrée de la maison et me relève aussitôt pour voir de quoi il s'agit. C'est lui, c'est Izach. Il rentre en titubant dans la maison, manquant plus d'une fois de s'écrouler au sol. Dans un état pareil, vous ne pouvez même pas vous imaginez à quel point il me dégoûte.
Il avait du certainement aller beaucoup voir pour être dans un état pareil. La nuit était tombée dehors et seul la lumière de la porte, me laissait voir son corps miséreux.
Je croise les bras et le regarde d'un air accusateur. Il relève les yeux et voit que je le fixe intensément.

-Arrête de me regarder comme ça chienne!

J'étais vraiment choquée de la façon dont il me parlait. Pour qui il se prenait au juste?
J'en avais plus que marre de ces sauts d'humeurs et de ses colères déchaînées. Il se relève et je m'approche de lui et pointe un doigt accusateur sur lui. Je fronce les sourcils et décide vraiment de montrer que je n'ai pas du tout apprécier ce qu'il venait juste de dire.

-Pour qui tu te prends au juste?

-Toi pour qui tu te prend pour embrasser un inconnu!

-Alors c'est juste pour ça que tu m'insulte de chienne? Juste pour un simple baiser! Tu te rend compte à quel point tu te met dans un état pitoyable juste pour ça!!

La rage s'empare de moi et je lui met une giffle qui lui fit tourner la tête immédiatement. Mes larmes avaient montées et je m'apprête à remonter dans ma chambre. Mais Izach me force à rester ici et me retiens par le bras. Je regarde sa prise, avant de le fixer à nouveau. Il a un air grave au visage, ce qui signifie que ce qu'il va suivre ne va pas être bon signe.

-Ce n'est pas que pour un simple baiser! J'ai lu dans tes pensées tout à l'heure et j'ai pu y voir des choses qui expliquent ma colère!

Il lâche sa prise. Je ferme les yeux me remémorant ce à quoi j'avais pensé tout à l'heure. Je pensais à partir d'ici, mais que je me sentait retenue par lui. Je le regarde dans le plus profond de ses yeux bleus et comprend à ce moment là, que rien ne serait plus jamais pareil.

-Est ce que c'est vraiment ce que tu penses?

-Oui...,dis je dans un faible souffle

-Dans ce cas je ne te retiens pas! Pars!

-Tu me laisses partir comme ça! Sans même essayer de me retenir?

-A quoi ça servirait? Tu as déjà pris à décision !

Il avait raison sur ce point, mais j'aurais quand même aimé qu'il tente de me retenir. Mais visiblement il ne comptait pas le faire, cas il resta planter devant moi, attendant une réaction de ma part. Ce qui me déstabiliser le plus c'est que la moindre de mes pensées, au presque, étaient vues et analysés par lui sans que je ne me rende compte. Il s'approche de moi et me colle entièrement au mur. Il me domine bien de dix centimètres si bien que je me sens tellement petite et tellement impuissante devant lui. Il place ses deux mais de part et d'autres de ma tête et plante son regard marron dans le mien. Je n'aimais pas la façon dont il arrivait à me déstabiliser, j'avais vraiment l'impression d'être sa proie.  D'être sa victime.

-Alors c'est comme ça que ça va se terminer?

-C'est mieux ainsi Stecy ! Je n'aurais jamais fait que de te pourrir la vie! Tu aurais souffert toute ta vie! J'aurais été ton poids pendant toute ta vie! Tu en serais morte!

Je tourne son visage vers le mien pour qu'il puisse me regarder droit dans les yeux.

-Mais j'aurais aimé de vivre avec ce poids car je t'aime!

Je m'approche de son torse. Je laisse passer dans mon regard, tous mes sentiments. Je m'ouvre totalement à lui espérant qu'il ne me plante pas un poignard dedans. Il se révèle et pars de la pièce de me souffler un faible.

-Pars

Mes larmes commençent a couler, alors que je me retrouve seule dans l'entrée de la maison. Je vais à l'étage dans ma chambre. Je prend la valise qu'il m'avait servit lorsque que j'étais venu ici pour la première fois. Tellement de nostalgie s'empare de moi que je ne peux retenir quelques larmes. Je prend rapidement toutes mes affaires que je jette littéralement dans ma valise. Izach prend appui sur l'entrée de la porte et me regarde pendant plusieurs minutes faire mes valises.
Une fois finit je passe devant lui en le bousculant légèrement lui faisant comprendre que je lui faisais vraiment la tête.
Je l'entend souffler derrière moi mais je ne m'arrête pas à ça et continue mon chemin. J'arrive enfin à l'entrée de la maison. Izach descend juste après moi, il me regarde. Je sais pas vraiment si ça le faisait chier ou pas que je parte. J'avais l'impression que ça ne lui faisait rien et ça me faisait terriblement mal au coeur.

-Je te déteste Izach! Il ta pas suffit de me fouttre en taule, tu m'a aussi briser le coeur et tu as ruiner la personne que j'étais! J'aurais pas cru que ta aurait être capable de me faire autant de mal! Au début j'étais heureuse de quitter la prison mais maintenant je regrette d'être tomber sur quelqu'un comme toi! J'aurai préféré restée là où j'étais! J'avais pas besoin de toi! Tu aurais du me laisser pourrir la bas si c'était pour me briser comme ça!

Je reprend mon souffle après toutes les paroles que je venais de dire. C'était certes sortit rapidement mais tout ça venait du coeur. Izach n'ose rien dire et me regarde avec un regard dur. Sa mâchoire se contractent et ses poings serrent fermement la porte.

-Dégage!

C'est ce que j'allais faire ne t'en fais pas! Je prend ma valise et sors dehors. Je ferme brutalement la porte avec toute haine qui me traversent les veines à ce moment là. Je pars rapidement de l'allée et commence à marcher dans la rue. Je marche je ne sais pas vraiment pendant combien de temps je marche mais une chose et sur je ne m'arrête pas. En réalité je ne m'arrête que quand je prend conscience que j'ai quitté la ville. A vrai dire je n'avais nul par où aller et il fallait que je trouve un lit pour la nuit. Je décide de rejoindre le centre ville et de prendre un taxi. C'est à ce moment que je me rendis comte que ma nouvelle vie allait vraiment commencée.

La prisonnière de son coeurWhere stories live. Discover now